Geoffroy Didier propose des «tests de radicalisation» pour les adolescents

EDUCATION Le vice-président Les Républicains de la région Ile-de-France et candidat déclaré à la primaire de la droite propose de faire passer des «tests de radicalisation» dès le collège…

L.C.
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Geoffroy Didier, vice-président LR de la région Ile-de-France et candidat déclaré à la primaire de la droite, le 18 mai 2016 à Paris.
Geoffroy Didier, vice-président LR de la région Ile-de-France et candidat déclaré à la primaire de la droite, le 18 mai 2016 à Paris. — ISA HARSIN/SIPA

Geoffroy Didier, candidat à la primaire de la droite et du centre qui n’a pas encore requis les parrainages nécessaires, propose de faire passer des « tests de radicalisation » dès le collège, au lendemain de la mise en examen d’une adolescente de Melun soupçonnée de préparer un attentat. Une « mesure de prévention » qu’il détaille dans un communiqué publié ce mardi sur sa page Facebook.


« Que pensez-vous du djihad ? »

La lutte contre le terrorisme et la radicalisation est l’un des sujets phares de la campagne. Geoffroy Didier, vice-président Les Républicains de la région Ile-de-France, propose « de détecter la radicalisation des jeunes le plus tôt possible afin d’interrompre le processus et de se mettre en état de protéger l’adolescent, la famille et la société ». Des « tests de radicalisation » pourraient être passés par « tout jeune scolarisé dans un collège ou lycée dont le comportement aura été identifié comme inquiétant par la communauté éducative », explique-t-il.

Ces tests prendraient la forme d’un entretien entre l’élève et un psychologue visant à « évaluer le degré plus ou moins avancé de radicalisation ». Il comprendrait notamment des questions telles que : « Refusez-vous des activités sportives sous prétexte qu’elles sont mixtes ?, Comment qualifiez-vous les récents attentats en France ? Que pensez-vous du djihad ?, Consultez-vous ou avez-vous déjà consulté des vidéos ou sites appelant au djihad ? », précise Geoffroy Didier.

« Aucune solution miracle n’existe »

En cas de test positif ou de refus de l’élève, « un suivi psychologique et éducatif devrait être immédiatement mis en œuvre en vue d’enrayer le processus de radicalisation ».

« Aucune solution miracle n’existe contre le terrorisme », conclut l’élu, qui veut inscrire ces tests de radicalisation pour jeunes « dans une politique de renforcement des moyens d’assistance à l’enfance et dans une refonte de l’école qui doit redevenir le lieu principal de transmission des valeurs de la France ».