Hérault: Poursuivie pour avoir tué au couteau le chien qui venait de dépecer son chat
FAITS DIVERS La propriétaire a tenté de défendre son chat avec une chaussure et un balai, avant d'attraper un couteau...
De retour chez elle après être sortie pour faire des courses, cette habitante de la petite commune de Saint-Jean-de-la-Blaquière (Hérault) ne s'attendait certainement pas à découvrir son chat au milieu d'une telle scène d'horreur.
Les faits, rapportés par Midi Libre, remontent au 26 décembre dernier. Alertée par du bruit, la propriétaire est sortie dans son jardin. Stupéfaite, elle a découvert avec horreur son chat Oz « en train de se faire dépecer par un jagdterrier tout juste échappé d'une habitation voisine », rapporte le journal.
Chaussure et coups de balai
La propriétaire du félin a alors tenté de faire lâcher prise au terrier de chasse en lui lançant « une chaussure ».
Elle a ensuite attrapé un balai pour le frapper. En vain : le manche de l'ustensile finit « par se tordre, avant de rompre ».
Elle défend son chat au couteau
Désespérée, elle a alors saisi un couteau pour tenter de sauver le félin qui partage sa vie depuis 2003.
« Elle porte un coup au chien Isco, qui finit par lâcher prise. Puis fait quelques mètres et meurt », explique devant le tribunal de Montpellier son avocat Me Cyril Malgras, cité par Midi Libre.
La propriétaire du chien s'en mêle
Alertée par le raffut, la propriétaire du chien Isco s'est rendue sur les lieux. En voyant la scène, elle porte « une gifle » à sa voisine.
Les choses s'enveniment : la propriétaire du chien est accompagnée par « quatre jeunes », qui menacent la propriétaire du chat de « s'en prendre à sa maison et à ses deux enfants en bas âge », cite encore le quotidien.
Il faudra l'intervention de la police pour ramener le calme.
Les deux femmes ont porté plainte
A la suite des plaintes déposées par chacune des deux parties, la propriétaire d'Oz a été convoquée au tribunal de police, pour avoir tué le chien Isco.
Son avocat indique que sa cliente « conteste » sa responsabilité : « Elle était chez elle et a agi par absolue nécessité », explique le conseil.
De son côté, la propriétaire d'Isco a également été inquiétée pour « atteinte involontaire à la vie d'un animal et violences volontaires ».
Le tribunal a renvoyé l'affaire au 22 septembre prochain.