VIDEO. Affaire Grégory: La défense des époux Jacob affirme avoir trouvé des alibis dans le dossier

JUSTICE L’avocat de Marcel Jacob a épluché attentivement les procès-verbaux de l’époque…

D. D. avec AFP
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Dijon (Côte d'or), le 20 juin 2017. Des gendarmes escortent Marcel Jacob, le grand-oncle de Grégory, à sa sortie de la cour d'appel.
Dijon (Côte d'or), le 20 juin 2017. Des gendarmes escortent Marcel Jacob, le grand-oncle de Grégory, à sa sortie de la cour d'appel. — PHILIPPE DESMAZES / AFP

Les avocats des époux Jacob ont affirmé ce mercredi avoir déterré dans le dossier de l’affaire Grégory des alibis prouvant que leurs clients étaient au travail il y a près de 33 ans, au moment de l’enlèvement et du meurtre du jeune garçon.

 

 

« C’est la pierre tombale du dossier » en ce qui concerne mon client, a assuré Me Stéphane Giuranna, avocat de Marcel Jacob, confirmant ses déclarations à Vosges Matin. « On me dit depuis le départ qu’il y a un flou dans l’alibi, or j’ai retrouvé le petit détail qui avait été vérifié auprès de leur employeur : il y a un alibi clair, net, vérifié 96 heures après les faits. »

Une mention manuscrite pourrait innocenter Marcel Jacob

Me Giuranna précise avoir découvert, parmi les milliers de page du dossier, une mention manuscrite innocentant selon lui son client : sur un tableau réalisé par les enquêteurs en novembre 1984, à côté de l’alibi de Marcel Jacob, serait écrit à la main « vérifié auprès de l’employeur ».

Son épouse, Jacqueline Jacob, a aussi « toujours indiqué à la justice » avoir été au travail « l’après-midi jusqu’à 21 heures » le jour de la mort de Grégory, a affirmé de son côté son avocat, Me Alexandre Bouthier.

En pleine réunion syndicale

Jacqueline Jacob aurait aussi participé avec son mari à une réunion syndicale jusqu’à 17 heures, sa présence étant attestée, selon l’avocat, par un procès verbal saisi par les gendarmes lors de perquisitions au domicile du couple en juin dernier.

Les deux septuagénaires, jamais inquiétés jusqu’alors, ont été interpellés mi-juin. Leur arrestation surprise avait relancé cette affaire non élucidée depuis la découverte du garçon de 4 ans, pieds et poings liés dans les eaux de la Vologne, le 16 octobre 1984.