Infidélité, alcool, absentéisme au travail… Et si l’Euro était une catastrophe pour la France?

MAUVAISE FOI Selon des études plus ou moins sérieuses, les effets secondaires de l’Euro pourraient être désastreux…

A.Ch.
A picture shows a placard reading "Goal!" with the Eiffel Tower in the backround in the fan zone at the Champs de Mars in Paris, on June 9, 2016, on the eve of the beginning of the Euro 2016 football tournament. / AFP PHOTO / FRANCK FIFE
A picture shows a placard reading "Goal!" with the Eiffel Tower in the backround in the fan zone at the Champs de Mars in Paris, on June 9, 2016, on the eve of the beginning of the Euro 2016 football tournament. / AFP PHOTO / FRANCK FIFE — FRANCK FIFE/AFP

Profitez bien de votre dernière journée de vie normale, dès ce vendredi soir la France va entrer dans une autre dimension : perruques bleu-blanc-rouge, maillots floqués et écrans géants vont envahir le pays pendant un mois. Certains prétendent que la France va y gagner beaucoup d’argent ou qu’elle va retrouver le sourire. Avec beaucoup de mauvaise foi, et sur la base d’études plus ou moins sérieuses, on vous démontre que l’Euro est en réalité une calamité qui s’abat sur l’Hexagone.

Boire et déboires

Vous ne buviez pas d’alcool ? C’est fini. Quatre Français sur cinq vont regarder les matchs avec une bière à la main, selon une étude de la Prévention routière dévoilée par Le Parisien. Le plus inquiétant, c’est que 81 % des Français envisagent de conduire après la soirée bière-foot. La Prévention routière a mis en ligne un « mode d’emploi » pour un Euro sobre et sans accident.

Votre entreprise marchait bien ? C’est fini. Selon un communiqué du cabinet de recrutement Robert Half, « 63 % des directeurs des ressources humaines pensent que des collaborateurs peuvent se faire porter pâle pour ne pas venir au travail le lendemain d’une manifestation sportive ». Les DRH sont néanmoins 43 % à penser qu’organiser un événement interne autour d’un match permet d’augmenter la motivation des collaborateurs. Absents mais motivés, donc.

Vacances en couple, oubliez

Vous étiez heureux en couple ? C’est fini. D’après une enquête réalisée par l’institut YouGov pour la marque de change de devises Travalex, « 54 % des Françaises ne souhaitent pas suivre l’Euro » et « une Française sur 4 aimerait en profiter pour organiser des vacances entre copines ». Grâce au site de rencontres extraconjugales Gleeden, qui a réalisé une étude sur 5.000 femmes inscrites sur le site, on sait ce que ces dames vont faire pendant les soirées matchs : 34 % « passeront du temps entre filles », 27 % « prendront du temps pour elles » et 24 % « en profiteront pour voir leur amant ». Evidemment, les femmes sondées étant inscrites sur un site de rencontres extra-conjugales, elles sont bien plus enclines à l’infidélité que celles qui ne le sont pas.

Vous pensiez partir en vacances pas cher en France ? C’est fini. Dans les villes hôtes de la compétition, les hôteliers affichent des prix en moyenne 35 % plus élevés en juin qu’en mai, selon le comparateur d’hôtels Trivago.fr. Et ce n’est pas mieux du côté des locations entre particuliers : selon une étude du comparateur Likibu.com, les prix des appartements proposés sur Airbnb, Abritel et Booking ont flambé de 54 % dans les villes hôtes.