Migrants: Comment la France prend en charge les mineurs qui arrivent seuls
IMMIGRATION De plus en plus de mineurs arrivent sans accompagnateurs en Europe, où leur prise en charge est un vrai défi...
Parmi les migrants arrivant sur les côtes italiennes, des mineurs non accompagnés de plus en plus nombreux. Pour Carlotta Bellini, la porte-parole de l’association Save The Children interrogée ce matin par France Inter, ceux-ci ne sont pas accueillis dans des structures adaptées. Alors que Bruxelles présente un plan concernant l’accueil des migrants et que l’Italie cherche à répartir quelques 25.000 d’entre eux parmi les Etats de l’UE, quelles mesures sont prises en France pour accueillir ces jeunes ?
Obtenir le statut de mineur, une étape indispensable
Première difficulté pour les jeunes migrants isolés, pouvoir bénéficier de l’aide obligatoirement accordée aux mineurs, en accord avec la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant. Les instances qui statueront sont variées: permanence dédiée, Conseil Général ou association, selon le lieu où il se présente. Selon Guillaume Lardanchet, Président de Hors la Rue, «Ils y sont parfois traités avec beaucoup de suspicion».
D’après Gwenaëlle Austin de Réseau Education Sans Frontière , 50 % d’entre eux se voient refuser le statut car considérés comme majeurs. L’autre moitié bénéficie de la mise à l’abri réservée au mineur. Ceux-ci devront ensuite attendre entre 15 jours et un an les jugements qui statueront sur leur sort.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.
L'accueil des mineurs
En théorie, un mineur isolé arrivant en France ne devrait attendre que quelques jours avant sa prise en charge par les services sociaux. Mais il se passe parfois plusieurs mois avant que sa minorité ne soit établie, durant lesquels il pourra ne disposer que d’un logement temporaire – un hôtel ou un foyer spécialisé – ou être à la rue.
La maire de Paris vient de souligner dans une tribune l’importance du rôle des grandes villes dans l’accueil des migrants. Un plan ambitieux a d'ailleurs été annoncé en avril 2015, visant à créer des structures adaptées pour ces jeunes dans la capitale. Anne Hidalgo compte entre autre créer une «plateforme d'accompagnement» d'une capacité de 60 places. «Ce projet est une avancée. Mais en matière de mise en œuvre, rien ne vient!», s’énerve Gwenaëlle Austin.
La scolarisation : une protection
Le vrai rempart contre la précarité serait que ces mineurs aillent à l’école, «un souhait qu’ils expriment tous» selon Gwenaëlle Austin. En plus de l’enseignement, ils y bénéficient souvent d’un réseau de solidarité mais aussi d’un repas une fois par jour en période scolaire. Une forme de stabilité très rarement perdue par les bénéficiaires, même quand on leur retire brutalement le statut de mineur – généralement suite au passage d’un test osseux.
La loi de protection de l’enfance adoptée cette nuit à l’Assemblée n’a pas proscrit ces tests pourtant décriés par les associations. «On a parfois des résultats entre 18 et 25 ans, comment voulez-vous définir si un jeune est mineur avec des marges pareilles?», explique Guillaume Lardanchet.
Quand le résultat du test est défavorable, les papiers d’identités du jeune, eux, continuent d’indiquer qu’il est mineur. Il n’a donc pas droit aux services d’urgence comme le 115, réservé aux adultes.