«Gilets jaunes»: Empêchés de travailler lors de «l'acte 2», des employés de SFR priés de poser un jour de congé

MANIFESTATION La direction a dû fermer la boutique parisienne une heure et demie après son ouverture en raison des heurts…

C. Ape.
— 
Une boutique SFR - Illustration
Une boutique SFR - Illustration — ERIC PIERMONT / AFP

Les « gilets jaunes » ont quelque peu perturbé le travail de certains employés chez SFR lors des différentes manifestations, notamment les salariés travaillant à la boutique des Champs-Elysées, à Paris. Comme l’indique Franceinfo, le 24 novembre, lors de l'« acte 2 », la direction a dû fermer la boutique parisienne une heure et demie après son ouverture en raison des heurts.

La direction demande alors aux salariés devant venir travailler l’après-midi, soit sept personnes, de ne pas se présenter.

Des employés priés de poser une journée de congé

Deux jours plus tard, les salariés concernés sont priés de poser un jour de congé, indique FranceInfo, citant le syndicat SUD. « Si on vous demande de rester chez vous parce que, suite à un mouvement des "gilets jaunes", on décide de fermer le magasin, on ne peut pas vous dire deux jours après de poser un congé. Si l’employeur ne fournit pas de travail à son salarié, ce n’est pas parce qu’il ne fournit pas de travail qu’il ne doit pas le rémunérer ou lui demander de poser un congé par la suite », explique Antony di Ponzio, représentant syndical SUD chez SFR, à Franceinfo.

« Tu perds ta journée de business et tu dois poser un congé payé. Tu ne peux pas être perdant sur tous les tableaux », explique-t-il. Le syndicat souligne par ailleurs que SFR pourrait demander à l’Etat de recourir au chômage partiel dans de telles situations. La direction de l’opérateur téléphonique, contactée par Franceinfo, n’a pas répondu à ses sollicitations.