«Un bon flic est un flic mort»: Cazeneuve porte plainte après la découverte de tags antipolice

ENQUETE Quatre tags antipolice ont été découverts ce mardi à l’intérieur de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le 13e arrondissement de Paris…

20 Minutes avec AFP
Un des tags anti-police découverts à l'université Sorbonne-Panthéon en octobre 2016
Un des tags anti-police découverts à l'université Sorbonne-Panthéon en octobre 2016 — twitter

 hausse le ton. Le ministre de l’Intérieur a annoncé ce mercredi qu’il portait plainte après les quatre tags antipolice découverts mardi à l’intérieur de l'  .

Ces inscriptions sont « constitutives d’apologie de crimes contre des policiers », dit le ministre dans un communiqué. « Les auteurs de ces inscriptions seront identifiés et interpellés » et « devront en répondre devant la justice », assure-t-il.

«Un bon flic est un flic mort»


L’université a elle aussi annoncé, dans un communiqué, qu’elle portait plainte à la suite des « messages intolérables à l’encontre des fonctionnaires de police laissés sur ses murs », « aux antipodes des valeurs qu’elle défend ».



Sur sa page Facebook, le a publié des photos des quatre tags écrits en noir ou en rouge sur les murs des couloirs de l’université, avec comme slogan « Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort », ou encore « J’ouvre une bouteille à chaque fois qu’ils ferment le cercueil d’un flic ».

Des actions « intolérables »

Des constatations ont été faites par le commissariat du 13e arrondissement, a précisé mercredi matin une source policière qui évoquait déjà une plainte devant être déposée.

La ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem et le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Thierry Mandon ont pour leur part demandé au recteur de l’Académie de Paris de prendre « les sanctions contre les auteurs de ces faits dès que ceux-ci seraient appréhendés », dans un communiqué. Ils ont exprimé « toute leur solidarité avec les forces de l’ordre qui assurent chaque jour la sécurité des Français et notamment sur leurs lieux d’études ».

Plus de moyens réclamés par les policiers

« Ces insultes et incitations aux violences contre les représentants des forces de l’ordre, qui chaque jour exposent leur vie pour protéger celle des autres, sont intolérables et seront sanctionnées avec la plus grande sévérité », déclare le ministre de l’Intérieur qui réunit ce mercredi après-midi les responsables de la police et de la gendarmerie afin de leur fixer leur feuille de route annuelle.

Plusieurs centaines de fonctionnaires de police se sont rassemblés en silence mardi devant les commissariats de France,