Angers : Vendues près d’une école, les gaufres « quéquettes » ne sont pas au goût de tous

POLEMIQUE Une enseigne de pâtisseries osées vient de s’installer non loin d’une école, à Angers. De la « pornographie », dénonce une pétition

J.U.
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La vente de gaufres-pénis avait déjà fait débat à Bangkok en 2017 (illustration)
La vente de gaufres-pénis avait déjà fait débat à Bangkok en 2017 (illustration) — Paul Brown/Shutterstock/SIPA

Des gaufres en forme de « quéquettes » et de « foufounes », recouvertes de toppings ou de chocolat. Voilà ce que propose une drôle de pâtisserie qui a ouvert ses portes au début du mois de décembre à Angers. Un concept déjà présent dans plusieurs villes de France mais qui ne plaît pas à certains parents de la Cité du roi René. Une pétition intitulée « Protégeons nos enfants de la pornographie » et adressée au maire d’Angers Christophe Béchu (DVD), a déjà récolté plus de 650 signatures.

A 100 mètres de l’école du Sacré-cœur

Les opposants dénoncent notamment le fait que cette enseigne de friandises osées se soit installée en plein centre-ville, « à moins de 100 mètres de l’école et du lycée privés du Sacré-Cœur ». Ils espèrent désormais l’intervention de la mairie, arguant que « la vente ou la mise à disposition du public d’objets à caractère pornographique » est interdite à moins de 200 mètres d’une école.

Interrogée par le Parisien, la municipalité ne semble pas du tout prête à accéder à cette demande. Estimant que « la pornographie fait des ravages chez les enfants », les pétitionnaires n’excluent pas de déposer un recours au tribunal.