Coronavirus : Pas « d’effet majeur » sur l’absentéisme au retour des vacances, constate l’association nationale des DRH
CORONAVIRUS Dans une interview à l’AFP, le vice-président de l’ANDRH, indique ne pas avoir eu de remontées d’effets majeurs de l’épidémie sur l’absentéisme, en ce lundi de rentrée
L’Association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH) n’a pas constaté, lundi, « d’effet majeur » de l’épidémie sur l’absentéisme au retour des vacances ». C’est du moins le constat que dresse Benoît Serre, son vice-président et DRH de L’Oréal, dans une interview à l’AFP.
« En discutant avec des collègues DRH, personne ne constate d’effet majeur sur l’absentéisme et personne ne m’a parlé d’une entreprise contrainte de baisser sa production », assure-t-il.
« Une ambiance lourde »
En revanche, « on a constaté que les gens sont revenus fatigués des vacances, qu’ils n’ont pas pu fêter Noël comme ils pensaient, se reposer…, poursuit le vice-président de l’ANDRH. Et l’ambiance était lourde avec l’actualité et les records de contamination. »
Benoît Serre estime que les nouvelles règles sur l'isolement des cas contact « vont limiter considérablement l’absentéisme ». « Avec les règles précédentes, les cas contacts duraient jusqu’à dix jours et c’était un gros problème, précise-t-il. Dans une petite entreprise, une personne attrapait le Covid, dans son service tout le monde était cas contact et le service ou l’entreprise s’arrêtait. Quand le métier était télétravaillable, ce n’était pas très grave, mais quand il ne l’était pas, il n’y avait pas d’activité possible. »