Procès du Carlton: Un salon de massage coquin à Lille... L'acte III de Washington...
JUSTICE Revivez en direct l'audition de Dominique Strauss-Kahn devant le tribunal correctionnel de Lille (Nord)...
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17h44 : L'audience va se clore sur les relations Lagarde / RoquetUn tel imbroglio est difficile à démêler. Le tribunal tente toujours d'y voir clair sur les rôles des uns et des autres. On se quitte là-dessus. D'ici une heure, vous retrouverez une synthèse des débats.
17h42 : Question de vocabulaire, toujoursDavid Roquet affirme avoir dit à Jean-Christophe Lagarde que sa copine lui avait "un beau massage, un très beau massage". La substitut du procureur ouvre grands les yeux. "Mais ça veut dire quoi un 'beau massage'. Vous parlez d'une fellation." "Oui, répond penaud David Roquet. Un beau massage, quoi..."
17h38 : "Vous êtes un policier aveugle?"Le procureur prend la suite de sa collègue et finit de découper les petits morceaux qu'il reste du commissaire Lagarde. Il faut dire que ce n'est pas compliqué. Le commissaire a dit, durant l'après-midi, à peu près tout et son contraire. Et inversèment.Car Jean-Christophe Lagarde maintient toujours qu'il ignorait le statut de prostituées des filles. Alors qu'il couchait avec elles, qu'il voyageaient avec elles et qu'en sa qualité de policier, il en conseillait une sur son activité de prostitution!
17h30 : La substitut du procureur passe Lagarde à la moulinetteDécidèment, c'est une sale journée pour l'ancien commissaire. Il a beau se défendre, Aline Clérot doute qu'il ne se soit pas posé plus de questions. "Elle a un salon de massage érotique. Elle vous a interrogé sur la prostitution. Et cela ne vous gêne pas de partir de l'autre côté de l'Atlantique avec elle, lâche-t-elle. En tant que policier, vous ne vous posez pas beaucoup de questions..."
17h26 : On repart à Washington... ...Enfin dans le train qui mène les filles et la fine équipe à l'aéroport. "On nous a dit qu'on pourrait faire ce qu'on voulait, dit l'une des participantes. Mais qu'il fallait qu'on se tienne prêtes pour les soirées..."Jean-Christophe Lagarde explique qu'il avait un code SNCF fourni par Fabrice Paskowski pour récupérer les billets de train. "C'est quand même une belle organisation", lâche Aline Clérot, la substitut du procureur qui ne perd pas l'occasion de piquer. A Fabrice Paskowski, amnésique, elle lâche "Vous avez raison, il ne vaut mieux pas dire des bêtises..."
17h21 : Rires à la présidence du tribunal "C'est le fameux épisode de l'ermite Gantois", annonce le président. Son assesseur sourit et se permet de le reprendre. "Ah, oui, c'est l'Hermitage Gantois", un célèbre hôtel luxueux de Lille. La petite équipe y aurait fait un saut après un repas dans un restaurant.
17h19 : La dernière remarque a sorti DSK de sa léthargieL'ancien patron du FMI hausse les épaules et s'agite sur sa chaise. Il y a quelques instants, il tuait le temps en remontant ses chaussettes et en regardant son téléphone.
17h15 : DSK a proposé à Laetitia de devenir son "attitrée"Elle dit avoir gentiment décliné. "Elle dit aussi avoir refusé une proposition de transport, appelons la comme ça, au bois de Boulogne pour avoir des rapports", dit le président.
17h12 : On passe à Laetitia*La jeune femme est allée trois fois en Belgique, deux fois au Murano, une fois à l'Hermitage Gantois à Lille et à Washington. "Je n'ai pas reçu de consigne particulière si ce n'est que DSK était le client. Je n'ai pas perçu de dérapage. Mais c'est mon ressenti."Sur la rémunération, "si les choses n'étaient pas dites, connaissant l'intelligence des participants, c'était trop beau pour être vrai. Il n'y avait que des femmes seules. C'était flagrant..."
17h08 : Le président creuse le réseauBernard Lemaire creuse au maximum les liens qui unissaient France* et Jean-Christophe Lagarde pour démonter le réseau. La "semi-libertine" comme elle se définit raconte d'ailleurs dans le dossier que DSK n'était qu'un "libertin" comme elle. On passe à Fabrice Paskowski. "Recrutement identique, objet identique, rémunération identique", liste le président, ajoutant "Et là, il n'y a pas eu d'incidents de paiement..."
17h05 : "Qu'est ce qu'elle vient faire à Washington?"France* et sa copine Laetitia* sont toutes les deux "libertines", selon Jean-Christophe Lagarde. "Je n'étais pas surpris. Elles venaient pour la soirée fine", dit-il."Et Jean-Christophe ne savait pas que j'étais payée...", lâche Jean-Christophe Lagarde avant de s'excuser de parler de lui à la troisième personne, comme Jules César.
17h03 : Lagarde s'enfonce encore un peu plusLe commissaire vient de dire qu'il n'avait plus de contacts avec France* car il trouvait son activité de salon de massage coquin "très limite". "Et pourtant, vous l'emmenez à Washington quelques mois après?", le tacle le président.De fait, c'est encore Fabrice Paskowski qui a géré l'intendance...
17h : Le président Lemaire déroule le sujet, fille par filleLe président a choisi de se concentrer sur chaque fille en brossant leur portrait avant de rentrer dans le vif du sujet. Ce faisant, il interroge donc Jean-Christophe Lagarde sur France* et son salon de massage."David Roquet vous a-t-il dit qu'il était allé la voir dans son salon de massage?" "Non", répond le commissaire. "Vous étiez pourtant bons copains tous les deux", s'étonne le président.
16h54 : Un salon de massage, rue Princesse, à LilleL'une des protagonistes, très proche de Jean-Christophe Lagarde, raconte son histoire, par le prisme du dossier lu par le président Lemaire "A deux occasions, on a couché ensemble mais ce n'était pas une petite-amie", lâche le commissaire. "Il m'a dit que l'activité de massage était dangereuse", selon Lagarde.Elle a tout de même monté son entreprise et l'on apprend que la jeune femme a également couché avec David Roquet. Elle s'était renseignée auprès de Jean-Christophe Lagarde pour savoir à partir de quel moment, elle pouvait être considérée comme une prostituée.
16h52 : Washington, Acte IIIFrance* dira de tout le monde que "ce sont des gens bien", que "M. Strauss-Kahn est très attentionné avec les femmes et non-violent". Pour elle, c'est une équipe de libertins et c'est tout. Elle garde de "bons souvenirs" des rencontres. DSK a repris sa position favorite sur sa chaise: bras croisés, jambes allongés. Comme au cinéma...
16h49 : Virginie Dufour se rassoitLes faits concernant le volet financier seront examinés, jeudi. On passe au témoignage de Laetitia*, une jeune femme qui se définit comme "libertine". Mais "la règle, dit-elle, c'est que je sois payée." C'est encore Fabrice Paskowski qui gère le paiement. Les faits relèvent, cette fois-ci, du troisième voyage à Washington (Etats-Unis)
16h44 : "Moi, on ne m'a jamais rien proposé"Virginie Dufour tente d'expliquer qu'elle n'y est rien. "On n'a jamais parlé de prostitution. On a parlé de libertinage." "Mais on vous reproche d'avoir maquillé une facture pour retirer des liquidités qui ont servi à payer les accompagnatrices..."
16h38 : Fabrice m'a expliqué qu'il fréquentait le libertinage "Ma journée shopping était foutue. Fabrice m'a expliqué qu'il fréquentait des gens qui faisaient du libertinage. On était à une terrasse de café à 100 mètres du Murano. On a attendu l'heure du retour pour reprendre le train.""Mais ce n'est pas ce que vous avez déclaré Madame", reprend le président. "Vous avez dit être parti parce que ça commençait à virer à la partouze..." Cela devait être une réunion de travail mais Virginie Dufour n'a remarqué ni ordinateur, ni dossiers...
16h34 : Un montage financier avec du champagneOn l'accuse d'avoir fait un montage financier à l'aide de champagne dont la revente aurait permis de payer Estelle et Marion. Virginie Dufour a également participé à la fête du Murano. "A la base, on allait faire du shopping à Paris. J'ai parlé de mes enfants avec Jade. On a parlé de la Corse. On arrive au Murano. Ce n'était pas une chambre parce qu'il n'y avait pas de lit. On attendait Dominique Strauss-Kahn."
16h31 : Virginie Dufour arrive à la barre "On vous reproche le délit de 'proxénétisme' pour les deux filles dont on vient de parler et les deux dont nous allons parler", attaque le président. "Je voudrai juste dire que je connais tous ces gens là mais pas comme ça", lâche la jeune femme très souriante. "En fait, je les apprécie. Mes enfants les connaissent. David Roquet était un client de mon restaurant. Il a accueilli le chat trouvé par ma fille. Pendant un an, il a envoyé des photos à ma fille. Jean-Christophe est féru d'histoire. Fabrice Paskowski est mon ancien petit ami. DSK connaît le prénom de mes enfants. Je ne comprends pas ce que je fais là..."
16h30 : L'audience reprend
16h28 : On va passer à l'acte III de WashingtonA savoir le troisième voyage à Washington où une partie fine a été organisée.
16h23 : Les méandres des soiréesLes débats se perdent, cet après-midi, dans les méandres des soirées et se concentrent sur le trio Lagarde - Roquet - Paskowski. Qui organisait? Qui payait? Les prévenus ne sont pas clairs. Les témoignages des prostituées n'aident pas non plus à la clarté des débats. En attendant, Dominique Strauss-Kahn passe une après-midi assez tranquille. Il a juste eu l'occasion de dire qu'il n'avait pas de "recruteur" attitré et d'entendre Estelle* dire que ses pratiques sexuelles "pouvaient choquer les novices".
16h12 : Suspension d'audience pour dix minutes
16h08 : DSK était l'invité d'honneur, selon les fillesFabrice Paskowski reconnaît qu'il a donné des instructions aux filles, en tant que gentil organisateur de la soirée. "Dominique était en effet un peu l'attraction de la soirée..."
16h05 : Des poursuites pour "viol' abandonnéesOù le président rappelle que les faits qui concernent Marion* auraient pu donner lieu à des poursuites pour "viol". Mais que la jeune fille n'a pas voulu déposer plainte. DSK n'a pas réagi sur ce point encore.
16h03 : Paskowski, un "recruteur", un "commerçant"Les filles le décrivent comme cela. L'une d'elles précise qu'elle n'a jamais vu Fabrice Paskowski avoir de relations sexuelles. "Je vous rappelle que ma pratique sexuelle est le voyeurisme", rappelle le prévenu à la barre. "Je n'étais jamais été commerçant ou recruteur."
16h "Marion* m'a envoyé un mail"Fabrice Paskowski affirme que la jeune fille lui a envoyé un email pour lui proposer de ramener des copines. "Dans le libertinage, on cherche souvent de nouvelles filles", se défend le prévenu. : "Marion* m'a envoyé un mail"Fabrice Paskowski affirme que la jeune fille lui a envoyé un email pour lui proposer de ramener des copines. "Dans le libertinage, on cherche souvent de nouvelles filles", se défend le prévenu.
15h57 : "Ah ce que le pouvoir a de bon..."La citation serait de David Roquet et serait arrivé au beau milieu d'une relation sexuelle, selon l'une des participantes. Lui s'en défend, précisant avoir dit ça en ouvrant le champagne. Malais dans la salle.
15h53 : Le directeur de la sécurité publique a découvert les prostituéesLe procureur reprend le témoignage du DDSP du Nord. "En une rencontre, il a compris que c'était des prostituées. Et vous, vous n'avez rien vu...", dit-il à l'intention du commissaire Lagarde...
15h50 : Le procureur réattaque le commissaire LagardeIl n'est pas tendre avec lui depuis le départ. Il rappelle les propos du directeur de la sécurité publique. "Prostituées? Je me suis posé la question. J'ai dit à tout le monde ce que j'en pensais. Vous n'allez pas me faire croire que ce sont des secrétaires. Plus jamais ça. Plus jamais avec moi..." Le commissaire Lagarde n'a "absolument pas le souvenir"."Quand ça vous arrange, vous perdez la mémoire, j'ai déjà remarqué..."
15h46 : L'ancien directeur de la sécurité publique apparaît dans le dossierL'ancien patron de la sécurité publique du Nord était du voyage. Choqué par la tournure de la soirée, il a quitté les lieux et a dit au commissaire Lagarde "Terminé, c'est n'importe quoi ce que vous faîtes...""Non, il n'y a pas eu d'engueulades, se défend le commissaire Lagarde. On a même continué à travailler ensemble."
15h43 : Un jeu sexuel au coeur des débatsOn part sur le témoignage de Marion* qui a "subi" un acte sexuel de la part de DSK. "On parle de la même pratique que celle de Jade ce matin", précise le président. Concrètement, l'un des protagonistes a tenu les mains de la jeune fille pour que DSK fasse sa petite affaire. Pour autant, sa copine Estelle* n'est pas intervenue. "Si j'avais vu qu'elle ne voulait pas, je serai intervenue", a-t-elle dit.
15h40 : "Des demandes qui peuvent choquer les novices..."Le président poursuit la lecture du témoignage d'Estelle. "Il ne m'a jamais manqué de respect. Mais c'est vrai que DSK avait des demandes qui peuvent choquer les novices. Pas moi..." DSK la décrit comme une "gai luronne", une "libertine".
15h38 : "DSK voulait savoir combien j'étais payée"C'est Estelle qui a dit ça aux enquêteurs. "Il se rendait compte que ce n'était pas pour ses beaux yeux. Il voulait m'avoir en direct", dit la jeune fille."Elle m'aimait bien, se défend DSK. C'est pour ça que j'ai proposé qu'on se revoit. Elle croit que... Moi je suis sûr de ne lui avoir pas demandé combien elle était payée... Jamais, cela ne m'aurait traversé l'esprit qu'elle était prostituée. C'était à mille lieux de ma vision d'Estelle."
15h33 : DSK mis en difficulté?L'ancien patron du FMI a demandé à Estelle* si elle voulait venir le voir à Paris. Et lui a dit qu'il prendrait ses frais à sa charge. "Ce n'était qu'une question de frais. Certainement pas de tarif." L'une des filles a tout de même conclu que "personne n'était dupe que les filles étaient payées..."
15h26 : Qu'avez-vous à dire sur ce voyage M. Roquet? "Cette fois-là, vous aviez votre passeport?", lâche, ironique, le président du tribunal."Oui, j'ai eu une relation avec M. Strauss-Kahn et avec Marion", lâche David Roquet. En fait, il ne se souvient plus avec quelle fille il a couché... Il y a des sourires dans l'assistance mais c'est pathétique.
15h21 : Et alors que revoilà David Roquet...Interrogé par le président, il répond "J'en ai un vague souvenir..." Depuis le départ, il donne l'impression d'être perdu, comme s'il n'avait même pas lu le dossier. Il dit que Fabrice Paskowski et Estelle* se sont disputés car cette-dernière passait son temps à passer des coups de fil en France depuis le téléphone fixe de la chambre d'hôtel.
15h18 : DSK au-dessus de la mêlée...Le plus fameux des prévenus patiente tranquillement. Les trois autres apparaissent comme des simples fournisseurs, englués dans leurs contradictions. Le tribunal n'a pas encore abordé les faits en tant que tels... Pour l'instant, cela parle du programme du séjour à Washington et du paiement...
15h16 : Le commissaire Lagarde s'expliqueLe commissaire explique qu'Estelle* a piqué plusieurs colères durant le séjour à Washington. Il laisse entendre qu'elle n'était pas facile. Mais une phrase le met en difficulté. "Arrêtez de chicaner, vous allez être payées", aurait dit le commissaire aux filles. Ce qui veut dire qu'il connaissait le statut des filles.
15h10 : Paskowski parle de défraiement... ... et se fait reprendre par le tribunal. "2.500 euros sans compter les frais d'avion et d'hôtel, vous considérez ça comme des défraiements?", interroge le tribunal. "Oui, vous avez raison, c'est une rémunération..." Sur cette histoire de paiement, Estelle* a expliqué que tout le monde avait été témoin de sa colère, à l'exception de Dominique Strauss-Kahn. Il n'a même plus besoin de passer à la barre pour marquer une différence avec le trio de "fournisseurs" de filles.
15h : "Il fallait montrer que c'était un plaisir"L'une des filles raconte que des instructions ont été données pour cacher son statut de prostituées. "Il fallait montrer que c'était un plaisir et un honneur", a-t-elle lâché aux enquêteurs. Sur ce voyage aussi, il y a eu des difficultés de paiement. Estelle* a menacé de ne pas participer à la soirée sexuelle. Elle a fait rédiger une reconnaissance de dette à Fabrice Paskowski. "Le contrat n'était pas respecté", interroge le président du tribunal.
14h56 : On passe au deuxième voyage à WashingtonOn parle ici de décembre 2010. Et trois filles ont participé aux ébats. 20 Minutes a décidé de changer les prénoms des prostituées. Elles ont été payées 2.500 euros, un forfait comprenant un repas et une prestation lors d'une soirée. La première fille, Estelle* indique qu'elle a eu des relations avec DSK, avec David Roquet et Jean-Christophe Lagarde et d'autres invités.
14h55 : DSK ne laisse rien passerL'ancien patron du FMI semble sûr de son fait. Dès qu'il aperçoit une brèche dans laquelle il peut s'embarquer pour démontrer qu'il ignorait tout du statut des filles, il fonce. Et marque des points...
14h51 : DSK demande la parole.Il s'invite à la barre pour faire deux, trois observations. "Je ne peux pas laisser dire que je suis un naïf. Ce n'est pas parce que Jade avait un grand lit que j'aurais pu deviner qu'elle était prostituée. Enfin sur cette soirée, j'ai entendu dire qu'il fallait amener de la chair fraîche. Je ne sais pas qui a dit cette ignominie.""Dernier point, j'apprécie que Jade ait dit que j'étais quelqu'un d'agréable. Ce qui me trouble, c'est qu'elle dise ça après avoir décrit la nuit violente à l'Amigo qu'elle ne peut pas décrire sans avoir les larmes dans les yeux. Alors, où est la vérité là dedans?"
14h48 : "Vos échanges ont du être brefs"Le parquet est toujours aussi cinglant à l'égard de Lagarde. Evoquant le débat sur les questions de sécurité, le commissaire reçoit un "vos échanges avec DSK ont dus être très brefs..."
14h46 : Lagarde décline tout ce qu'il a fait pour DSKLe commissaire était en contact avec le député (PS) Jean-Jacques Urvoas pour préparer le programme du "candidat" Strauss-Kahn à la présidentielle de 2012 en matière de sécurité. Il a participé à l'élaboration de plusieurs propositions. "J'ai rarement croisé dans ma vie une telle personnalité {DSK]. J'avais envie de travailler avec lui. Et il n'a jamais été question d'une promotion [si DSK venait à être élu]."
14h42 : Et le public dans tout ça...Alors que les débats trainent sur les deux compères Paskowski et Lagarde, prenons le temps de découvrir qui se presse, le matin, pour assister à ce procès.C'est à lire par ici...
14h33 : DSK ronge son freinLa tête dans les épaules, Dominique Strauss-Kahn attend de pouvoir s'exprimer. Il donne l'impression de bouillir. Pourtant, les faits concernent pour l'instant Fabrice Paskowski et Jean-Christophe Lagarde qui s'embourbent de plus en plus...
14h29 : Le commissaire Lagarde de retour à la barreFinalement, on s'attarde sur les faits de Washington. Le commissaire dit être parti là-bas pour affiner la stratégie de DSK en matière de sécurité. "Pour faire baisser les coûts, on a convenu avec Fabrice Paskowski de partager la même chambre." Et lui aussi n'est pas surpris que Jade accompagne tout le petit groupe.
14h27 : DSK lève le bras comme à l'écoleAlors que le président s'apprêtait à clore le volet "Washington", Dominique Strauss-Kahn lève le bras pour intervenir. Finalement, c'est Paskowski qui revient à la barre pour évoquer ses problèmes de carte bleue. Il a mis six mois à payer Jade pour sa "prestation".
14h21 : Paskowski passe un sale quart d'heure...Le procureur demande s'il a déjà invité quelqu'un en voyage, payé les nuits d'hôtel et en plus lui a offert une enveloppe de 2.000 euros. A part Jade, bien sûr. "Non, cela ne m'est jamais arrivé à part à ce moment-là."Fabrice Paskowski rejette la faute sur David Roquet. Sauf que la vice-procureure ressort des pièces qui prouvent que sa société est intervenue pour lui réserver des billets. "Ne dites pas tout et n'importe quoi, M. Paskowski", tranche Aline Clérot.
14h19 : "Un voyage touristique?"Le président Lemaire, impeccable, attaque. "Vous avez emmené Jade pour un voyage touristique ou pas? Vous l'avez payé 2.000 euros. Ce n'était pas pour rien...""C'était pour qu'elle nous accompagne. Elle faisait partie d'un groupe d'amis...", répond Fabrice Paskowski.
14h15 : On lit la déposition de "ce Monsieur "Titouan Lamazou, peintre et navigateur, a donc été entendu pendant l'enquête. "C'est vrai mais je peux vous assurer que je n'ai jamais su qu'elle était prostituée. Je suis un honnête homme. J'ai défendu les femmes à travers le monde. Si j'avais eu le moindre doute, je n'aurais jamais eu de relation avec elle."
14h12 : Jade veut intervenir "Comme je n'avais pas consommé la relation avec DSK, c'est bien Fabrice qui m'a dit ''Ce serait bien de faire une prestation avec un ami''. On ne peut pas dire qu'après, il n'était pas au courant."Fabrice Paskowski revient. "Non, je n'ai pas de souvenirs de ça. Je pense juste qu'il te trouvait attirante.""Pourquoi j'aurai couché avec ce Monsieur que je ne connais pas", répond Jade.
14h07 : La vice-procureure lâche le nom de "l'ami" "Je ne comprends pas pourquoi on ne donne pas le nom de cette personne", lâche la substitut du procureur, le citant carrément. Il faut dire que cet artiste peintre a été entendu durant la procédure. Il a toujours nié qu'il savait que Jade était une prostituée.
14h02 : L'audience reprendC'est Fabrice Paskowski qui est à la barre le premier. On revient sur le "cadeau" qu'aurait constitué Jade auprès d'un "ami" qui s'occupait justement de défendre les droits des femmes. Paskowski s'embourbe encore. D'ailleurs, il ne s'en rappelle pas.
13h56 : Un petit point sur la situation de DSKImpassible mardi, Dominique Strauss-Kahn s'est énervé ce matin de la persistance des questions sur ses "pratiques sexuelles". S'il a reconnu avoir une "sexualité plus rude que la moyenne" et s'est excusée auprès des deux prostituées qui ont décrit son attitude comme "bestiale", l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) n'a pas laissé apparaître la moindre faille qui permettrait au tribunal de penser qu'il connaissait le statut des prostituées. Et par conséquent, qu'il est bien coupable de "proxénétisme aggravé". Le procès doit se concentrer, cet après-midi, sur les différentes soirées à Washington.
13h : Revivez les moments forts de la matinéeL'audience de ce matin a été forte en émotion, avec l'audition poignante de l'ancienne prostituée Jade devant un Dominique Strauss-Kahn qui a nié connaître la qualité de prostituée de la jeune femme à l'époque des faits. Un récit à lire ICI