Une mère de famille trouve 20.580 vrais euros dans une boîte de Monopoly

LOISIRS Pour les 80 ans du célèbre jeu de société, Hasbro a glissé des vrais billets dans plusieurs boîtes…

Vincent Vanthighem
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Saint-Avold (France), le 13 janvier 2015. Des vrais billets sont glissés dans des boîtes de Monopoly pour fêter les 80 ans du jeu de société.
Saint-Avold (France), le 13 janvier 2015. Des vrais billets sont glissés dans des boîtes de Monopoly pour fêter les 80 ans du jeu de société. — PATRICK HERTZOG / AFP

Elle n’a même pas eu besoin de passer par la case «Départ» pour toucher un peu plus de 20.000 euros. Une mère de famille, originaire de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a décroché le gros lot au jeu organisé par la société éditrice de Monopoly, révèle Le Figaro ce lundi.

Monopoly offre des vrais billets pour fêter ses 80 ans

Achetant une boîte de jeu pour l’offrir à son fils, elle a découvert à l’intérieur l’équivalent de la «banque» en vrais billets. Soit 20.580 euros. Comme 20 Minutes le révélait début février, Hasbro, la société éditrice du jeu de société, avait dissimulé des vrais billets dans plusieurs boîtes de jeu afin de célébrer comme il se doit ses 80 ans.

80 boîtes de jeu gagnantes

«Nous cherchions une opération spéciale pour cet anniversaire, confiait à l’époque Florence Gaillard, chef de marque Monopoly chez Hasbro. Or le rêve de la majorité des Français jouant au Monopoly,c’est de trouver des vrais billets en ouvrant une boîte de jeu…»

En tout, Hasbro a rendu «spéciales» 80 boîtes de jeu avant de les glisser dans ses circuits de distribution classique. Si le gros lot a donc été remporté, il reste encore quelques chances de découvrir des enveloppes contenant 300 ou 150 euros dans les boîtes de jeu. C’est toujours plus sympa que de tomber sur la case «Prison».

L’histoire du Monopoly

Charles Darrow est un ingénieur au chômage frappé par la crise économique de 1929quand il se lance dans la création du Monopoly. Sans le sou, il découpe le plateau de jeu dans de la toile de jute qu’il peint grâce à des échantillons de couleurs gratuits récupérés dans un drugstore du quartier. Les hôtels et les maisons sont taillés dans des chutes de bois trouvées sur un chantier. A l’époque, son plateau reprend les rues d’Atlantic City, où il allait en vacances. En 1934, la société de jeux Parker Brothers refuse son projet le jugeant «trop complexe». Pas découragé, Charles Darrow le commercialise lui-même et vend 20.000 exemplaires en un an. L’argument fait mouche auprès de frères Parker qui décident de le commercialiser l’année d’après. Il est aujourd’hui publié dans 47 langues et vendu dans 114 pays.