Attentat à Nice : Un homme armé d’un couteau arrêté à l’hôpital où il voulait « égorger » l’assaillant pour « faire justice »
ENQUETE Brahim Aouissaoui avait été transféré d'un hôpital niçois le 6 novembre
Il a été interpellé, armé d’un couteau, à l’hôpital Bégin, dans le Val-de-Marne. Un homme qui a expliqué vouloir « faire justice » et « égorger » l’auteur présumé de l’attentat de Nice, le 29 octobre, a été placé en garde en vue alors qu’il tentait d’entrer dans cet établissement où a été transféré Brahim Aouissaoui, rapporte La Dépêche.
Selon le quotidien, l’individu a été stoppé dans la matinée à l’un des accès de cet hôpital d’instruction des Armées, avec un couteau dans ses poches. Il aurait tout de suite fait savoir qu’il était là pour « égorger » un malade « particulier ».
En garde à vue à Paris
Placé en garde à vue dans les locaux de police judiciaire, à Paris, il aurait revendiqué sa volonté de s’en prendre au Tunisien de 21 ans, accusé d’être l’auteur de l’attentat en la basilique Notre-Dame de L’Assomption à Nice, précise La Dépêche.
Hospitalisé à Nice après avoir été grièvement blessé par balles par des policiers municipaux, après l’assassinat de trois personnes dans l’édifice religieux, Brahim Aouissaoui avait été transféré dans cet établissement de la région parisienne le 6 novembre. Egalement testé positif au covid-19, son pronostic vital était engagé.
« Il est parti, et pour nous c’est un soulagement », avait commenté le secrétaire général du syndicat FO Santé à Nice. Michel Fuentes a évoqué « l’inquiétude des personnels » chez qui la présence du terroriste au CHU Pasteur a ravivé les terribles souvenirs de l’attentat du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts sur la promenade des Anglais.