Coronavirus : Des associations de défense animale réclament le fonds d’urgence pour les petites structures

ASSOCIATIONS Avec la crise liée au nouveau coronavirus, ces structures ont perdu près d’un tiers de leurs ressources

20 Minutes avec AFP
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Plusieurs associations de défense animale réclament que le fonds d’urgence accordé par le gouvernement revienne aux petites structures indépendantes.
Plusieurs associations de défense animale réclament que le fonds d’urgence accordé par le gouvernement revienne aux petites structures indépendantes. — Daga_Roszkowska/Pixabay

Un collectif d’associations de défense animale réclame que le fonds d’urgence accordé par le gouvernement revienne aux petites structures indépendantes, fortement touchées par la crise sanitaire.

Dans le cadre du plan de relance, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie a débloqué 14 millions d’euros pour que les structures de protection animale réparties sur le territoire français puissent continuer leur mission, financer des campagnes de stérilisations de chats et de chiens errants, rénover, mettre aux normes ou construire des refuges.

Perte d’un tiers des ressources

« Il faut que cet argent revienne aux associations qui sont le plus dans l’urgence. C’est le propre du plan de relance », estime Nicolas Biscaye, président bénévole de Ethics For Animals, membre de ce collectif associatif, comme One Voice, L’Arche des associations et le Collectif chats et compagnie. « Cela doit permettre à plus de 3.000 structures sans refuge qui prennent en charge beaucoup d’animaux de poursuivre leur mission car elles n’ont pas la même assise financière que les grosses structures comme la SPA », ajoute-t-il.

De plus, si ces associations devaient fermer « les grosses structures devraient absorber ces animaux et l’on craint que ce ne soit pas possible ». Entre 2019 et 2020, ces associations ont perdu 32 % de leurs ressources et 75 % fonctionnent à flux tendu. Les associations pourront à partir du 2 janvier déposer leur dossier auprès des directions départementales de la protection des populations (DDPP) et solliciter entre 2.000 et 300.000 euros.

Organiser rapidement la gestion des chats errants

Quant aux chats errants qui ont proliféré pendant le confinement, le collectif demande aux maires de délivrer aux associations pratiquant leur stérilisation une autorisation pour les attraper.


« Sur 36.000 communes françaises, il y en a environ 3.000 qui ont donné cette autorisation. Nous leur demandons de signer ces autorisations au plus vite, même par mail, aux associations qui en feront la demande », conclut Nicolas Biscaye.