Grève du 5 décembre : Incendie volontaire sur la ligne TGV Lyon-Marseille
SABOTAGE Les rares TGV circulant entre Paris et Marseille étaient détournés jeudi après le sabotage dans la Drôme d’une ligne alimentant les trains
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Les rares TGV circulant entre Paris et Marseille étaient détournés jeudi sur la voie classique après le « sabotage », selon le préfet de la Drôme, d’une installation électrique alimentant la ligne à grande vitesse au niveau de la commune de Chabrillan (Drôme).
Le préfet Hugues Moutouh a fait le lien avec la journée de mobilisation contre la réforme des retraites : « Il n’est pas possible de tolérer les actes de sabotage au nom de revendications sociales ou protestations syndicales », a-t-il déclaré dans un communiqué.
« Des voyous »
Pour le représentant de l’Etat, cette dégradation est le fait « de voyous » qui « mettent en danger la sécurité des personnes ».
Je tiens à condamner de la façon la plus ferme les actes de sabotage des câbles électriques alimentant la ligne LGV dans le secteur de Chabrillan. @Gendarmerie_026 est sur place. Ces actes qui mettent en danger la sécurité des personnes sont le fait de voyous et punis par la loi.
— Préfet de la Drôme (@Prefet26) December 5, 2019
Dans un tweet, la députée LREM de la Drôme Célia de Lavergne a également condamné la destruction de la ligne d’alimentation du TGV.
« Toute contestation peut et doit se manifester dans l’exercice du droit de grève mais pas via ces actes malveillants. Et qui va payer au final ? Les voyageurs ! Inacceptable », a-t-elle lancé.
Je condamne fermement la destruction de la ligne d’alimentation du TGV à Chabrillan.
— Célia de Lavergne (@CdLavergne) December 5, 2019
Toute contestation peut et doit se manifester dans l’exercice du droit de grève mais pas via ces actes malveillants.
Et qui va payer au final ? Les voyageurs ! Inacceptable ! https://t.co/AJxV0pSNwT
Incendie volontaire
Selon un porte-parole de SNCF, un incendie volontaire s’est déclaré jeudi « de bonne heure sur une installation de sécurité qui a donc coupé l’alimentation électrique de la voie ».
Pompiers, gendarmerie et techniciens de la SNCF sont sur place. La SNCF, qui affiche sa « tolérance zéro envers ces actes de malveillance », va porter plainte « dès aujourd’hui ». « Nous sommes encore en phase de diagnostic et il n’est pas possible de donner un délai pour un retour à la normale », a ajouté le porte-parole ?