EN DIRECT. Crash d'un avion A320: Air France rend obligatoire la présence de deux personnes dans le cockpit... Lubitz avait consulté le 10 mars...

LIVE Suivez en direct les dernières évolutions de la situation, trois jours après le crash de l'avion de la Germanwings...

B.D., C.B., W.M.
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Des policiers devant la maison où habitait Andreas Lubitz à Montabaur en Allemagne le 26 mars 2016.
Des policiers devant la maison où habitait Andreas Lubitz à Montabaur en Allemagne le 26 mars 2016. — Michael Probst/AP/SIPA

Voici les trois faits marquants de la journée:

  • Le copilote Andreas Lubitz souffrait d'une «maladie».
  • Il était en arrêt maladie le jour du crash mais l'avait caché à son employeur.
  • Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) va porter plainte contre X pour violation du secret professionnel.
19h57 : Lubitz s'était déjà rendu sur les lieux du drame à l'âge de 9 ans

Un ami des parents du copilote a dit à Metronews que ce dernier fréquentait assidument l'aéroclub de Sisteron, situé à quelques dizaines de kilomètres du Vernet, au coeur du Massif de l'Evêché, lieu du crash.

19h25 : La confirmation vient de tomber à l'AFP

Air France et KLM vont mettre en oeuvre «dans les meilleurs délais» la recommandation de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) sur la présence permanente de deux membres d'équipage dans le cockpit de leurs avions. La recommandation de l'AESA «invite les opérateurs à entreprendre une étude de sécurité visant à assurer la présence d'au moins deux personnes autorisées dans le cockpit, ou à garantir un niveau de sécurité équivalent», a indiqué le groupe Air France KLM, vendredi, dans un communiqué.

«Air France et KLM prévoient de mettre en oeuvre cette recommandation dans les meilleurs délais», selon le communiqué.

18h46 : Air France va rendre obligatoire la présence de deux personnes dans le cockpitC'est Europe 1 qui l'affirme. Contacté par 20 Minutes, le service de presse d'Air France a affirmé qu'il était en train de finaliser sa communication.
17h54 : Germanwings et ses publicités gênantes à LondresMardi, quelques heures après le crash, la compagnie allemande a décidé de retirer du métro londonien une campagne publicitaire plutôt embarrassante. Elle mettait en scène une hôtesse de l’air posant à côté du logo de Germanwings, sous le slogan: «Préparez-vous à être surpris. Visitez l'Allemagne». Si les annonces numériques ont pu être retirées du réseau dans l’heure qui a suivi le drame, ce n’est pas le cas des affiches papier, qui ont été couvertes, en attendant d’être enlevées. Deux affiches sont toujours en place, souligne le média anglais The Independent.
 #Germanwings has asked TfL to take down its 'get ready to be surprised' adverts http://t.co/x7qCn5u6yu pic.twitter.com/BftmExw7Sc
— The Independent (@Independent) 27 Mars 2015
17h32 : Un pilote français pourrait-il cacher son arrêt de travail à sa compagnie?La réponse dans cet article.
17h29 : Les assurances payerontLes pertes humaines consécutives au crash ainsi que l'avion détruit seront indemnisés par les assureurs, même si l'accident a délibérément été provoqué. «Le fait que ce soit un suicide ne change rien à l'assurance. (...) Il n'y a pas d'exclusions», a expliqué une source du secteur de l'assurance. La couverture n'est pas remise en cause, même quand une maladie a été dissimulée à l'employeur. «Le fait que le copilote n'ait pas signalé sa maladie à ses chefs n'entraîne pas une exclusion de la police d'assurance de Lufthansa car tout employé a droit à sa vie privée, c'est de sa responsabilité s'il cache des choses», a souligné le responsable juridique d'une compagnie aérienne.
17h14 : La dernière consultation de Lubitz à l'hôpital de Düsseldorf remonte au 10 mars
17h11 : L'Agence européenne de la sécurité aérienne recommande la présence constante de deux personnes dans le cockpit
16h51 : Combien vont toucher les familles des victimes du crash?La réponse par ici.
16h40 : Vous êtes inquiets à l’idée de reprendre l’avion?20 Minutes vous donne dix bonnes raisons de ne pas avoir peur dans un article à découvrir par ici.
16h28 : Le point presse de la gendarmerie est terminéLe porte-parole a notamment expliqué que les enquêteurs n'avaient retrouvé «aucun corps intact».
16h26 : «Une fois l'identification effectuée, tous les éléments ADN seront détruits»C'est systématique, affirme la gendarmerie. Pour pouvoir identifier les victimes, les gendarmes cherchent d'abord à prélever leur ADN sur des objets qui leur ont appartenu, type brosse à dent. Si les proches ne disposent pas de tels éléments, des prélèvements, de salive notamment, sont effectués sur les membres de la famille. Quand l'identification est effectuée, tous ces éléments sont détruits.
16h18 : «Nous avons de toutes les équipes un investissement sans faille et sans borne», assure la gendarmerieElle explique également que les éléments identifiés sur le site «sont enregistrés les uns après les autres de manière à être exploités indifféremment». Interrogé sur la possibilité d'analyser les restes du corps du copilote, la gendarmerie précise que ces analyses pourront se faire quand l'identification sera terminée.
16h : «Je pense que nous devrions être en mesure de procéder à l'ensemble des identifications» des victimesC'est ce qu'explique la gendarmerie dans son point presse actuellement en cours.
15h56 : Lubitz «connaissait le secteur du crash»«Andreas Lubitz (…) avait-il choisi à l’avance d’écraser l’avion dans les Alpes-de-Haute-Provence?», s’interroge Le Parisien , qui révèle que le copilote connaissait cette région sur le bout des doigts: «Passionné de vol libre en planeur, Andreas a été formé dans le club de sa ville d’origine qui effectue régulièrement des stages dans les Alpes-de-Haute-Provence». Le quotidien a interrogé Dieter Wagner, un membre du club aéronautique de Montabaur (Allemagne), qui déclare: «Andreas a participé à un des stages dans les Alpes-de-Haute-Provence avec ma nièce, qui était une bonne amie à lui. Il était passionné des Alpes et même obsédé. Je suis certain qu’il connaissait le secteur du crash car il l’avait survolé en planeur».
15h50 : La Une du Der Spiegel de demainQue vous pouvez découvrir à travers ce tweet:
 Sobrement flippante, la couverture de @DerSPIEGEL pic.twitter.com/OOBE1HYYOH #crashA320
— Frédéric Says (@FredericSays) 27 Mars 2015
15h37 : L'UE envisage d’imposer la présence permanente de deux personnes dans le cockpitL'Union européenne envisage d'imposer la présence en permanence de deux membres de l'équipage dans la cabine de pilotage des avions, après le crash de l'Airbus A320 en France, a annoncé vendredi la Commission européenne.
14h46 : Lubitz souffrait d’une «maladie»Les documents retrouvés chez le copilote Andreas Lubitez attestent d'une «maladie existante et de traitements médicaux correspondants», a précisé le parquet de Düsseldorf qui n'a pas révélé la nature de la maladie. Mais le quotidien Tagesspiegel affirme que le jeune homme était suivi pour dépression à l'hôpital universitaire de Düsseldorf. Il y a six ans, alors qu'il suivait sa formation de pilote, Andreas Lubitz avait souffert d'une grave dépression, a révélé le quotidien Bild, sur la base de documents officiels auxquels il a eu accès. Le pilote, originaire de la petite ville tranquille de Montabaur, dans l'ouest de l'Allemagne, faisait l'objet d'un suivi «médical particulier et régulier» depuis lors, selon le quotidien.
14h29 : Faut-il faire subir des tests toxicologiques aux pilotes à l'improviste?C’est ce que propose @Petitepotiche, l’une de nos internautes, qui raconte sa propre dépression: «La dépression est une maladie, rien à voir avec un coup au moral ou une baisse de motivation. On est comme sous l'effet d'un poison qui nous ferait faire n'importe quoi. Pour l'avoir vécu je peux affirmer que personne ne s'en rendait compte autour de moi car je le cachais très bien. (…) Mon cerveau subissait des "vagues d'intention suicidaire" qui durent entre quelques secondes et quelques minutes, et entre lesquelles j'étais "normale" je passais ma journée tout à fait bien, tout en me trouvant même ridicule d'avoir eu ce genre d'idée».
14h23 : Les compagnies allemandes adoptent la règle des deux personnes dans le cockpitLes compagnies aériennes allemandes ont décidé d'adopter la règle des deux personnes en permanence dans le cockpit de leurs avions, a annoncé vendredi la fédération allemande du secteur aérien (BDL). «Nos compagnies aériennes (...) introduisent provisoirement une nouvelle procédure qui prévoit que deux personnes autorisées doivent toujours se trouver dans le cockpit d'un appareil», annonce, dans un communiqué, la fédération qui regroupe toutes les grandes compagnies du pays.
14h18 : De plus en plus de compagnies prennent des mesuresLes transporteurs français Corsair et britannique Thomson Airways du groupe TUI ont annoncé vendredi qu'elles avaient pris la décision de maintenir une présence obligatoire de deux personnes dans le cockpit. «La mise en œuvre est immédiate et applicable sur l'ensemble des vols de la compagnie», a précisé Corsair dans un bref communiqué. Thomson rend elle aussi cette consigne immédiate. Vendredi, la petite compagnie lettone AirBaltic a elle aussi annoncé s'imposer la présence continue de deux membres d'équipage dans les cockpits avant que l'autorité aérienne autrichienne Austro Control n'en fasse de même.
13h12 : Aucune lettre d'adieux ou courrier annonçant un acte prémédité n'a été découvert
13h07 : Le copilote était en arrêt maladie. On vous explique ça dans une vidéo «maison»:



12h55 : Les pratiques journalistiques agacentDevant le lycée d'où provenaient les 16 victimes du crash, une banderole est déployée, demandant aux journalistes de «cesser de proposer de l'argent aux enfants pour les interviewer», comme le montre ce tweet:
 Lycée d'où venaient 16 victimes du crash: "Cessez de proposer de l'argent aux enfants pour les interviewer" #AFP pic.twitter.com/5MRn3Fi8im
— Yannick Pasquet (@yayaberlin) 26 Mars 2015
12h52 : L'arrêt maladie était déchiréLes enquêteurs ont retrouvé chez Andreas Lutbiz des formulaires d'«arrêts maladie détaillés, déchirés» et qui concernaient aussi «le jour des faits», a affirmé le Parquet de Düsseldorf  dans un communiqué, sans préciser la nature de la «maladie». Le jeune homme a caché cet arrêt à son employeur.
12h49 : Il n'y a «aucune preuve de volonté politique, religieuse» au crash, assure l'AllemagneC'est ce qu'affirme le parquet allemand, comme le relaye l'agence AP via ce tweet:
 BREAKING: German prosecutors: No evidence of political, religious background to Germanwings crash.
— The Associated Press (@AP) 27 Mars 2015
12h42 : Le copilote avait caché qu'il était en arrêt de travail le jour de l'accidentC'est ce que vient de révéler le parquet allemand.
12h32 : Chers internautes, si vous avez des questions, posez-les dans les commentairesNous tenterons d'y répondre tout au long de la journée.
12h15 : Que s'est-il passé pendant les toutes dernières minutes du vol?Les réponses de notre service vidéo:
12h04 : Des antidépresseurs retrouvés chez le copiloteD’après M6, les policiers allemands auraient retrouvé des antidépresseurs au cours de leurs perquisitions dans le logement du copilote Andreas Lubtiz.
11h57 : Et voilà à quoi ressemble l'avant de la maison familiale...Elle a été prise d'assaut par les médias, comme le montre ce tweet:
 "RT HarrietTorry: Camera crews & police outside family home of Andreas Lubitz, the #Germanwings co-pilot, in Monta… pic.twitter.com/gkywhx9EdI"
— Jean-François Musy (@jfmusy) 27 Mars 2015
11h55 : Dans le jardin des parents d'AndreasLa photo, prise par un journaliste de l'AFP, est relayée par un tweet du correspondant de l'agence en Allemagne:
 Dans le jardin des parents du copilote de #Germanwings à Montabaur. Photo AFP Roberto Pfeil pic.twitter.com/4mCYvwGjtf
— Eloi Rouyer (@EloiRouyer) 27 Mars 2015
11h53 : Voilà à quoi ressemble le laboratoire mobile de la gendarmerieLes services le présentent en photo à travers un tweet:
 #CrashA320 Le laboratoire mobile, équipé de matériels analytiques, premier maillon de la chaîne d'identification #ADN pic.twitter.com/HQUxGX31pz
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 27 Mars 2015
11h51 : Deux personnes dans le cockpit: Une mesure à rendre obligatoire?Plusieurs compagnies ont annoncé leur intention d'imposer la présence de deux personnes dans la cabine de pilotage pour parer ces situations. La mesure est-elle pertinente? La réponse en images, et en 1 minute 03, du service vidéo de 20 Minutes:



11h47 : «Les opérations pourraient encore durer deux semaines»«Des débris de l'avion il ne reste pas grand chose, c'est surtout les restes humains qui sont nombreux à collecter, les opérations pourraient encore durer deux semaines», a indiqué le lieutenant-colonel Xavier Vialenc, porte-parole de la gendarmerie. Parmi la quinzaine d'enquêteurs, dix se consacrent aux prélèvements ADN et cinq autres à l'enquête judiciaire. «Nous avons un labo in situ mis en place dans la commune, dans un local technique de Seyne, à 800 m de la dropzone (aérodrome) ou nous procédons à la chaîne d'identification des victimes», a précisé Vialenc. L'endroit est sous haute surveillance: plusieurs voitures de police montent la garde devant la grille du portail qui a été entièrement masquée.
11h42 : Ou encore celui-ci:
 Nouvelle mesure de sécurité dans les avions #CrashA320 #Maroc #TheorieDuComplot pic.twitter.com/7BPo0CaBzJ
— EL FELLAH Amine (@aminego) 27 Mars 2015
11h41 : Mais également celui-là...
 #crashA320 "Le copilote avait l'air normal" Dessin du jour @sudouest par @RodolpheUrbs pic.twitter.com/fn3P4aRLBf
— Laurent Potelle (@Laurent_Potelle) 27 Mars 2015
11h39 : Après l'émotion, l'humour reprend ses droitsPlusieurs utilisateurs de Twitter relayent ce vendredi des dessins humoristiques. Nous avons notamment sélectionné celui-ci:
 #crashA320 pic.twitter.com/e4QuLRwJSf
— SwissPreums (@swisspreums) 27 Mars 2015
11h07 : Un crime sous tranquillisants?L’Association nationale de défense des intérêts des victimes d’accidents des médicaments (AAAVAM) estime qu’Andreas Lubitz, qui était «sujet aux dépressions» et «souffrait de problèmes affectifs avec son amie», avait sans doute accès aux benzodiazépines. Ces anxiolytiques «devraient être interdits aux patients atteints de ces dangereuses pathologies dépressives», insiste l’association. «Ces anxiolytiques favorisent des troubles du comportement violent contre autrui pouvant permettre d’entraîner dans la mort des personnes n’ayant aucun lien avec l’individu suicidaire (accidents de la circulation, accidents ferroviaires, etc.)», explique encore l’AAAVAM.
10h48 : Ce que l'on sait sur le profil du copiloteQui était Andreas Lubitz? Le service vidéo de 20 Minutes vous dresse le portait du copilote en 1 minute 44:



10h46 : «Je suis très fâché», dit le frère d'une victime«Quand on apprend ça [le crash volontaire du copilote], d'abord on n'y croit pas, on essaye de se dire que ce n'est pas possible», a expliqué sur RTL Claude Driessens, le frère de Christian Driessens, un voyageur belge décédé dans le crash. «Avec le recul, je commence tout doucement à être fâché. Je ne comprends pas comment une société sérieuse puisse laisser un homme dépressif piloter l'avion. Car il était dépressif le garçon, il faut dire ce qui est. Sur ce point j'en veux à la société (Germanwings, ndlr), de ne pas avoir instauré dans leur règlement intérieur le fait qu'il doit toujours y avoir deux personnes dans le cockpit. Je tombe à la renverse. Ce n'est pas normal de laisser quelqu'un aux commandes tout seul, et qui bloque les portes, je suis très fâché.»
10h33 : Lubitz en voulait-il à son employeur?Issu de l’école des pilotes de la Lufthansa, à Brême, Andreas Lubitz débute son cursus en 2005. En 2009, il stoppe tout, suite à un épisode de dépression sévère. Six mois plus tard, il reprend sa formation après avoir repassé les tests de sélection. Il obtient sa licence en 2011 et est déclaré apte à voler en juin 2010. Il se retrouve alors «sans affectation», comme c’est le cas de «nombreux pilotes débutants», et «passe de longs mois au sol (…) avant d’intégrer le "vivier" de sa compagnie, dans lequel celle-ci pioche au gré des départs à la retraite», explique Le Parisien. «Officiellement, Lubitz est intégré en 2013, ce qui reste relativement rapide selon les standards du secteur aérien. Mais "il se peut qu’il en ait voulu à son employeur ", indique une source proche du dossier», interrogée par le quotidien.
10h26 : Andreas Lubitz, ce sportif «très compétent»Présenté par ses proches comme sportif et «très compétent», Andreas Lubitz était amateur de course à pied... Et de vol, bien sûr. A 15 ans, il s’était inscrit au LSC Westerwald, le club local de planeurs de Montabaur, là où résident toujours ses parents. D’après Le Parisien, le jeune homme pratiquait également le vol à voile dans les Alpes-de-Haute-Provence. «Il s’y entraînait régulièrement, profitant des courants ascendants qui ont fait de ce secteur un paradis pour les planeurs», écrit le quotidien.
10h15 : Une dizaine de proches des victimes toujours sur placeAprès l'arrivée jeudi des familles espagnoles, allemandes d'une part et de l'équipage autre part, une petite dizaine d'Espagnols, seulement, ont souhaité rester dans les environs, selon le secrétaire d'Etat espagnol à l'aménagement, Julio Gomez Pomar: il a indiqué jeudi soir que «7 à 10 personnes sur les 77 Espagnols» venus sur place avaient souhaité rester dans la région.
10h09 : Les recherches ont reprisEnquêteurs et secouristes ont repris, pour la quatrième journée consécutive, vendredi, leurs recherches pour localiser la seconde boîte noire de l'A320 de Germanwings et identifier les 150 victimes du crash. Trente-sept secouristes et onze gendarmes de la police scientifique doivent être dépêchés sur la zone d'impact de l'appareil, au départ de Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) située à une dizaine de kilomètres des lieux du drame, à bord de deux hélicoptères, contre cinq jusqu'à présent. «On collecte d'abords les éléments biologiques avant les débris», a indiqué vendredi un porte-parole de la gendarmerie. Les opérations ont débuté à 9h.
10h06 : La police allemande affirme avoir saisi des indices«Lors de la perquisition de l'appartement du copilote, on a saisi des indices. Il s'agit de divers objets et papiers», a affirmé un porte-parole de la police de Düsseldorf, Marcel Fiebig. Il a cependant démenti des informations de la presse britannique évoquant en particulier une «découverte significative». «On verra si (les indices saisis) apportent finalement des éléments de preuve. On va étudier tout cela», a-t-il précisé, évoquant un «malentendu» avec des médias britanniques citant la police de Düsseldorf sur la découverte de preuves. L'hypothèse d'un suicide du copilote de l'Airbus A320 a été évoquée alors qu'il apparaît que le jeune homme aurait souffert d'une grave dépression, selon le quotidien Bild. Les enquêteurs allemands ont perquisitionné jeudi soir aux deux domiciles du copilote de l'avion, à Düsseldorf où il disposait d'un appartement et à Montabaur, dans la Rhénanie-Palatinat où il vivait une partie du temps chez ses parents. Une personne, le visage couvert par un manteau, est sortie avec les enquêteurs qui n'ont fait aucune déclaration à la presse. Ils ont notamment emporté l'unité centrale d'un ordinateur, ainsi que deux grands sacs bleus et un carton visiblement pleins.
9h52 : Le SNPL va porter plainteLe Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) va porter plainte contre X pour violation du secret professionnel. C’est ce qu’a indiqué son président Eric Derivry sur BFMTV: «Nous sommes particulièrement choqués de la situation qui a consisté à ce que le Bureau d'enquête et d'analyses (BEA) fasse une conférence de presse à 17 heures mercredi, en disant 'nous n'avons rien à vous dire', et que quelques heures plus tard, le New York Times, de l'autre côté de l'Atlantique, donne des informations extrêmement détaillées, qui ont été confirmées par le procureur de la République le lendemain». Et d’ajouter: «Nous en appelons à une réforme du mode de fonctionnement du BEA, dans son mode d'indépendance budgétaire et structurelle».
9h35 : …Mais profondément agacésAu-delà de l’émotion, l’association des syndicats européens de pilotes se dit «profondément perturbée par la tournure de l’enquête». Le fait que ce soit la presse qui ait révélé les circonstances de l’accident est «une violation grave des règles fondamentales et acceptées mondialement pour les enquête internationales sur les accidents». Les pilotes s’interrogent sur «les motivations et les conséquences» de la fuite dans le New York Times et estiment que «la pression qu’elle a créée» risque «de nuire sérieusement» au travail du BEA. Concernant la justice, ils estiment «hautement préjudiciable» qu’elle ait pris le dessus sur l’enquête technique. Ils demandent une enquête «impartiale» et «indépendante».
9h35 : Les pilotes européens sous le choc…«C’est un jour très difficile pour nous, professionnels de confiance, qui nous investissons à vie dans une carrière afin de rendre le voyage aérien plus sûr», a déclaré dans un communiqué l’European Cockpit Association (ECA), c’est-à-dire l’association des syndicats européens de pilotes, qui regroupe 38.000 pilotes. L’ECA s’est dit prête à collaborer avec les constructeurs, les compagnies et les autorités pour contribuer à améliorer la sécurité des vols. «Même si l’accident s’avère être un événement isolé extraordinaire, nous nous engageons à apporter des améliorations pour assurer que les vols soient encore plus sûrs qu’il ne l’ont jamais été», écrit-elle.
9h24 : Les enquêteurs ont perquisitionné les deux domiciles de LubitzDans l'ouest de l'Allemagne, des enquêteurs ont effectué jeudi dans la soirée des perquisitions aux deux domiciles du copilote Andreas Lubitz. «Il appartient à la justice, notamment aux enquêteurs allemands et bien sûr à la Lufthansa d'apporter tous les éléments sur le parcours et le profil de ce pilote», a dit le Premier ministre français Manuel Valls, qui a tenu «à saluer l'extraordinaire travail des services de l'Etat français, gendarmes, sapeurs-pompiers, services de santé, sécurité civile, bénévoles, élus locaux - je pense au maire de Seyne. Tout le monde est mobilisé pour récupérer les corps et que les familles puissent enfin pouvoir leur rendre un dernier hommage».
9h22 : «Ce geste qu’on n’arrive pas à qualifier», dit Valls«Tout s'oriente vers ce geste qu'on n'arrive pas à qualifier: criminel, fou, suicidaire... Comment peut-on imaginer qu'un pilote en qui on a toute confiance, ce sont des héros pour beaucoup -quel n'est pas le gamin qui a envie de devenir pilote- qui précipite, après avoir fermé la porte ou empêché le pilote de rentrer dans la cabine, l'avion dans la montagne», a déclaré le Premier ministre Manuel Valls sur iTELE. «Par principe, il n'y a aucune piste qui peut être écartée. (…) Même si hier, le procureur a donné suffisamment d'éléments pour que nous puissions penser que ce geste fou, incompréhensible, horrible, soit à l'origine de ce crash.»
7h15 : Le pilote hors du cockpit a tenté de forcer l'entrée avec une hache

Le pilote hors du cockpit a tenté de forcer la porte blindée du poste de pilotage avec une hache et tenter d'empêcher la catastrophe, affirme le quotidien Bild citant des sources sécuritaires. Une porte-parole de la compagnie allemande Germanwings a indiqué qu'un tel outil «fait partie de l'équipement de sécurité d'un A320».

7h10 : Crash A320: le copilote a souffert de dépression et de crises d'angoisse, selon le journal Bild

Andreas Lubitz, a traversé «un épisode dépressif lourd» en 2009, avait suivi un traitement psychiatrique, révèle le quotidien allemand qui a eu accès à des documents de l'autorité allemande de supervision du transport aérien (Luftfahrtbundesamt, LBA). Depuis, il était sous traitement «médical particulier et régulier», poursuit le quotidien qui affirme que ces informations ont été transmises par la Lufthansa, maison-mère de Germanwings à la LBA.

7h10 : L'OACI rappelle la nécessité d'un suivi psychologique des pilotes«Les pilotes d'avion doivent subir un examen médical périodique (effectué par un spécialiste de la médecine aérospatiale) qui comprend à la fois une évaluation physique et mentale», a indiqué l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) dans un communiqué rappelant ses standards et pratiques recommandées. «Si ce suivi médical soulève des inquiétudes, d'autres évaluations, plus spécialisées, peuvent être menées, y compris des tests neuropsychologiques», ajoute  l'agence spécialisée de l'ONU, qui est basée à Montréal.
7h : Le Canada et des compagnies européennes imposent deux personnes en permanence dans la cabine de pilotage

Le Canada, et plusieurs compagnies aériennes européennes imposent désormais la présence de deux membres de l'équipage dans la cabine de pilotage tout au long du vol. La mesure concernant l'ensemble des compagnies canadiennes entre en vigueur «immédiatement», a annoncé la ministre des Transports, Lisa Raitt, quelques heures après qu'Air Transat et Air Canada eurent décidé d'agir volontairement en ce sens.

La low cost britannique EasyJet, la Norvégienne Norwegian Air Shuttle et l'Islandaise Icelandair ont également pris cette décision, qui pourrait entrer en vigueur dès ce vendredi. D'autres compagnies européennes envisagent de telles mesures, qui verraient une hôtesse ou un steward s'installer dans la cabine de pilotage pendant l'absence d'un des pilotes. Mais elles attendent la fin de l'enquête judiciaire en France pour trancher.