«Gilets jaunes»: Benjamin Griveaux dénonce un «visage raciste et putschiste» derrière les violences
ACTE 6 L’exécutif a pointé du doigt, à plusieurs reprises, les groupes d’ultradroite qui ont participé à des violences lors des journées de manifestations des « gilets jaunes » ...
Derrière les violences qui ont marqué l’acte 6 des « gilets jaunes » ce samedi, il y a « un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste », a dénoncé dans un tweet Benjamin Grivaux. le porte-parole du gouvernement a notamment fustigé le fait qu'« on lynche » des policiers, après la prise à partie de motards de la police par des manifestants sur les Champs-Elysées.
Benjamin Grivaux faisait également référence à des images sur des réseaux sociaux d’une vingtaine de « gilets jaunes » entonnant devant le Sacré-Cœur « la quenelle de Dieudonné » sur le chant des Partisans, allusion au polémiste Dieudonné M’Bala M’Bala, condamné plusieurs fois pour des propos racistes et antisémites.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a lui aussi fustigé « certains (qui) continuent à venir manifester, animés par la haine des institutions ». Dans un autre tweet, il a salué « une attitude exemplaire face à des attaques inqualifiables ». Il y reprend une vidéo des incidents entre les motards pris à partie et des manifestants.
La mobilisation des « gilets jaunes » a fortement baissé lors de cet acte 6
L’exécutif a pointé du doigt, à plusieurs reprises, les groupes d’ultradroite qui ont participé à des violences lors des journées de manifestations des « gilets jaunes » depuis le 17 novembre.
Pour rappel, pour son acte 6 à trois jours de Noël, la mobilisation des « gilets jaunes » a fortement baissé samedi, de près de moitié par rapport à la semaine précédente, avec près de 40.000 participants dans divers défilés, barrages routiers et blocages aux frontières.