Vacances à la cool #2: Comment gérer les relous... à la plage
SERIE 2/4 Cet été semaine, « 20 Minutes » vous livre ses conseils pour supporter les insupportables en vacances…
Enfin le grand bleu, l’odeur du sel de mer, la sensation agréable des grains de sable sous vos pieds… Les retrouvailles des vacanciers avec la plage sont toujours un moment de joie. Avant que quelques détails finissent par transformer les moments de détente en instants de crispations. Après les relous du train, 20 minutes s’est arrêté sur ceux qui sévissent à la plage. Et force est de constater qu’ils sont nombreux !
Le top des relous qui sévissent sur la sable
Certains comportements de nos voisins de plage ont la faculté de nous mettre les nerfs en pelote. Selon un sondage Expédia* publié en juin, les énergumènes qui crispent le plus les Français sur la plage sont les « souillons », à savoir ceux qui ne nettoient jamais leur coin de sable après leur passage et laissent leurs ordures traîner (ils récoltent 51 % des suffrages). Ils sont suivis de très près par les « pots de colle » (évoqués par 50 % des sondés), ceux qui trouveront toujours le moyen de s’installer près de nous alors que la plage est pratiquement vide.
Arrivent ensuite les « secoueurs de serviettes » qui ne prêtent pas attention à leurs voisins (ils agacent 39 % des sondés).
Mais la liste n’est pas exhaustive. Comment ne pas évoquer non plus les enfants qui improvisent un « chat » en hurlant autour de votre serviette ? Ou les musicos qui jouent le répertoire des Beatles à la guitare, sauf que c’est loin d’arriver à la cheville d’Eric Clapton. Ce n’est pas pire que le groupe d’ados qui débarque avec son enceinte pour faire « péter le son ».
Tout aussi énervants les groupes de copains qui racontent TRES FORT leurs ébats de la nuit ou les rois du « Snap on the beach ».
Quant aux dragueurs qui font le tour de serviettes pour savoir avec qui ils passeront la nuit, ils frôlent le pathétique.
Et ceux qui exaspèrent une fois dans l’eau
Une fois dans la mer pour un petit plongeon rafraîchissant, on croit être débarrassé des lourdauds de toutes espèces. Mais que nenni ! Il y a ceux qui nous éclaboussent alors même qu’on avait prévu de rentrer progressivement dans l’eau pour éviter le choc de températures.
Et les joueurs de ballons ou de frisbee qui ne savent pas viser. A croire que votre tête était leur cible initiale.
Les astuces pour s’en débarrasser
Pour éviter les relous, les lecteurs de 20 minutes qui ont répondu à notre appel à témoins ont chacun leur solution. Pour Philippe, la meilleure parade est de bien choisir son lieu de villégiature : « Je vais sur la côte atlantique pas encore touchée par le beauf moyen que l’on trouve sur la Méditerranée, connecté au portable du matin au soir et sa pintade maquillée comme un 38 tonnes volé et au Q.I. aussi développé que les huitres du bassin de Thaux. Vive le Pays basque », clame-t-il.
Un avis partagé par Pierre : « Il suffit de trouver les plages où il n’y a personne. Vive le Finistère et ses petites plages bien tranquilles ». Même son de cloche chez Yann, qui conseille de « privilégier les plages qui ne sont pas à la mode ».
De son côté, Hélène estime qu’il suffit de sortir son porte-monnaie pour éviter les opportuns estivaux : « Je paye pour aller en plage privée et là on est tranquilles et bien installés », affirme-t-elle. Quant à Philippe, il conseille de fréquenter des plages naturistes « où il n’y a pas ces ploucs », assure-t-il.
Pour Diane, tout est une question de timing : « Je préfère ne pas partir en vacances plutôt que de me retrouver sur des plages bondées. Je déteste la promiscuité donc, allongée sur ma serviette avec les pieds dégueulasses de la voisine dans mon nez, non merci », s’énerve-t-elle. Faute de pouvoir choisir sa date de vacances pour éviter les lourdauds, Sylvie choisit ses heures de plage : « J’y vais le soir, à l’heure où les relous bien cramés rentrent chez eux ». Et pour elle, l’idéal est de choisir une «plage sauvage et non surveillée ». Car c’est logique, moins il y a de monde, moins on risque d’être dérangé.
#plage #Bretagne #sauvage pic.twitter.com/itqyw293XX
— Martine D. (@MARIKORSIKA) 9 août 2015
Concernant les relous amateurs de musique, Théo croit avoir la solution : « Pour se débarrasser des relous avec une enceinte qu’une seule chose à faire. Mettre la musique plus forte ». « Un bonMetallica ou ACDC pour couvrir leur musique pourrie c’est radical ! », renchérit Marion. Mais tous deux semblent ignorer qu’en faisant ça, ils vont eux-mêmes devenir les relous de la plage !
Pour éviter les colleurs de serviettes en tous genres, Sha Soune a un truc : « Tu joues la psychopathe avec des troubles du comportement, bizarrement tout le monde part ».
Et « pour le dragueur lourdaud, il y a un truc qui marche à tous les coups. Donnez-lui le tarif ! 3.000 euros ! Hihihihi ça refroidit », affirme Léa. Nathalie a une technique encore plus vicieuse qui utilise son chien : « lorsque quelqu’un me saoule sur la plage j’attends que la personne parte pour mettre de l’eau en petite quantité à côté de la serviette. Et quand elle revient je m’excuse en déclarant que mon chien a uriné. C’est radical pour faire fuir les voisins ! ».
Mais la voix de la raison est sans doute celle de Chantal qui estime qu'« avec beaucoup de tolérance, on supporte beaucoup de choses ! ». Le meilleur moyen en effet pour ne pas laisser son coin de ciel bleu être envahi par les relous !
*Sondage réalisé pour Expedia.fr par Northstar, du 6 au 21 avril 2016, auprès de 11.000 personnes sur leurs habitudes et leurs comportements à la plage, réparties dans 24 pays.