Financement de la dépendance: Va-t-on vers un deuxième jour férié travaillé et non payé?

ANNONCE Emmanuel Macron s'est dit favorable à la mise en place de cette mesure lors de son interview sur BFMTV dimanche...

L.Br. avec AFP
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Emmanuel Macron lors de son interview sur BFMTV, le 15 avril 2018.
Emmanuel Macron lors de son interview sur BFMTV, le 15 avril 2018. — Blondet Eliot-POOL/SIPA

Après la Pentecôte, y aura-t-il bientôt un deuxième jour de solidarité sur le calendrier des actifs ? Emmanuel Macron n’est « pas contre », a-t-il déclaré sur BFMTV dimanche. Quelques jours plus tôt, c’est la ministre de la santé Agnès Buzyn qui avait évoqué l’idée.

Interrogé sur le financement de la dépendance, Emmanuel Macron a considéré dimanche qu’une deuxième journée travaillée non-payée était « une piste intéressante » et qu’il n’était « pas contre » cette idée.

« Est-ce que ça a bien marché la dernière fois ? Je ne suis pas contre, je pense que c’est une piste intéressante, il faut le regarder », a-t-il ajouté, en estimant que « ça pouvait être une option ».

Une option étudiée par le gouvernement

Cette déclaration intervient trois jours après celle de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui estime que cette deuxième journée travaillée mais pas payée fait partie des options étudiées par le gouvernement.

La première journée avait été instaurée après la canicule de 2003, qui avait vu mourir près de 20.000 personnes âgées. Elle permet de financer les besoins du million de personnes dépendantes en France, soit 30 millions d’euros.