Loi Travail: Entre 153.000 et 300.000 manifestants en France...
LIVE Retrouvez l'essentiel de la journée alors que les premiers blocages et manifestations commencent à l'occasion de la 8e journée de mobilisation contre la loi Travail, ce jeudi....
L'ESSENTIEL:
- Une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail est prévue ce jeudi
- La France a commencé à puiser dans ses réserves stratégiques
- Six raffineries sur les huit que compte le pays étaient touchées mercredi
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La vidéo, présentée comme un document de Normandie-Actu et diffusée sur ce même site, montre un manifestant, couché, roué de coups de matraque et de pied, donnés par un policier, en marge d'une manifestation contre la loi Travail. Selon le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-François Papineau, interrogé par Normandie-Actu : « C’est un cas de légitime défense. On a pris plusieurs jets de projectiles, à plusieurs reprises. Il y a eu des sommations à quatre ou cinq reprises ».
Comme en témoigne notre journaliste sur place :
A Nantes, il y avait deux manifestations ce jeudi. Chacune a été suivie par un journaliste de 20 Minutes. Celle autorisée par le préfet a réuni au moins 2 500 personnes selon la police et 10 000 selon les premiers chiffres des syndicats - le papier de Julie Urbach est à lire par ici - et celle interdite par le préfet a réuni au moins 2 000 personnes - le papier de Frédéric Brenon est à lire par là.
Et il y a actuellement des jets de gaz lacrymogènes, comme en témoigne notre journaliste sur place :
La police faisait quant à elle état un peu plus tôt (notre post de 17h07) de 18 000 à 19 000 manifestants.
Comment se portent les victimes ? Les chauffeurs ont-ils été interpellés ? Notre journaliste fait le point sur la situation par ici.
Le plus souvent réunis en centre-ville, c’est dans la zone industrielle Nantes-Est que les syndicats ont cette fois choisi de se rassembler, « pour témoigner de la nécessité des luttes des salariés ». Ce jeudi, à l’occasion d’une nouvelle grande journée de mobilisation contre la loi travail, au moins deux mille personnes ont répondu présent à l’appel de l’intersyndicale de jeunes et de salariés. Le cortège s’est élancé autour peu avant 16h de l’usine Saunier-Duval, située en face du pôle de transports en commun de la Haluchère. Notre journaliste Julie Urbach vous résume la situation par ici.
Selon notre journaliste sur place, Laure Cometti, qui détaille : « Face aux barrages policiers, la majorité des manifestants ont renoncé à rejoindre la place de la Nation et ont fait demi-tour. Ceux qui s’y trouvent sont particulièrement énervés. Il y a certainement des casseurs parmi eux. La place est à moitié bouclée et les CRS chargent à intervalles réguliers ces petits groupes de manifestants. Des pétards résonnent et l’ambiance est très lourde. Il y a des mouvements de foule ».
Comme nous le montre notre journaliste sur place, la situation se dégrade à Nantes :
Deux jours après la manifestation qui a rassemblé quelque 60.000 personnes à Bruxelles mardi opposées à un projet de loi Travail renforçant la flexibilité, le trafic ferroviaire était à l’arrêt jeudi en Wallonie (sud de la Belgique), où les cheminots ont débrayé spontanément pour protester contre la suppression de jours de récupération décidée par leur employeur, la SNCB. La prochaine journée d’actions, le 31 mai, devrait se traduire par une manifestation des services publics couplée à une grève des cheminots. Mais elle pourrait prendre une plus grande ampleur, à la fois en termes de secteurs touchés et de durée.
Si des échauffourées ont marqué le début du mouvement, notre journaliste qui suit les manifestants en milieu de cortège nous signale une ambiance plutôt bon enfant :
Et les contraint à gagner l'île, nous indique notre journaliste sur place.
«Bloquer des sites pétroliers, des ports, empêcher les Français de faire le plein d'essence, les obliger à des files d'attente interminables, rajouter de l'angoisse à un quotidien déjà difficile, notamment pour les salariés, au nom même de la défense des salariés, c'est inacceptable et on ne peut pas bloquer un pays. On ne peut pas s'en prendre ainsi aux intérêts économiques de la France», a déclaré le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement.
Hugo Clément, journaliste pour l’émission du Petit journal animée par Yann Barthès, fait état d’un service d’ordre de la CGT très agressif.
C’est ce que nous indique notre journaliste sur place.
Le chauffeur du véhicule qui avait forcé un barrage de la CGT à Fos-sur-Mer et grièvement blessé un militant a été placé en garde à vue. Agé de 25 ans, il avait d'abord pris la fuite avant de se rendre au commissariat de Martigues. La victime, âgée de 51 ans, prise en charge par les pompiers, a été héliportée vers un hôpital voisin.
Des affrontements ont éclaté jeudi à Paris lorsque des manifestants cagoulés ont quitté le trajet du cortège contre la loi travail, brisant des vitrines et dégradant des véhicules. Une centaine de manifestants présents en tête de cortège ont emprunté une rue transversale, renversant des containers à verre et lançant des bouteilles sur des policiers, qui ont répliqué en tirant des gaz lacrymogènes. L'intervention des unités mobiles est en cours, a confirmé la préfecture de police.
Comme nous l’annonce notre journaliste sur place Laure Cometti, « le cortège des syndicats se met en marche rue de Lyon, direction place de la Nation ».
Le blessé, un militant CGT, a été évacué par hélicoptère.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a estimé jeudi que le président François Hollande n’avait « plus la majorité », après le cafouillage au sein du gouvernement sur une éventuelle modification du projet de loi travail. « Quelle est aujourd’hui la position du gouvernement ? Est-ce que c’est celle de Manuel Valls, de Michel Sapin, de Bruno Le Roux ? Cela nous met dans l’embarras pour savoir à qui s’adresser », a ironisé le leader de la CGT, au départ de la manifestation parisienne contre le projet El Khomri. « Comme pour d’autres sujets, cela montre que le président n’a plus la majorité », a-t-il déclaré à la presse.
Et notre journaliste sur place, Alexia Ighirri, nous rapporte que le millier de manifestants vient d'être dépassé.
C’est l’une des principales sources d’information pour les journalistes et, ce jeudi, elle n’est pas épargnée par la mobilisation : l’AFP a signalé en début d’après-midi à ses « clients », c’est-à-dire aux rédactions, que ses services « vont être perturbés ce jeudi jusqu’à minuit en raison d’un appel de plusieurs syndicats à un mouvement de grève contre le projet de loi Travail ».
Dix centrales nucléaires, sur les 19 du parc français, étaient concernées jeudi à la mi-journée par des baisses de production qui ont atteint au total 5.000 MW, dans le cadre de la grève votée dans toutes les centrales nucléaires contre la loi travail. La grève n’entraînait pas pour l’instant de problème d’approvisionnement électrique en France, a assuré dans la matinée un porte-parole de RTE, le gestionnaire du réseau national à haute tension.
Le mouvement de grève qui avait été lancé mardi à la raffinerie ExxonMobil de Port-Jérôme (ex-Notre-Dame-de-Gravenchon), près du Havre (Seine-Maritime), a cessé, a-t-on appris jeudi auprès de la direction et de la CGT. « On peut dire que la grève est terminée, il n’y a pas eu d’assemblée générale à la prise de quart ce matin », a indiqué Didier Lutsen, porte-parole de la direction de la deuxième raffinerie française. Depuis le début, le mouvement social a eu du mal à se développer dans cette raffinerie où la CGT est minoritaire. Force ouvrière, qui avait appelé aussi à la grève, s’était retiré du mouvement dès mercredi après-midi.
Un syndicaliste CGT, maire Front de gauche d’une petite commune de la Manche, a été tué jeudi à Cherbourg et un autre a été grièvement blessé dans un accident de la route, devant un site fermé pour grève, selon un responsable de la police. Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux hommes se trouvaient à moto lorsqu’ils ont été « percutés par une voiture qui faisait demi-tour devant une déchetterie » fermée pour grève. Il n’y avait toutefois ni barrage ni manifestation devant le site, selon la même source.
Environ un cinquième des quelque 11.500 stations-service recensées en France étaient encore en rupture partielle ou totale d’approvisionnement jeudi, selon l’Union française des industries pétrolière (Ufip), qui dit toutefois avoir constaté moins d’afflux d’automobilistes aux pompes. « Les automobilistes se sont précipités pour remplir leur réservoir - la consommation a été de trois à cinq fois supérieure à la demande normale. Mais comme ils ne consomment pas tout de suite ce carburant, le phénomène est en train de se tasser », a-t-il poursuivi.
« Ce qu’a dit » Manuel Valls, sur l’article 2, « est ce qu’il fallait dire », vient de déclarer le chef de l’Etat. Autrement dit, le président recadre lui aussi Michel Sapin, son ministre des Finances, qui avait estimé un peu plus tôt « qu’il fallait peut-être toucher à cet article », qui vient renverser la hiérarchie des normes en permettant à l’entreprise de négocier pour ses salariés des conditions moins favorables que celles proposées par la branche et par la loi.
... Où plusieurs milliers de manifestants se trouvent toujours devant le centre commercial les Terrasses du Port (2e), indique notre journaliste sur place. L’intersyndicale a enchaîné les prises de paroles contre la loi Travail et la répression policière.
Les quelque 80 agents grévistes de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus puissante de France, ont levé en fin de matinée le barrage filtrant à proximité du site. La circulation était rétablie vers 11h30 devant la centrale, la CGT ayant « comme convenu levé le barrage, afin de préparer la manifestation de cet après-midi à Dunkerque », a déclaré Claude Levigne, responsable CGT. Le barrage avait été installé jeudi matin vers 7h.
Si l’Allemagne s’avisait de réformer en profondeur son marché du travail, « cela susciterait aussi un certain émoi », a commenté jeudi le ministre allemand Wolfgang Schäuble, estimant que les mouvements sociaux en France étaient une « manifestation de la démocratie ». « La France est tout à fait capable de s’accommoder de ce type de conflits », a également estimé ce vétéran du gouvernement d’Angela Merkel et très francophile, qui a assuré voir favorablement les projets de Paris de libéraliser le marché du travail.
Le Premier ministre Manuel Valls « recevra les acteurs du secteur pétrolier samedi », a indiqué Matignon, alors que cinq raffineries sont au ralenti ou à l’arrêt pour protester conter la loi Travail, sur les huit que compte le pays. Matignon n’a pas précisé quels seraient précisément les acteurs autour de la table. L’entourage du Premier ministre avait auparavant fait savoir que sa réunion publique, prévue samedi à Clermont-Ferrand, était reportée au 9 juin.
A Marseille, les dockers et les cheminots de la CGT, opposés à la loi Travail, sont actuellement devant les Terrasses du Port, à la Joliette (2e). Le centre commercial a fermé ses portes et les forces de l’ordre ont pris place entre les manifestants et l’entrée du magasin. Les syndicalistes de la CGT ont également bloqué tôt ce matin un centre de tri de Bougainville (15e) et ont occupé un temps le chantier de la tour La Marseillaise (2e). Des manifestants du syndicat FO ont aussi bloqué l’accès au tunnel Saint-Charles, boulevard d’Athènes (1er), entraînant des embouteillages dans la ville.
La grève votée dans la totalité des 19 centrales nucléaires françaises d’EDF n’entraînait pas jeudi de problème d’approvisionnement électrique en France, a assuré un porte-parole de RTE, le gestionnaire du réseau national à haute tension. « L’offre de production disponible en France, via les centrales thermiques, hydrauliques, photovoltaïques et éoliennes notamment, mais aussi nucléaires parce que les centrales ne sont pas à l’arrêt, est suffisante pour couvrir les besoins électriques des Français », a-t-il précisé.
Après plus de deux heures de blocage, le pont de Normandie a été libéré peu avant 8h30, les manifestants partant d’eux-mêmes sans intervention des forces de l’ordre. A Tancarville, plus en amont, la levée des barrages a eu lieu une heure plus tard, selon la gendarmerie. Ces deux grands ponts sont des axes de circulation majeurs pour les Normands et le trafic routier interrégional est-ouest. Les blocages ont occasionné de « grosses perturbations de la circulation », selon la même source.
La Corse a rejoint jeudi le mouvement national de grève dans les installations pétrolières contre la loi Travail, avec le blocage par la CGT des dépôts de carburants d’Ajaccio et de Bastia. Depuis 8h, les deux dépôts de l’île, au Vazzio à Ajaccio, et à Lucciana près de Bastia, sont bloqués par des salariés grévistes et des militants de la CGT qui empêchent les camions-citernes de s’approvisionner. Plusieurs dizaines de camions attendaient le long des routes menant à ces dépôts de pouvoir remplir leurs cuves.
SUD-RATP appelle à la grève illimitée à partir du 10 juin, date d’ouverture de l’Euro de football, pour les salaires, contre la loi Travail et la remise en cause de leur statut. La CGT, première force syndicale, avait annoncé lundi un mouvement similaire à partir du 2 juin pour demander la réouverture des négociations salariales et le retrait du projet de loi Travail. SUD entend accroître la pression « suite à l’obstination du gouvernement » sur la réforme du travail, a indiqué Franck Barrault, délégué central.
Nous évoquions la possibilité de trois autres personnes blessées à Vitrolles, mais il y a bien une « seule » blessée : une femme, atteinte à la jambe et évacuée à l’hôpital. Notre journaliste Amandine Rancoule nous explique que « trois autres personnes, dont un enfant, qui se trouvaient dans une voiture percutée par le camion, ont été choqués. Ils sont indemnes ». Selon La Provence, le chauffeur du semi-remorque a été interpellé.
A Vitrolles, un chauffeur de semi-remorque a forcé ce matin l’entrée de la zone d’Anjoly, où des manifestants de la CGT opposés à la loi Travail, ont dressé des barrages filtrants pour distribuer des tracts, nous rapporte notre journaliste Amandine Rancoule.
Selon le syndicat, une femme a été blessée à la jambe. Elle a été prise en charge par les pompiers et évacuée vers un hôpital. Il y aurait également des dégâts matériels. Il y aurait peut-être d'autres personnes blessées dont le chauffeur - une source nous évoque trois blessés légers. Nous vous tenons informés.
Des responsables de quotidiens nationaux ont dénoncé jeudi une exigence « scandaleuse » de la CGT du Livre qui a empêché la parution de leurs titres jeudi après leur refus de publier une tribune de Philippe Martinez, le patron de la CGT.
Comme nous vous l'annoncions dansnotre poste de 7h25, l'aéroport de Nantes est bloqué par des militants et la situation ne s'améliore pas comme nous le décrivent nos journalistes sur place dans cet article.
La CGT Energie vient de confirmer à RMC plusieurs coupures d'électricité dans le pays, notamment dans les Yvelines, en Essonne, en Seine-et-Marne, dans le MIN de Lille, etc.
Nous vous l’annoncions dans notre poste de 7h23 : le dépôt de bus est bloqué. Conséquence, le trafic est très perturbé dans la capitale bretonne. Certaines lignes, y compris des liaisons majeures, sont carrément à l’arrêt. Le métro circule, lui, normalement. Nos journalistes sur place font le point sur la situation par ici. Par ailleurs, le préfet a limité les restrictions de carburant dans l’Ouest, tout en invitant les automobilistes à « la responsabilité ». Qu’en est-il exactement ? On vous dit tout par là.
Six Français sur dix (62 %) estiment le mouvement contre la loi travail « justifié », selon un sondage Ifop pour RTL réalisé après le début des blocages de raffineries et dépôts de carburants et publié jeudi. 34 % le jugent « tout à fait justifié » et 28 % « plutôt justifié ».
Ce sondage a été réalisé en ligne auprès d’un échantillon de 1.265 personnes majeures (méthode des quotas), interrogées entre le 23 et le 25 mai, soit après le début des blocages orchestrés dans les raffineries de France.
« On ne touchera pas à l’article 2 » : Manuel Valls a immédiatement recadré jeudi son ministre des Finances Michel Sapin, qui avait évoqué la possibilité de modifier l’article le plus contesté du projet de loi Travail. Sur RMC, le Premier ministre était interrogé sur cette déclaration de son ministre, faite quelques minutes plus tôt seulement sur LCP : « Michel Sapin, il fait partie de votre gouvernement ? Il est proche de François Hollande ? (…) Est-ce que vous savez ce qu’il vient de dire ? "Peut-être qu’il faut toucher à l’article 2 de la loi Travail" ». « On ne touchera pas à l’article 2 », a répondu le Premier ministre.
« Le jeudi noir annoncé dans la Ville rose s’est concrétisé dès l’aube par un ballet très coordonné de blocages et de barrages filtrants sur les accès routiers stratégiques », nous raconte notre journaliste sur place Hélène Ménal. « Les #NuitDebout et les syndicalistes se sont déployés par grappes, le plus souvent d’une centaine de manifestants. Résultat, quasiment tous les axes saturent progressivement, sur le périphérique comme en ville ». Son article sur la situation à Toulouse est à retrouver ici.
Manuel Valls a évoqué jeudi de possibles « modifications » ou « améliorations » du projet de loi travail, même s’il est selon lui « hors de question de changer le cadre » du texte, notamment sur l’article 2 contesté par la CGT et FO. « Il est hors de question de changer le cadre. Il peut toujours y avoir des modifications, des améliorations », a déclaré Valls sur RMC/BFM TV, répétant qu’il n’y aurait pas de retrait du projet, au matin d’une nouvelle journée de mobilisation sociale. Pressé de dire quelles pourraient être ces modifications, le chef du gouvernement n’a pas précisé : « On verra, mais il n’y aura pas de modification de la philosophie du texte ».
Le ministre des Finances Michel Sapin a jugé jeudi qu’il fallait « peut-être » toucher à l’article 2 du projet de loi travail, portant sur l’articulation entre accords de branche et accords d’entreprise, tout en écartant toute « remise en cause des principes » essentiels du projet de réforme. « Peut-être qu’il faut toucher à l’article 2 » sur certains « points », a déclaré le ministre, interrogé sur LCP sur des éventuelles évolutions concernant cet article contesté par les syndicats hostiles au texte. « Il faut regarder tout cela dans le détail », et « en finesse », a ajouté le ministre.
« Le niveau de demande de carburant en France est 3 à 5 fois supérieur à ce qu’il est en routine. Notre système logistique n’est pas prévu pour cela donc ça crée beaucoup de tensions », a expliqué sur France Info, Francis Duseux, président de l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP).
Il s’est toutefois voulu rassurant en indiquant que « la situation est tendue dans certaines régions, mais on est loin d’une pénurie nationale. »
La CGT du Gard a déversé du fumier ce jeudi matin devant la fédération du Parti socialiste à Nîmes, selon France Bleu Gard Lozère.
Plusieurs militants et sympathisants CGT bloquent également ce jeudi matin l'accès à la zone industrielle de Nîmes-Grézan.
Manuel Valls a assuré sur BFMTV et RMC n’avoir jamais songé à démissionner malgré la contestation du projet de loi travail.
Avez-vous songé à démissionner ? « Non, non », a répondu le Premier ministre, qui n’exclut pas de recourir à nouveau à l’article 49-3 en deuxième lecture à l’Assemblée fin juin, début juillet.
Il a ajouté ne pas « avoir de doute » du soutien de François Hollande dans cette période.
Le président du groupe socialiste à l’Assemblée Bruno Le Roux a évoqué à nouveau des « avancées » selon lui « possibles » sur le projet de loi travail mais sans envisager une « réécriture » du texte contesté depuis des semaines dans la rue.
« Je ne veux pas qu’on caricature des débats importants, je n’ai jamais parlé de réécriture. Réécriture, ça voudrait dire changer la logique », a assuré le député de Seine-Saint-Denis sur le plateau de France 2, sommé de s’expliquer sur sa prise de position la veille en faveur d’une évolution de l’article 2 sur les accords d’entreprise.
Le Premier ministre est l’invité de RMC/BFMTV ce jeudi matin. Il a réaffirmé qu’il n’y aurait pas de retrait de la loi travail. « Il est hors de question de changer de cap », a-t-il, soulignant que des modifications pouvaient toutefois avoir lieu
A l'appel de la CGT, les grévistes ont mis le feu à des pneus sur la chaussée à 500 mètres du site nucléaire, occasionnant plusieurs kilomètres de bouchon, distribuaient des tracts contre la loi travail et appelaient les automobilistes, compréhensifs, à rejoindre la manifestation de 15 heures à Dunkerque.
Si, selon Claude Lavigne, responsable CGT sur le site, "80% des agents" étaient grévistes cette nuit, la centrale n'a pas connu de baisse de charge car "ce sont des jeunes cadres opérateurs qui ont été placés à la manoeuvre", estimant cependant que "cela pourrait évoluer dans la journée".
Les salariés de 16 des 19 centrales nucléaires ont voté la grève ce jeudi pour protester contre la loi travail
L'autoroute est coupée entre l'aéroport de Blagnac et le périphérique
Des barrages ont également été installés au dépôt de bus
Depuis 04h00, l'accès à l'aéroport est difficile. Des manifestants ont installé des barrages et enflammé des pneus et des poubelles
Les bus ne peuvent pas sortir du dépôt Keolis, bloqué lui aussi dès 05h00 ce jeudi matin
A Brest, l'accès au port et au dépôt pétrolier est très compliqué. Plusieurs ronds-points sont occupés par des militants.
Même chose à l'entrée du port de pêche de Lorient à cause d'un barrage filtrant depuis 05h00.
Débloqué depuis vendredi, le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche, près de Rennes, fonctionne lui à plein régime en ce début de semaine. Retrouvez le résumé de la situation par notre locale de Rennes ici
Le pont de Normandie est occupé par 300 syndicalistes, tout comme le pont de Tancarville, seules routes pour traverser l'estuaire de la Seine entre la Basse et la Haute-Normandie. L'action des militants doit durer jusqu'à 9h.
Blocage surprise également du pont Flaubert à Rouen.
La CGT commence un « blocage total » à l’Est de l’agglomération
Sur l'autoroute A1 en direction de Paris, un cortège de routiers gène la circulation à hauteur du Bourget vers la porte de la Chapelle, selon France Info
Dans l'agglomération du Havre, plusieurs dizaines de manifestants sont rassemblés au centre d'Harfleur
Près d'Avignon, le rond-point et le pont de Bonpas, très fréquentés le matin sont actuellement bloqués par environ 40 militants CGT, rapporte France Info