Conférence nationale du handicap : Macron promet que plus aucun enfant ne sera privé d’école à la rentrée

EDUCATION Le président de la République a déclaré que son objectif était que plus un seul enfant en situation de handicap ne se retrouve sans solution de scolarisation à la rentrée 2020

20 Minutes avec AFP
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Emmanuel Macron lors de la conférence nationale sur le handicap qui s'est tenue à l'Elysée à Paris, le 11 février 2020.
Emmanuel Macron lors de la conférence nationale sur le handicap qui s'est tenue à l'Elysée à Paris, le 11 février 2020. — GONZALO FUENTES / POOL / AFP

Objectif zéro enfant en situation de handicap déscolarisé. Ce mardi, Emmanuel Macron a promis lors de la Conférence nationale du handicap, que plus aucun enfant handicapé ne se retrouverait « sans solution de scolarisation » à la rentrée en septembre prochain.

« Nous ne devons jamais nous habituer à ce que des enfants en situation de handicap soient privés de la chance d’aller à l’école, de la joie d’apprendre et du bonheur de tisser des liens », a-t-il déclaré à l’Elysée, en présence de 500 acteurs du secteur.

11.500 accompagnants d’ici à 2022

Pour mener à bien cette action, le chef de l’Etat a annoncé l’embauche de 11.500 accompagnants d’ici à 2022. Selon lui, « le nombre d’enfants qui étaient en attente d’un accompagnant a été divisé par près de deux entre 2018 et 2019 », de 15.000 à 8.000 mais « on doit réussir à tomber à zéro ».

« Le vrai sujet est qu’on manque d’accompagnants » pour aider ces enfants à l’école, a-t-il regretté. Leur nombre a pourtant progressé de 55.000 en 2017 à 66.000 à la fin de l’année 2020, mais un trop grand nombre d’entre eux travaillent à « temps partiel ».

« Une philosophie nouvelle »

Le gouvernement était particulièrement attendu sur cette question de la scolarisation des enfants en situation de handicap.

Accompagné de son épouse, Brigitte, très impliquée sur le dossier du handicap, Emmanuel Macron a souligné que la politique du gouvernement était basée sur « une philosophie nouvelle » qui considère les personnes handicapées « comme des citoyens à part entière », qui « ont droit à une vie de dignité, une vie de liberté, une vie comme les autres au milieu des autres ».