EPIDEMIEDans les Pays-de-la-Loire, moins de 100 patients en réanimation

Coronavirus en Pays-de-la-Loire : Le nombre de patients en réanimation passe sous la barre des 100

EPIDEMIEDimanche soir, 98 malades atteints du coronavirus se trouvaient dans un service de réanimation des Pays-de-la-Loire
Illustration d'un service de réanimation, ici à l'hôpital Pellegrin de BordeauxCredit:UGO AMEZ/SIPA/2003271718
Illustration d'un service de réanimation, ici à l'hôpital Pellegrin de BordeauxCredit:UGO AMEZ/SIPA/2003271718 - UGO AMEZ/SIPA / Pixpalace
Julie Urbach

Julie Urbach

L'essentiel

  • Le nombre de patients hospitalisés en réanimation continue de baisser dans la région.
  • Pour autant, le Covid-19 continue de circuler et a fait 314 victimes à l’hôpital depuis le début de l’épidémie.

Le cap, symbolique, a été franchi durant le week-end. Alors que l’épidémie de coronavirus ralentit depuis ces derniers jours en France, dans les Pays-de-la-Loire, les services de réanimation des hôpitaux de la région se vident petit à petit. Selon un décompte de l’Agence régionale de santé, 98 patients, âgés en moyenne de 64 ans, y étaient hospitalisés dimanche soir. Parmi ces malades se trouvent toujours 21 personnes d' Ile-de-France et quatre du Grand Est.

Pour autant, le Covid-19 continue de circuler et de faire des victimes avec 314 personnes qui ont perdu la vie à l’hôpital depuis le début de l’épidémie (et au moins 234 dans les établissements médico-sociaux de la région). C’est le département de la Loire-Atlantique qui compte le plus de décès (115). La Mayenne et la Vendée (27 et 30 décès) ont été davantage épargnés. Au total, 1.121 patients guéris ont pu rentrer chez eux.

« Les digues ont résisté »

En fin de semaine dernière, l’ARS espérait que le nombre de personnes hospitalisées en réanimation continuerait de baisser, afin d’arriver à un chiffre « le plus bas possible » pour la levée du confinement. « Les digues ont résisté », se félicitait le directeur Jean-Jacques Coiplet, alors qu’il n’y a pas eu de saturation des services hospitaliers en Pays-de-la-Loire, contrairement à d’autres territoires.

« Il faut évidemment continuer d’adopter les comportements adéquats et gestes barrières. Notre enjeu va être désormais la détection des cas pour casser les chaînes de contamination, indique l’ARS. Cela passera par des dépistages, l’identification des cas contact, et l’isolement des malades. » Un recensement des hôtels et places d’hébergement disponibles était en cours, ce week-end.