VIDEO. #NuitDebout: L'ancien ministre des Finances grec Varoufakis s'est exprimé cinq minutes

MANIFESTATION En jean bleu et blouson de cuir noir, l’ex-ministre vedette du premier gouvernement grec de gauche radicale a dénoncé la « privatisation de ce qui est à tous »…

20 Minutes avec AFP
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L'ancien ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, s'exprime lors de la #NuitDebout du samedi 16 avril 2016, place de la République à  Paris.
L'ancien ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, s'exprime lors de la #NuitDebout du samedi 16 avril 2016, place de la République à Paris. — AFP

« Je vous apporte la solidarité d’Athènes. » L’ancien ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, est venu ce samedi soir apporter son soutien aux participants de la #NuitDebout à Paris. Comme chaque volontaire, il a obtenu le droit de s’exprimer quelques minutes devant la foule.


Jean bleu et blouson de cuir noir, l’ex-ministre vedette du premier gouvernement grec de gauche radicale a patienté parmi les milliers de participants que l’assemblée générale vote pour lui accorder le droit de s’exprimer cinq minutes depuis le podium.

« Ils nous disent que nous occupons les places, mais ce sont eux qui essaient de privatiser ce qui est à tous », a-t-il lancé sous les regards curieux et goguenards des militants de #NuitDebout.

« Président Hollande, cela ne peut pas marcher »

« Il y a un an, quand j’étais ministre des Finances, mon bureau donnait sur la place Syntagma », où convergent les manifestations à Athènes, a-t-il raconté, relatant la visite de l’ambassadeur américain venu tenter de le convaincre d’accepter les conditions de la « troïka » (FMI, UE, BCE) des créanciers de la Grèce.

« Ma réponse a été : “Ma place naturelle n’est pas dans ce bureau, elle sur la place à manifester contre ce ministère” », a martelé Yanis Varoufakis tout en appelant les militants à ne pas céder aux compromissions.

Evoquant le projet de loi Travail, l’ancien ministre a accusé le président François Hollande de « dévaloriser le travail ». « Président Hollande, cela ne peut pas marcher, cela ne peut qu’approfondir la crise », a-t-il estimé.

La semaine passée, un député européen de Podemos, Miguel Urban Crespo, était lui aussi venu soutenir les militants de la place de la République.