Chauffage: 75% des Français déclarent avoir froid chez eux

ECONOMIE Le budget global alloué au chauffage représente pourtant, en moyenne, 14% des dépenses totales des familles...

20 Minutes avec agence
Illustration chauffage. Strasbourg le 01 12 2010.
Illustration chauffage. Strasbourg le 01 12 2010. — G. VARELA

Un quart des Français (75 %) ont confié avoir froid chez eux, qu’ils se chauffent au gaz, à l’électricité ou au fuel. ce mardi matin, 23 % des personnes interrogées par Opinion Way pour le site Quelleenergie.fr ont déclaré qu’elles avaient « systématiquement froid » dès lors qu’elles étaient dans leur logement.

Les plus de 60 ans ressentent moins de froids que les moins de 35 ans

Dans le détail, les femmes sont plus frileuses puisqu’elles sont 82 % à ressentir le froid chez elles, contre 66 % des hommes. Autre enseignement tiré de ce sondage : les plus de 60 ans ressentent moins de froids que les moins de 35 ans.


Un constat qui explique, en partie, que les ménages français consacrent en moyenne 14% de leur budget au . Ceci alors que 32 % des Français déclarent même y consacrer plus de 15 % de leurs finances et que 24 %, entre 5 et 9 % de leur budget.

Seuls 17 % des Français s’avoueraient « prêts à envisager des travaux d’isolation »

Reste que le manque d’isolation est souvent à l’origine de cette part conséquente du budget global alloué au chauffage. « On peut dépenser beaucoup d’argent à chauffer une maison, mais si elle est mal isolée on chauffe autant l’extérieur de la maison que l’intérieur. Et donc au final on a froid et on dépense beaucoup d’argent », a ainsi précisé à  Thibaut de Robien, directeur marketing et commercial de Quelleenergie.fr.

Qu’importe l’économie d’énergie, seuls 17 % des Français s’avoueraient « prêts à envisager des travaux d’isolation » qui permettraient de , et cela malgré les avantages fiscaux. Et selon Thibaut de Robien, la tendance ne devrait que se renforcer : « Ce qui est alarmant, c’est qu’on peut s’attendre à ce que l’énergie coûte plus cher dans les prochaines années. Donc le constat qu’on fait aujourd’hui risque de s’aggraver ».