Val d'Oise: Deux surveillants blessés par un détenu à la maison d'arrêt d'Osny

PRISON Le détenu était de l'unité de prévention de radicalisation...

20 Minutes avec AFP
Des experts européens se sont réunis mardi à Saint-Denis, en banlieue parisienne, pour examiner la radicalisation islamique en prison, un phénomène constaté dans plusieurs pays de l'Union européenne.
Des experts européens se sont réunis mardi à Saint-Denis, en banlieue parisienne, pour examiner la radicalisation islamique en prison, un phénomène constaté dans plusieurs pays de l'Union européenne. — Francois Guillot AFP/Archives

Deux surveillants pénitentiaires ont été blessés dimanche après-midi par un détenu de l’unité de prévention de radicalisation à la maison d’arrêt d’Osny, dans le Val d'Oise.

« Lors du départ en promenade, le détenu a agressé avec une arme artisanale le surveillant venu le chercher, indique un communiqué du ministère de la Justice. Un second surveillant posté à l’entrée de la cour de promenade, est aussitôt venu secourir son collègue et a lui aussi été blessé ».

Placé en garde à vue pour tentative d’homicide volontaire

Les deux agents sont parvenus à s’enfuir et le détenu a été rapidement maîtrisé grâce à une arme non létale, une balle de caoutchouc. Les faits se sont déroulés alors que cinq autres détenus étaient présents et sans qu’ils ne prennent part à l’action violente, est-il précisé. L’agresseur a été placé en garde à vue pour tentative d’homicide volontaire.

Transportés à l’hôpital, les surveillants sont hors de danger : l’un d’eux a été touché au thorax et à la gorge, son collègue au bras et est sorti de l’hôpital en fin d’après-midi. Le garde des Sceaux s’est entretenu avec eux et a salué « le sang-froid et le professionnalisme des surveillants et de l’ensemble du personnel de l’administration pénitentiaire », les remerciant « de leur contribution à la sécurité du pays ».

Une unité de prévention de radicalisation

La maison d’arrêt d’Osny a été ouverte en 1990, et compte 579 places pour 916 détenus au 1er août 2016. Une unité de prévention de radicalisation, qui accueille 18 détenus, tous en cellule individuelle, a été ouverte le 25 janvier 2016.