Christ qui «dab» et croix en excréments... Plusieurs églises catholiques profanées en quelques jours
DÉGRADATIONS En seulement quelques jours, plusieurs églises à Dijon, Nîmes, dans le Tarn et les Yvelines, ont été prises pour cible et ont subi des dégradations…
- Quatre édifices religieux catholiques ont été victimes de profanation cette semaine.
- Les actes ont eu lieu à Nîmes, Dijon, Houilles et Lavaur
- Ces profanations ont été dénoncées par plusieurs membres de la communauté catholique
Trois églises et une cathédrale en une semaine. Sur Twitter ce samedi, le diocèse de Dijon a exprimé sa tristesse suite à la profanation de la paroisse Dijon-Notre-Dame, photos à l’appui. « Tôt ce samedi matin, peu après l’ouverture de l’église Notre-Dame de Dijon vers 7h30, un individu est entré dans l’édifice, a commis des dégradations dans le chœur de l’église avant d’ouvrir le tabernacle et de répandre les hosties sur le maître-autel », détaille le diocèse sur son site internet.
Ce n’est pas la première fois cette semaine qu’un lieu de culte religieux catholique est pris pour cible. Lundi 4 février, c’est l’église Saint-Nicolas de Houilles dans les Yvelines qui était prise pour cible comme le rapporte Le Parisien. La statue en terre cuite de la Vierge à l’enfant a été retrouvée au sol, complètement brisée. « C’est la troisième fois en dix jours qu’un ou des auteurs commettent des dégradations », a indiqué le père de l’église au quotidien.
Christ qui dab et croix en excréments
Le lendemain, la cathédrale de Lavaur dans le Tarn était touchée elle aussi. La Dépêche du Midi rapporte qu’une nappe et la crèche qui s’y trouvait ont été brûlées, que le bras d’une statue du Christ a été tordu pour lui faire faire un « DAB » et qu’une croix a également été retrouvée au sol dans la chapelle Philomène.
Quelques jours plus tard, un lycéen de 17 ans a reconnu être l'auteur des faits et s’est rendu, en compagnie de ses parents, à la gendarmerie de Lavaur pour avouer ces incivilités. Il s’agirait davantage d’une bêtise d’ado que d’un acte à portée religieuse.
Le mercredi 6 février, l’AFP rapporte que dans l’église Notre-dame-des-Enfants à Nîmes, un tabernacle a été cassé, des hosties dispersées sur le sol. Comme le rapporte La Gazette de Nîmes sur Twitter, les auteurs des dégradations ont également dessiné une croix sur un mur intérieur de l’édifice avec des excréments.
Sur Twitter, le médiatique Abbé Grosjean a dénoncé ces actes. « Cette violence est grave : elle atteint des lieux de cultes, lieux de paix pour tous ; elle blesse beaucoup de croyants dans leur foi. »