VIDEO. Finistère: Une nouvelle vidéo choc de L214 dénonce un élevage de cochons
MALTRAITANCE Dans cet entrepôt, les cadavres d'animaux pourrissent à même le sol...
L’association L214 a publié une nouvelle vidéo choc dans un élevage intensif de cochons situé près de Quimper dans le Finistère. L’ONG a porté plainte pour maltraitance animale et demande aux autorités la fermeture immédiate de l’entreprise agricole dans une pétition.
Dans cet élevage, les cochons sont forcés de vivre parmi les cadavres de leurs congénères en putréfaction et les ossements. Dans les salles de maternité, des truies voient leurs petits mourir sous leurs yeux dans leurs cages. Certains porcelets ont la queue coupée. D’autres sont maigres ou présentent des signes de maladies nerveuses. Dans les locaux, des emballages d’antibiotiques ont été trouvés, dont certains périmés de plusieurs années.
Le groupe travaille avec des filières qualité
Sur la vidéo, on aperçoit de nombreuses toiles d’araignées qui barrent l’accès à certaines salles de l’élevage. D’après l’association, l’éleveur ne se rend que rarement dans cette partie de l’élevage où les animaux sont livrés à eux-mêmes, nourris automatiquement. D’après le journal Le Monde, les services vétérinaires de la direction de la protection des populations du Finistère avaient inspecté l’exploitation le 25 mai 2016. Ils n’ont pas souhaité s’exprimer.
Cet élevage voit grandir chaque année plusieurs milliers de cochons. A l’âge de six mois, ils sont envoyés à l’abattoir. L’éleveur appartient au groupe Triskalia, l’un des plus gros groupements de producteurs de cochons en Bretagne. Triskalia travaille notamment pour des filières qualité comme Label Rouge Opale, Bleu Blanc Cœur ou Filière Herta.
En France, 25 millions de cochons élevés en France finissent à l’abattoir. 95 % d’entre eux naissent et grandissent dans des élevages intensifs, sans accès à l’extérieur, sur du béton, nés de mères enfermées dans des cages dans lesquelles elles ne peuvent se retourner. La maltraitant est passible de six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.