... Et nous vous remercions de l'avoir suivi. La suite dès demain 7h pour la quatorzième journée de grève contre la réforme des retraites.
Grève du 17 décembre : 1,8 million de manifestants dans toute la France selon la CGT, 615.000 selon l'Intérieur
SOCIAL Revivez avec nous la treizième journée de mobilisation contre la réforme des retraites
L’ESSENTIEL
- L’ensemble des syndicats ont lancé un appel à la grève et à la manifestation, ce mardi, qui s’annonce très suivie. A Paris, le cortège s’élancera à 13h30 de la place de la République pour rejoindre Nation.
- Le trafic RATP et SNCF est toujours « très perturbé », ce mardi, avec huit lignes de métro fermées, 1 TGV sur 4 et 1 Transilien sur 5.
- Dans l’Education nationale, le ministère prévoit 25 % d’enseignants en grève, les syndicats 50 %.
- Fragilisé par des accusations de conflits d’intérêts, Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux retraites, a démissionné, ce lundi.
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Laure Cometti analyse dans ce papier comment le bras de fer entre syndicats et gouvernement n'est pas prêt de s'arrêter.
Romain Lescurieux, qui a suivi le cortège parisien, a posé la question aux lycéens et étudiants qui ont défilé ce mardi contre la réforme de la retraite. Un reportage à lire par là.
C'est Delphine Bancaud qui vous l'explique dans ce papier sur Réforme des retraites : Comment booster l’emploi des seniors en France ?
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a réclamé mardi «des indemnisations» pour les commerçants de la capitale, qui accusent une baisse conséquente de leurs chiffres d'affaires depuis le mouvement de grève.
«Il y a bien sûr tout ce qui concerne le chômage partiel pour pouvoir permettre à ces commerçants, à ces entreprises de passer le cap, de passer cette période de grève et de conflits. Et puis des indemnisations peut-être exceptionnelles», a-t-elle ajouté.
«C'est toujours catastrophique à Paris: non seulement plus aucun évènement, conférence, séminaire... ne va se tenir d'ici la fin de l'année, mais il y a un nouveau phénomène: nous n'avons plus du tout de réservations», avait alerté en début de semaine Franck Delvau, coprésident pour Paris et l'Île-de-France de l'Union des métiers et industries de l'hôtellerie (Umih), la principale organisation du secteur de l'hôtellerie-restauration.
Les leaders politiques Jean-Luc Mélenchon (LFI), Olivier Faure (PS) et Julien Bayou (EELV) ont appelé mardi le gouvernement à retirer sa réforme des retraites en pointant son manque de soutien social et politique ou son effondrement « moral » après la démission de Jean-Paul Delevoye.
Les trois hommes ont appelé en marge de la manifestation parisienne à un geste pour les fêtes de Noël, alors que plusieurs responsables de l’exécutif avaient auparavant exhorté les grévistes de la SNCF à une trêve pour les fêtes de fin d’année.
Il y a eu 1,8 million de manifestants dans toute la France, selon la CGT.
72.500 manifestants à Paris, selon Occurence. C’est nettement plus que le 10 décembre : lors de la dernière grande manifestation, l’agence indépendante avait comptabilisé 27.000 manifestants à Paris.
Selon notre informations, il y avait ce mardi 615.000 manifestants dans toute la France, dont 76.000 à Paris. Mardi dernier, le 10 décembre, ils étaient 339.000 dans toute la France, dont 31.000 à Paris
Entre 17.000 personnes, selon la préfecture, et 40.000 personnes, selon les syndicats, ont défilé ce mardi à Lyon, entre la Manufacture des Tabacs et Bellecour contre la réforme des retraites. Une mobilisation plus importante que lors de la journée d'action interprofessionnelle du 5 décembre, selon la CGT, marquée par la présence de nombreux étudiants, enseignants, cheminots, personnels hospitaliers, égoutiers ou encore avocats.
Entre 10.000 et 18.000 personnes ont défilé ce mardi dans les rues de Rennes contre la réforme des retraites. Une mobilisation supérieure à celle du 5 décembre. Notre reportage ici.
Plus de 360.000 personnes ont manifesté mardi contre la réforme des retraites dans plus de 80 villes hors Paris, selon un décompte provisoire de l'AFP réalisé à partir des chiffres communiqués par la police ou les préfectures.
Les principaux cortèges ont sans surprise défilé dans les plus grandes villes: ils étaient 20.000 à Marseille, 17.000 à Lyon et Toulouse, 14.000 à Nantes, 13.000 Bordeaux, 11.000 à Lille, 10.500 à Caen et Montpellier, 10.000 à Brest et Rennes.
Des milliers de personnes ont également marché dans les rues de Grenoble (9.000), Amiens (8.200), Clermont-Ferrand (7.800), Tours (7.800), Pau (7.100), Limoges (6.800), Bayonne (6.700), Perpignan (6.500) et Angers (6.000).
Voici les informations pour mercredi, selon les informations communiquées par la RATP:
- Les lignes 1, 14 et Orlyval fonctionneront normalement et toute la journée.
- Les lignes 4, 7, 8 et 9 seront assurées partiellement aux heures de pointe.
- La ligne 11 sera ouverte pour la pointe du matin et la ligne 3 pour la pointe du soir.
- Le RER A circulera à raison d’1 train sur 2 et le RER B à hauteur d’1 train sur 3 en heures de pointe.
- Le réseau Bus circulera avec 1 bus sur 2 en moyenne et le réseau Tramway fonctionnera avec 4 tramways sur 5 en moyenne.
«A l'arrivée du cortège place de la Nation, un black bloc s'est constitué», indique la préfecture de Paris. «Il a été immédiatement dispersé par les forces de l'ordre. 13 personnes ont été interpellées au cours de cette manœuvre. Un policier a été blessé».
Un «engin explosif artisanal» a été projeté au sol mardi à la mi-journée en direction de policiers qui sécurisaient la gare de Lille-Flandres et a explosé sans faire de blessé, a annoncé à l'AFP le directeur départemental de la Sécurité publique (DDSP) du Nord.
«Les policiers ont écarté les passants et se sont eux-mêmes écartés.
L'engin, une bouteille, a ensuite explosé sur le parvis de la gare sans faire de blessé», a déclaré à l'AFP Jean-François Papineau, en précisant qu'une enquête avait été ouverte par le procureur de la République de Lille.
Selon cette journaliste du Monde.
Plus de 250.000 manifestants étaient comptabilisés en milieu d'après-midi dans une cinquantaine de villes, selon des chiffres de la police et des préfectures comptabilisés par l'AFP.
La manifestation parisienne a réuni mardi 350.000 personnes, a affirmé la CGT à l'AFP. Ce chiffre est nettement supérieur à celui de la première journée interprofessionnelle, le 5 décembre, où la confédération avait comptabilisé 250.000 manifestants, et à celui du 10 décembre où elle en avait compté 180.000.
La préfecture de police n'a pas encore avancé de chiffres.
D'après nos informations, il s'agirait d'une allégorie de la justice blessée, oeuvre des travailleurs du Théâtre du Soleil.
La SNCF pourra transporter ce week-end tous les passagers ayant un billet dans les TGV pour le départ des congés de Noël, mais avec des changements d'horaires dans la moitié des cas, a assuré mardi la directrice générale de Voyages SNCF, Rachel Picard.
Quelque 53% des passagers auront leur train confirmé, 15% seront replacés dans un train partant le même jour, et les 32% restants devront échanger eux-mêmes leur billet pour une réservation le même jour et vers la même destination, a-t-elle détaillé.
« En temps normal, on fait 750 TGV par jour. Pour ce week-end, on aura entre 50 et 60 % des trains qui vont circuler. Néanmoins, on va pouvoir offrir une solution à la quasi totalité de nos clients », annonce Rachel Picard, directrice voyages de la SNCF.
Le Premier ministre a affirmé mardi sa «détermination totale» à mener à bien la réforme des retraites. «Ma détermination, celle du gouvernement, celle de l'ensemble de la majorité est totale», a-t-il lancé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. «Elle est totale sur la création de ce régime universel et sur la nécessité de faire prévaloir l'équilibre du système futur et la remise à l'équilibre du système actuel». «Le droit de se rendre à son travail doit être garanti», a aussi défendu le chef du gouvernement.
Blouses blanches et bleues, internes, infirmières, aides soignants ou étudiants en médecine manifestent mardi à Paris pour «sauver l'hôpital».
Le cortège, orchestre des «blouses brothers» en tête, a relié l'hôpital Lariboisière, près de la gare du Nord, à la place de la République, où s'est élancée la manifestation contre la réforme des retraites.
Et oui, ça parait logique.
Avant même les chiffres de fin de journée, Jean-Luc Mélenchon a sa petite idée sur l'ampleur de la mobilisation.
Pour suivre la marche lilloise, suivez notre journaliste François Launay.
Romain Lescurieux nous fait profiter de la bande-son du cortège. Du Renaud, du Gala et du plus traditionnel.
A ce stade, cinq personnes ont été interpellées dans la capitale, a indiqué la préfecture de police à 20 minutes.
C'est plus que la manifestation du 5 décembre, rappelle notre journaliste sur place.
Et notre journaliste, Romain Lescurieux, le suit et peut se faire suivre sur Twitter.
Ces coupures d’électricité « en Gironde et à Lyon sont bien liées à la grève » et s’inscrivent dans « la bagarre » contre le projet du gouvernement qui doit « prendre ça comme un premier avertissement » car « il s’expose à des coupures plus massives », a déclaré Francis Casanova, délégué syndical central CGT chez RTE, gestionnaire du réseau électrique haute tension. Selon RTE, près de 50.000 foyers ont été privés de courant en Gironde dans la nuit de lundi à mardi, puis 40.000 foyers à Lyon mardi matin.
Edouard Philippe a déclaré mardi devant les députés LREM qu’il était « raisonnablement optimiste » sur la capacité de s’entendre avec les syndicats mobilisés contre la réforme des retraites, estimant qu’il faudrait évaluer « la dynamique » des manifestations du jour, ont rapporté des participants.
Le Premier ministre doit recevoir les organisations syndicales et patronales représentatives pour des réunions bilatérales mercredi à partir de 14h30, suivies d'une «multilatérale» jeudi à 16h. Ces discussions visent à trouver le chemin d'une sortie de crise avant Noël. Il a cité « quatre sujets » mis sur la table dès jeudi par les syndicats, comme par le gouvernement la veille : le minimum contributif, les fins de carrière, la pénibilité et les conditions de transition pour les fonctionnaires et les régimes spéciaux.
Un millier de blouses blanches et bleues, médecins, internes, infirmières ou encore aides-soignantes défilaient mardi à Paris pour réclamer davantage de moyens et d’effectifs et « rester visibles ».
Derrière une banderole clamant « Hôpital public en urgence vitale », le cortège est parti à la mi-journée de l’hôpital Lariboisière (Xe arrondissement) en direction de République. Ils ont été rejoints, puis dépassés par un cortège de cheminots opposé à la réforme des retraites et venu de la Gare du nord. Pourquoi ce mouvement ? On vous l'explique par ici.
Selon notre journaliste Frédéric Brenon, entre 15.000 (selon la préfecture) et 25.000 personnes (selon les syndicats) ont défilé ce mardi matin dans les rues de Nantes. Une mobilisation quasiment identique à celle du 5 décembre. Pas de débordements notables, pour le moment.
Près de 50.000 foyers ont été privés d'électricité en Gironde dans la nuit après un acte malveillant et 40.000 à Lyon dans la matinée à la suite d'une coupure qui serait également volontaire et liée à la grève, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
En Gironde, «il y a eu un acte de malveillance sur deux postes à haute tension (Cissac et Masquet). Au plus fort de la coupure, on a eu 50.000 foyers coupés et les derniers foyers ont été réalimentés au bout de 1h30», a indiqué RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension. Les matériels ont été mis hors tension sans dégradation, a précisé RTE, qui va porter plainte.
Au treizième jour de grève, nos lecteurs qui travaillent à distance commencent à se lasser. Manque d’interactions, de moments conviviaux avec les collègues, sentiment d’être moins efficaces… Ils le racontent ici.
La mobilisation contre la réforme des retraites était en forte hausse mardi matin à la SNCF, où un tiers des cheminots (32,8 %) étaient grévistes (après 11,2 % lundi), et 75,8 % des conducteurs (61 % lundi), a annoncé la direction.
Parmi les personnels indispensables à la circulation des trains, 59,2 % des contrôleurs et 34 % des aiguilleurs étaient en grève (contre respectivement 41 % et 17,3 % lundi), au 13e jour consécutif du mouvement. En progression, ces taux sont néanmoins inférieurs à ceux enregistrés au matin du premier jour de cette grève illimitée, le 5 décembre, quand plus d’un cheminot sur deux (55,6 %) avait cessé le travail (85,7 % des conducteurs, 73,3 % des contrôleurs, 57 % des aiguilleurs), d’après la direction.
La nouvelle journée de mobilisation dans l'éducation contre la réforme des retraites se traduit mardi par un taux de grévistes de 25,05% dans le primaire et de 23,32% dans le secondaire (collèges et lycées) selon le ministère, et de respectivement 50% et 60% d'après les syndicats, rapporte l'AFP.
Le mouvement est plus fort en Ile-de-France et notamment à Paris, où le ministre, Jean-Michel Blanquer, disait s'attendre mardi matin à 58% de grévistes dans les écoles. «A trois jours des vacances de Noël, c'est une très forte mobilisation qui traduit le niveau d'exaspération des enseignants», a déclaré à l'AFP Régis Metzger, co-secrétaire général du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire.
«Il n'y a eu aucun manquement de la part» des services du gouvernement dans l'affaire de la démission de Jean-Paul Delevoye, a assuré à l'AFP l'entourage du Premier ministre, soulignant que le haut-commissaire aux retraites n'avait pas informé le gouvernement de son activité rémunérée.
Comme tous les ministres, il a été informé de «l'impossibilité de cumuler son activité avec une quelconque activité professionnelle» par le secrétaire général du gouvernement (SGG) mais il ne lui a pas fait part d'un «quelconque cumul» alors qu'il travaillait pour un think thank, selon cette source.
D'après ce journaliste du Monde sur place.
Vous pouvez suivre le cortège sur le twitter de notre journaliste Mathilde Ceilles, par ici
Notre journaliste Julie Urbach est présente à la manifestation à Nantes. Le cortège s'élance, avec les cheminots en tête.
Toutes les lignes vont désormais circuler normalement. Des déviations sont à prévoir jusqu'à 14h dans le centre-ville en raison de la manifestation, assure notre journaliste sur place.
Voici la vidéo de notre journaliste sur place.
La France est «retombée» avec le mouvement de grèves contre la réforme des retraites «dans la préhistoire des relations sociales», preuve que «notre démocratie sociale est malade», a regretté mardi Gilles Le Gendre, patron des députés LREM.
D'après le syndicat, «65% des personnels de l'Education nationale» sont en grève ce mardi. C'est la «3ème grève majoritaire dans le second degré en 2 semaines», assure le SNES-FSU.
Une invitation à la prudence: Les accidents de deux-roues (scooters, trottinettes et vélos) ont augmenté de 40% à Paris depuis le début de la grève, a indiqué à l'AFP la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). «Nous sommes intervenus 600 fois du 5 décembre au 14 décembre, contre 450 fois sur la même période l'année dernière», a précisé le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte-parole de la BSPP qui couvre la capitale et les trois départements de la petite couronne (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Hauts-de-Seine).
La police a essayé de débloquer un dépôt RATP de Pleyel (Saint-Denis) d'après le député insoumis Eric Coquerel. «Bilan du «déblocage»: lacrymos, 1 nez cassé, 2 syndicalistes arrêtés», a tweeté Jean-Luc Mélenchon.
C'est la réponse que vous attendez tous aujourd'hui. Des trains circuleront-ils pour les fêtes? «Je le souhaite (...) Mais la CFDT n'est ni une secte, ni une armée (...) malheureusement, je n'en suis pas sûr» affirme sur LCI Laurent Berger, de la CFDT, qui n'aura visiblement pas le dernier mot sur cette question.
L'ancienne ministre des Affaires sociales et de la Santé de Hollande, Marisol Touraine demande dans les Echos «d'abandonner l'âge pivot». La mesure «brouille le sens de la réforme. Et c'est une mesure injuste pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes, ou travaillé durement. L'exécutif doit faire les gestes qui permettront aux syndicats, notamment réformistes, de se retrouver autour de la table».
Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a assuré mardi que le gouvernement était défavorable à la hausse des cotisations suggérée par le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, dans le cadre de la réforme des retraites.
« Est-ce qu’il faut augmenter les cotisations ? Nous ne sommes pas favorables à ça », a affirmé le ministre sur BFMTV et RMC. « Une augmentation de cotisations, c’est moins de pouvoir d’achat pour les salariés et plus de charges pour les patrons, ça tuerait l’économie », a-t-il ajouté.
La liste des trains maintenus ou annulés ce week-end sera annoncée à 15 heures par la SNCF, a affirmé la compagnie à nos confrères de Franceinfo.
A Lyon plusieurs lignes de bus ne circulent pas ce mardi matin sur le réseau TCL alors qu’aucune perturbation n’était prévue, nous rapporte notre journaliste sur place. Selon Keolis, des manifestants « extérieurs » ont bloqué ce matin le dépôt de bus de la Soie à Villeurbanne, empêchant la sortie des bus. La police a été appelée sur place. Les perturbations qui concernent une dizaine de lignes, dont plusieurs lignes fortes, pourraient durer une grande partie de la matinée.
Le gouvernement, « responsable » du conflit social en cours autour de la réforme des retraites, doit prendre « des mesures » à destination des entreprises qui souffrent des grèves, a estimé mardi Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR. « Les Français ne s’y trompent pas : le gouvernement est responsable de ce désordre », a-t-il affirmé sur RTL, soulignant que « dans les sondages ils pointent cette responsabilité ».
Après déjà une perte d’activité fin 2018 en raison de la crise des « gilets jaunes », « les commerçants, restaurateurs, hôteliers, pour certains sont au bord de difficultés économiques. Le gouvernement doit se bouger et prendre des mesures, par exemple l’étalement des charges Urssaf des entreprises menacées », a demandé Bruno Retailleau.
Dans un entretien paru mardi dans La Croix, le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, suggère une hausse des cotisations afin d’éviter l’âge d’équilibre que le gouvernement souhaite introduire dès 2022 dans le cadre de sa réforme des retraites. « L’âge d’équilibre est totalement injuste, car il pénalise les gens qui ont commencé à travailler tôt », souligne le secrétaire général du premier syndicat français.
Selon le projet du gouvernement, cet âge pivot doit atteindre 64 ans en 2027 afin d’encourager, grâce à un dispositif de bonus-malus, l’allongement des cotisations et ainsi garantir l’équilibre des comptes. Pour Laurent Berger, « il y a d’autres solutions de court terme, une hausse des cotisations, par exemple. Pourquoi est-ce tabou d’en parler, alors qu’il paraît tellement évident de demander à ceux qui ont rempli leur contrat de travailler plus longtemps ? ».
« L’objectif est bien d’avoir le maximum de trains disponibles et de pouvoir permettre à plus de 50 % des Français qui souhaitent se déplacer de le faire. (…) L’ensemble des Français qui ont un billet auront un train garanti. La SNCF a régulé les réservations de manière à s’assurer que les gens qui réservent un billet puissent monter dans les trains », a déclaré le secrétaire d’Etat, Jean-Baptiste Djebbari, présent au siège de la SNCF.
« Ce qui rassemble tous les gens c’est le retrait de la réforme », a déclaré Alexis Corbière, député de La France insoumise sur CNews, ajoutant : « Il y a une colère très forte qui monte dans le pays, presque une rage de la part de beaucoup de salariés ».
« Cette trêve est indispensable, je suis inquiète de l’état d’exaspération et de fatigue des Français, notamment en région parisienne (…). Faire une pause n’empêche pas de négocier », a déclaré Agnès Buzyn, la ministre la Santé, ce mardi sur France Inter.
Si les membres du gouvernement doivent être « irréprochables », « beaucoup des affaires qui sont reprochées aux uns et aux autres n’ont pas été jugées », a estimé Agnès Buzyn, interrogée sur le cas de Jean-Paul Delevoye. « Aujourd’hui, on traite les gens comme s’ils étaient coupables », a-t-elle ajouté.
Selon la préfecture de police de Paris, neuf dépôts de bus ont été débloqués par les forces de l’ordre, ce mardi matin.
Avec 308 kilomètres de bouchons en région parisienne, à 8 heures, la situation « presque » normale, selon Sytadin.
Comme tous les matins depuis 13 jours, notre journaliste Delphine Bancaud fait le point sur les transports parisiens. Aujourd’hui encore, il faut s’armer de patience.
C’est la question qui vous brûle les lèvres. La SNCF devrait y répondre ce mardi. La SNCF va présenter son plan de transport pour les fêtes de Noël. « La SNCF présentera mardi le plan de transport qu’elle pourra assurer pour ces fêtes avec l’objectif d’avoir une offre de train pour tous ceux qui ont d’ores et déjà acheté un billet », a expliqué la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, ce lundi.
L’entreprise ferroviaire doit informer individuellement mardi les usagers sur le maintien ou l’annulation de leur train pour le premier week-end des vacances.
Edouard Philippe a invité les organisations syndicales et patronales représentatives pour des réunions bilatérales de travail sur la réforme des retraites, ce mercredi à partir de 14h30, au lendemain d’une nouvelle journée de mobilisation, a annoncé lundi Matignon.
Jeudi, le Premier ministre « les réunira toutes ensemble lors d’une multilatérale » à 16 heures. Il recevra ensuite « en fin d’après-midi les dirigeants des entreprises publiques de transport pour faire le point sur le résultat des discussions engagées à la SNCF et à la RATP », a précisé Matignon.
Selon nos confrères du Monde, le secrétariat général du gouvernement était au courant du cumul de rémunérations de Jean-Paul Delevoye.
Entre 25 et 50 % des enseignants devraient faire la grève, ce mardi, selon les estimations respectives du ministère de l’Education nationale et du Snuipp, le principal syndicat du primaire. À Paris, 178 écoles sur 650 resteront fermées, ce mardi.
Le morceau de Mariah Carey, All I Want for Christmas Is You, s’est hissé pour la première fois en tête des ventes de singles aux Etats-Unis lundi, quasiment 25 ans jour pour jour après sa sortie. De quoi vous donner un peu de baume au coeur sur votre trajet.
Pour « éviter tout risque supplémentaire de saturation », la RATP a annoncé la fermeture de la station Châtelet sur la ligne 11.
La ligne 11 reste ouverte entre Mairie des Lilas et Hôtel de Ville jusqu’à 9h30.
Sans grande surprise, il y a déjà près de 225 kilomètres d’embouteillages cumulés en région parisienne, contre 175 en moyenne à cette heure-là, annonce Sytadin.
Les compagnies aériennes appelées à réduire de 20 % leurs vols au départ et à l’arrivée d’Orly. La direction générale de l'Aviation civile conseille aux voyageurs « de se rapprocher de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol ».
Pas de panique, on vous résume les perturbations à prévoir. La direction SNCF a indiqué que seuls1 TGV sur 4 et 1 Transilien sur 5 « en moyenne » circuleront. Il y aura trois liaisons TER sur dix, « essentiellement » assurées par autocars. Seulement 5 % des trains Intercités circuleront. Le trafic international sera « perturbé ».
Côté RATP, huit lignes de métro resteront encore fermées. « Compte tenu du fort risque de saturation du réseau – notamment sur le pôle de Châtelet-Les Halles – et des manifestations prévues, la RATP invite tous les voyageurs qui en ont la possibilité à différer leurs déplacements » précise le groupe sur Twitter.
Installez-vous confortablement, nous allons suivre de très près cette treizième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.