«Gilets jaunes»: 55% des Français favorables à la poursuite du mouvement

SONDAGE L’augmentation du pouvoir d’achat arrive en tête des priorités des personnes interrogées…

20 Minutes avec AFP
Des "gilets jaunes" défilent à Toulouse, le 30 décembre 2018.
Des "gilets jaunes" défilent à Toulouse, le 30 décembre 2018. — SIPA

Une majorité de Français (55 %) souhaite toujours que le mouvement des «gilets jaunes» se poursuive, selon un sondage Odoxa Dentsu consulting publié jeudi. Un chiffre en baisse par rapport aux semaines précédentes. 45 % des personnes interrogées souhaitent au contraire que le mouvement s’arrête, soit un point de moins que lors d’une précédente enquête début décembre.

En ce début d’année, Emmanuel Macron devra retrouver en priorité « la confiance et de la crédibilité auprès des Français » pour 63 % d’entre eux, « prouver qu’il est parvenu à baisser les impôts et à améliorer le pouvoir d’achat » (55 %) et « mettre un terme à la crise des "gilets jaunes" » (48 %), selon cette enquête pour Le Figaro et France Info.

L’augmentation du pouvoir d'achat (54 %) s’inscrit en effet en tête des priorités des Français, qui veulent également voir « diminuer la pauvreté et la précarité en France » (45 %) et « baisser le niveau des impôts et des taxes » (41 %).

Seuls 25 % des Français « satisfaits » de l’action du gouvernement

La baisse du chômage, régulièrement en tête des préoccupations des Français, est cette fois reléguée au quatrième rang des priorités (32 %).

Avec la crise des « gilets jaunes » la confiance dans le gouvernement s’est effondrée : seuls 25 % des Français interrogés se disent « satisfaits » de l’action du gouvernement depuis l’élection d’Emmanuel Macron, soit 15 points de moins qu’en avril. 75 % (+16) se déclarent en revanche « mécontents ».

Bien qu’en nette baisse, Jean-Yves Le Drian (34 %, -4) reste en tête des ministres dont les Français ont une bonne opinion, dans un classement où seule la ministre de la Santé Agnès Buzyn est pointée à la hausse (21 %, +4).

Enquête réalisée en ligne les 2 et 3 janvier auprès de 1.004 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.