Haute-Garonne : Le démantèlement du pont effondré de Mirepoix-sur-Tarn va débuter à l’automne
CHANTIER Les parties visibles du pont effondré de Mirepoix-sur-Tarn vont être progressivement démantelées à compter du mois de novembre
- Le 18 novembre 2019, le pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn s’effondrait sous le poids d’un camion trop lourd pour l’emprunter.
- Dix mois plus tard, les travaux de démantèlement du pont vont démarrer à partir du mois de novembre.
- Le camion gît toujours au fond de la rivière Tarn, une solution d’extraction devrait être trouvée prochainement assurent les services de l’Etat.
Dix mois après l’effondrement du pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn, les stigmates du drame qui a fait deux morts sont toujours visibles sur les berges du Tarn. Mais les débris visibles devraient bientôt disparaître. C’est en tout cas l’annonce faite en début de semaine par le président du conseil départemental, gestionnaire du pont, à la nouvelle maire de la commune.
Les parties aériennes, pylônes, câbles ou ancrages, seront enlevées à partir du mois de novembre et durant cinq mois. Ce sera ensuite au tour du tablier qui a cédé sous le poids du camion de plus de 50 tonnes, un poids hors norme pour rouler sur cette infrastructure.
Les travaux de déconstruction de cette partie en béton partiellement immergée pourraient débuter en avril et durer plusieurs mois l’année prochaine. « L’objectif du conseil départemental est que les débris du pont puissent être enlevés d’ici la fin 2021 », indique la collectivité. Pour cela, il va certainement falloir construire une barge, les rives étant peu accessibles et non aménagées.
Sans compter que le courant de la rivière à cet endroit est assez mouvementé. Des données qui pourraient entraîner des changements dans le calendrier au vu des difficultés du chantier. Elles sont aussi un frein pour l’extraction du camion qui gît toujours au fond avec sa cargaison. « Sous réserve de confirmation, une solution devrait être prochainement trouvée », indique les services de l’Etat en charge de son extraction.
Etudes sur la reconstruction
Quant à la reconstruction du pont au même endroit, elle est à l’étude depuis cet été pour étudier les différentes solutions techniques « vue l’importance de la brèche à franchir (150 m) et les contraintes environnementales liées au cours d’eau », explique le département qui estimait en début d’année à plus de 20 millions d’euros ce chantier. Une phase de concertation doit avoir lieu après la consultation des dossiers, menée jusqu’en mars 2021.
Des opérations conduites sous le contrôle d’un expert judiciaire désigné par le Tribunal, l’enquête étant toujours en cours.