VIDEO. Marseille : Fermeture d’une école «clandestine» considérée comme «salafiste»
EDUCATION Une école « clandestine » considérée comme « salafiste » a été fermée dans les quartiers Nord de Marseille…
- A Marseille, une vingtaine d’élèves était scolarisée dans une école clandestine considérée comme « salafiste ».
- Cette école a été fermée selon le ministre de l’Education nationale, qui veut lutter contre cet « endoctrinement ».
L’annonce a été faite par le ministre de l’Education nationale lui-même, sur BFMTV. Une école « clandestine » de Marseille considérée comme « salafiste » a été fermée, selon les déclarations de Jean-Michel Blanquer.
« C’est une école clandestine qui ne correspond pas aux règles que nous avons fixées depuis le mois de juillet dernier » durcissant le régime des écoles privées hors contrat pour éviter les dérives, a déclaré le ministre sur BFMTV. « Ce n’est pas la première et ce n’est pas la dernière », a-t-il ajouté, promettant d’autres fermetures dans les semaines à venir.
Une vingtaine d’élèves
Ce « regroupement d’élèves », déclarés chacun « sous le régime de la scolarisation à domicile », n’avait pas été ouvert de façon « régulière », a indiqué le rectorat d’Aix-Marseille, précisant que « le procureur de la République a été saisi ».
Située dans le 14e arrondissement de Marseille, cette « école clandestine » accueillait une « petite vingtaine » d’élèves, selon le ministre. « Désormais, lorsqu’une école peut poser un problème notamment du point de vue de l’ordre public ou du point de vue du respect des règles de base de l’Education nationale, […] nous nous sommes mis en situation de pouvoir la fermer ».
Des enfants endoctrinés selon le ministre
Dans le cas présent, « il y a eu un mensonge » sur la situation des enfants : « tous les matins, ils étaient accompagnés dans ce lieu qui ne ressemble pas à une école, qui est un groupe de salles », a-t-il poursuivi. « Ces enfants seront rescolarisés dans des écoles publiques, leurs familles seront reçues ».
« Nous ne voulons pas que des enfants se fassent endoctriner de cette façon-là », a déclaré le ministre, jugeant qu’il s’agissait d’un « phénomène de société ». La loi durcissant le régime des écoles libres hors contrat était notamment destinée à lutter contre « l’embrigadement » d’élèves par l’islam radical et à trouver « un juste équilibre entre liberté d’enseignement et protection des enfants ».