Coronavirus à Montpellier : L'université demande le retour des cours en présentiel début janvier
ETUDIANTS Les campus sont vides depuis le mois d'octobre
Les étudiants pourraient ne pas retrouver les bancs de l'université avant au moins deux mois. La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a évoqué jeudi une réouverture « à taux plein début février » des campus, les modalités devant être discutées entre le Premier ministre et la communauté universitaire.
Philippe Augé, le président de l’université de Montpellier, demande à l’Etat que les cours puissent reprendre en présentiel début janvier. « La lutte contre la circulation du virus est indispensable et la communauté universitaire est pleinement mobilisée pour y contribuer, écrit-il dans un communiqué. Mais enseigner sur les campus en toute sécurité est possible. Il est fondamental de mesurer les conséquences à long terme, tant sur le plan social qu’humain qu’entraînent ces restrictions pour toute une génération d’étudiants. »
Des risques de décrochage et de détresse
En dépit « de tous les efforts mis en place par l’université pour y remédier », Philippe Augé craint que « les risques de décrochage massif et de forte détresse psychologique et sociale », qui sont déjà très palpables, n’empirent dans les prochaines semaines.
Mardi, Emmanuel Macron, le président de la République, avait annoncé que les universités pourraient reprendre les cours en février avec une présence physique de tous les élèves, si les contaminations quotidiennes par le Covid-19 en France restent sous la barre des 5.000. Les cours en présentiel avaient été suspendus fin octobre.