Nantes: Des trottinettes en libre-service débarquent, la métropole demande leur retrait

MOBILITE Depuis ce week-end, des trottinettes à louer via l'appli Wind ont fleuri sur les trottoirs nantais

Julie Urbach
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Des trottinettes Wind en libre-service sur l'île de Nantes
Des trottinettes Wind en libre-service sur l'île de Nantes — J. Urbach/ 20 Minutes

Elles débarquent dans de nombreuses grandes villes de France, et désormais à Nantes… mais pour quelques heures seulement. Depuis ce week-end, des dizaines de trottinettes en libre-service (à débloquer via une appli mobile) ont fleuri sur les trottoirs nantais. Ce lundi matin, une poignée de ces engins électriques étaient encore accessibles sur l'île de Nantes, par exemple. Mais Nantes métropole compte demander à la société allemande Byke Mobility (qui exploite les trottinettes Wind), de rapidement les retirer, a appris 20 Minutes.


Car la métropole, qui dénonce une installation sauvage, assure avoir été mise devant le fait accompli. Les services auraient découvert la présence de ces trottinettes comme le grand public, dans la journée de dimanche. Or, la métropole dit vouloir attendre une loi autour du phénomène du free-floating pour envisager le déploiement de ce type d’offre. «Toutes les trottinettes ont été récupérées et stockées à titre conservatoire», indique la ville, ce lundi soir.

«Notre arrivée à Nantes s'inscrit dans une démarche coopérative avec une solution de micro-mobilité à laquelle les habitants adhérent réellement, réagit de son côté la start-up. Nous espérons donc pouvoir continuer à proposer notre service.»

Déjà un précédent avec des vélos

Le même scénario s’était produit en octobre dernier avec la société Pony Bikes, qui avait tenté d’imposer ses vélos en libre-service sur l’espace public. « Nous ne sommes pas favorables à ce système qui encombre l’espace public. Au bout de quelque temps, ça devient l’anarchie puisque l’usager peut laisser son vélo où il veut. C’est aussi une concurrence déloyale pour notre service de location​ organisé et de qualité [Bicloo] », justifiait alors Thomas Quéro, adjoint au maire de Nantes.