Femme retrouvée morte une rivière: Les enquêteurs s'éloignent de l'hypothèse criminelle

ENQUETE L’autopsie a conclu que les lésions constatées sur le visage de la victime n’avaient pas été causées par un objet tranchant

Caroline Girardon
Un gendarme. illustration.
Un gendarme. illustration. — E. Frisullo / 20 Minutes

Son corps avait été retrouvé mercredi dans la Drac à Fontaine, près de Grenoble. La blessure que la victime présentait à la tête avait d’abord orienté les enquêteurs vers l’hypothèse criminelle. Une thèse finalement levée, a indiqué jeudi soir le parquet.

« L’autopsie conclut que les lésions constatées sur le visage n’ont pas été causées par un objet tranchant et que les traces trouvées sur le corps ne sont pas l’intervention d’un tiers », révèle Eric Vaillant, le procureur de Grenoble.

La victime souffrait de schizophrénie

Les parents de la jeune femme s’étaient par ailleurs présentés à la gendarmerie le jour même afin de signaler la disparition de leur fille, partie le matin du domicile. Ils avaient indiqué qu’elle était schizophrène et bipolaire.

« Si l’hypothèse criminelle évoquée dans un premier temps semble s’effacer, des vérifications vont se poursuivre pour établir les circonstances exactes du décès », conclut le procureur.

Le corps de la jeune femme, qui était habillée, avait été aperçu, échoué sur un îlot par plusieurs passagers du tramway passant au-dessus de cette rivière, entre Fontaine et Grenoble.