Chauffeur agressé à Bayonne : « La justice punira les auteurs de ce crime abject », affirme Jean Castex
REACTION L’homme a été victime d’une agression « d’une extrême violence » alors qu’il voulait contrôler le ticket d’une personne et exigeait le port du masque pour trois autres
Le premier ministre Jean Castex a salué vendredi la mémoire du chauffeur de bus «lâchement agressé» dimanche à Bayonne, en assurant que « la justice punira les auteurs de ce crime abject ». Selon le parquet de Bayonne, l’homme a été victime d’une agression « d’une extrême violence » alors qu’il voulait contrôler le ticket d’une personne et exigeait le port du masque pour trois autres.
« Le décès de Philippe Monguillot, lâchement agressé dimanche à Bayonne pour avoir accompli son travail, nous touche en plein cœur », a écrit le chef du gouvernement dans un tweet. « La République reconnaît en lui un citoyen exemplaire et ne l’oubliera pas. La Justice punira les auteurs de ce crime abject », a-t-il ajouté.
Deux hommes mis en examen
La fille du chauffeur, Philippe Monguillot, en état de mort cérébral depuis l’agression, a annoncé vendredi le décès de son père. Quatre hommes ont été mis en examen et écroués dans cette affaire, deux soupçonnés d’avoir porté les coups et deux autres pour « non-assistance à personne en danger ».
Agés de 22 et 23 ans et connus des services de police, deux hommes soupçonnés d’avoir porté les coups ont été mis en examen cette semaine pour tentative d’homicide volontaire et écroués, une qualification juridique appelée à évoluer en raison du décès de la victime.
« Non-assistance à personne en danger »
« Nous allons prendre des réquisitions de mises en examen supplétives » à l’encontre des deux suspects pour « homicide volontaire sur un agent de réseau de transports publics », a expliqué le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, qui a confirmé le décès.
Deux autres individus, des trentenaires, ont été écroués, notamment pour « non-assistance à personne en danger ». Les chauffeurs de bus du réseau de l’agglomération de Bayonne, qui avaient exercé leur droit de retrait après l’agression de leur collègue dimanche soir, reprendront le travail lundi « dans des conditions de sécurité renforcée », a annoncé vendredi l’opérateur de transports Keolis.