Attaque à «Charlie Hebdo»: Drapeaux djihadistes et cocktails Molotov dans la voiture abandonnée... Les deux suspects repérés à Villers-Côtterets...
TERRORISME Revivez les événements de jeudi...
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A lire pour tout comprendre:
-Notre reportage sur la fusillade à la porte de Châtillon
-Qui sont les frères Kouachi, recherchés par la police?
-Que sait-on du troisième homme?
-Vidéo: Les dessinateurs contre-attaquent.
-Qui sont les douze victimes?
-Diaporama: Les Unes de la presse française et étrangère
-La filière irakienne du 19e, là où tout a commencé...
-C'est quoi une journée de deuil national?
16h15: Gérard Depardieu, aussi, soutient Charlie Hebdo
16h13: Notre correspondante est sur place à Charlie Hebdo pour la cérémonie d'hommages
15h51: L'UDI participera dimanche à la «marche républicaine»
15h48: Les deux hommes traqués sont bien les auteurs de l'attentat à Charlie Hebdo, confirme le procureur de Soissons
Contacté par 20 Minutes, Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République de Soissons, confirme que les deux hommes impliqués dans le braquage de la station essence sont bien les deux hommes suspectés d'avoir commis l'attentat à Charlie Hebdo. «En toute logique, je me suis déssaisi de l'affaire au profit du parquet antiterroriste de Paris.»
15h45: La traque continue près de Senlis
15h38: L'UMP participera à la «marche républicaine» dimanche
15h16: 350 soldats supplémentaires en Ile-de-France
Le ministère de la Défense a déployé 350 soldats jeudi en Ile-de-France, dont des parachutistes, dans le cadre du plan Vigipirate après l'attentat contre Charlie Hebdo et pourrait en mettre 250 de plus à disposition, a déclaré l'état-major des Armées. Au total, 800 militaires étaient donc mobilisés jeudi pour des patrouilles dans les gares, le métro ou devant des bâtiments publics.
15h13: Nouveau rassemblement silencieux à 18h place de la République
La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) appelle ce jeudi, à 18H00 place de la République, à un nouveau rassemblement silencieux en hommage aux victimes de l'attentat commis contre Charlie Hebdo.
L'ensemble des groupes politiques du Conseil de Paris devraient être présents, ainsi que l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë (PS). «Face à l'horreur absolue de l'attentat perpétré mercredi contre Charlie Hebdo, Paris se mobilise pour rendre hommage aux victimes», écrit la Ville dans un communiqué.
15h10: La présence ou pas du FN à la marche républicaine au coeur des débats
La députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a estimé jeudi que l'absence d'invitation pour le moment du FN à la marche républicaine de dimanche pour commémorer l'attentat contre Charlie Hebdo n'était «pas un comportement digne» de la part de Manuel Valls et de François Hollande.
Manuel Valls, interrogé sur le sujet jeudi matin sur RTL, est resté pour l'instant flou: «Ce qui m'importe, c'est que nous appréhendions ces individus et c'est l'unité nationale, parce que c'est la seule réponse possible. Mais l'unité nationale, c'est aussi autour des valeurs. Des valeurs profondément républicaines, de tolérance, de refus d'amalgames.»
14h50: Des exemplaires de Charlie Hebdo en vente sur Ebay à des tarifs astronomiques
Les offres de vente du dernier exemplaire de Charlie Hebdo, introuvable en kiosque dès mercredi, fleurissaient jeudi sur internet, à des tarifs parfois astronomiques.
Tiré à 60.000 exemplaires et épuisé dans la foulée de l'attentat qui a frappé la rédaction de l'hebdomadaire, le n°1177 avec «les prédictions du mage Houellebecq» en couverture faisait jeudi à la mi-journée l'objet de près de 50 offres sur eBay, où il était proposé pour «achat immédiat» à 650, voire 1.000 euros.
Des enchères dépassaient même 10.000 euros en quelques heures, sans qu'il soit cependant garanti qu'elles se concrétisent.
14h46: Vidéo: Attentat de «Charlie Hebdo»: Ce que l'on sait des 3 suspects
14h32: Drapeaux djihadistes et cocktails Molotov dans la voiture abandonnée mercredi à Paris
Les enquêteurs ont retrouvé une dizaine de cocktails Molotov et deux drapeaux djihadistes dans la voiture abandonnée à Paris mercredi par les auteurs de l'attaque contre Charlie Hebdo qui a fait 12 morts, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
«Cela démontre d'une part leur radicalisation islamiste, et qu'ils avaient peut-être prévu d'autres actions avec ces cocktails», a expliqué cette source. Lors de leur fuite, les assaillants ont abandonné leur véhicule, une Citroën C3, près du parc des Buttes-Chaumont dans le nord-est de Paris, après avoir percuté une automobiliste.
14h17: Des hélicoptères survolent Crépy-en-Valois, «un dispositif en alerte importante»
Des hélicoptères survolent en ce début d’après-midi la ville de Crépy-en-Valois et la nationale 2, a rapporté une internaute à 20 Minutes. Contacté, le chef du bureau du cabinet de la préfecture de l’Oise Richard Rohmer a affirmé que «le dispositif est en alerte importante à la suite du signalement effectué à la station de Villers-Cotterêts». «La nationale 2 est sous surveillance, il y a une vigilance accrue», a-t-il ajouté. Néanmoins, Richard Rohmer a nié confirmer que ce dispositif était lié à une opération en cours concernant les suspects.
14h12: Il faut «qu'on achète tous Charlie Hebdo», assure Bertrand Delanoë
L'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) a appelé jeudi sur France Bleu 107.1 à ce que «vive Charlie Hebdo, et qu'on achète tous Charlie Hebdo mercredi prochain s'il paraît, et dans les mois, les années qui viennent».
14h07: Vidéo: Une minute de silence observée en France
13H54: L'ex-avocat de Chérif Kouachi l'appelle à se rendre
Vincent Ollivier, l'ex-avocat du frère cadet Chérif Kouachi, l'appelle sur BFMTV à se rendre à la police.
13h48: Les suspects ont été repérés près de Villers-Côtterets (Aisne), le RAID et le GIGN ont été déployés
Les deux suspects recherchés pour l'attentat contre Charlie Hebdo, ont été repérés jeudi à la mi-journée près de Villers-Cotterêts (Aisne), et un déploiement du Raid et du GIGN est actuellement en cours dans cette zone, a-t-on appris de sources policières.
Les unités d'élite de la police et de la gendarmerie nationales «sont positionnées pour vérification d'objectifs dans cette zone, où a été abandonnée la voiture utilisée par les deux suspects, identifiés par un témoin», a expliqué à l'AFP une source policière.
13h47: La banque publique Bpifrance prend 50 abonnements pour soutenir «Charlie Hebdo»
La Banque publique d'investissement Bpifrance a décidé jeudi de prendre 50 abonnements à Charlie Hebdo pour ses 42 directions régionales et son siège, en signe de solidarité au lendemain de l'attentat perpétré à la rédaction de l'hebdomadaire satirique. «Nous abonnons nos directions régionales et nos directions exécutives partout en France. Nous prenons donc 50 abonnements aujourd'hui, pour les 42 implantations régionales plus huit pour les directions exécutives au siège», a déclaré à l'AFP le porte-parole de Bpifrance, Antoine Boulay.
13h41: Uderzo rend hommage à «Charlie Hebdo»
13h36: La petite amie de l’animateur de communauté de Charlie Hebdo parle au Dailymail
Simon Fieschi, animateur de communauté à Charlie Hebdo, est dans le coma après l’attaque de mercredi. Sa petite amie, qui était à Sydney (Australie) correspondait avec lui par mail juste avant l’attaque. «J’étais soulagée qu’il ne soit pas mort, mais maintenant je réalise qu’il pourrait ne plus marcher», s’émeut-elle dans les colonnes du Dailymail.
13h34: Un million d’exemplaires pour le prochain numéro de Charlie Hebdo et 500.000 euros réunis pour faire vivre le journal
Le prochain numéro de Charlie Hebdo, à paraître mercredi, sera tiré à un million d’exemplaire. Seulement 60.000 exemplaires étaient auparavant tirés chaque semaine.
Ce sera un numéro de 8 pages, a précisé l'avocat de Charlie Hebdo, au lieu de 16 pages habituellement. Le journal a notamment reçu des aides des groupes Canal+ et Le Monde, et l'équipe sera hébergée par Libération, a-t-il précisé.
D’après les informations des Echos, 250.000 euros seront prélevés sur le fonds «Presse et pluralisme» géré par les éditeurs de presse français et 250.000 euros seront débloqués par Google au titre de son fonds «innovation numérique de la presse» pour faire vivre le journal satirique. Presstalis, chargé de la distribution des journaux, renonce à prendre toute commission sur la prochaine diffusion de Charlie Hebdo.
13h30: Un astronaute japonais est aussi Charlie
13h27: Même les autoroutes rendent hommage à Charlie Hebdo
13h26: Des centaines de personnes devant le siège de Charlie Hebdo
Une centaine de personnes sont rassemblées ce jeudi midi devant le siège de Charlie Hebdo, dans le 11e arrondissement de Paris, pour rendre hommage aux journalistes et aux policiers tués. La rue Nicolas Appert est toujours barrée.
13h12: La sécurité renforcée aux portes de Paris: des policiers porte de la Villette
D'après notre journaliste sur place, des policiers encagoulés sont présents porte de la Villette (19e arrondissement), mais les voitures peuvent circuler.
13h03: Hélicoptères entendus à Levallois-Perret
Des hélicoptères sont entendus depuis la milieu de matinée à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Selon BFM-TV, deux hommes correspondant au signalement auraient été arrêtés à Levallois aux abords du siège de la DGSI. Mais les deux hommes ne correspondraient pas aux individus recherchés.
12h58: Trafic interrompu sur la ligne RER B, colis suspect
Le trafic est interrompu entre Chatelet-Les Halles et Luxembourg. Retour à la normale à 13h30.
12h55: Les rumeurs d'un homme armé à la Défense sont fausses, affirme une source place Beauvau
Les rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux ce midi, selon lesquelles un homme armé se trouverait dans le quartier d'affaires de la Défense, sont fausses, indique une source place Beauvau à 20 Minutes.
Une entreprise aurait envoyé à ses salariés cette information par mail.
12h43: Laurent Wauquiez: «La France est en guerre»
Laurent Wauquiez, le secrétaire général de l'UMP, a déclaré jeudi que «la France est en guerre» et que «le nom de son ennemi est l'intégrisme islamique», au lendemain de l'attentat meurtrier contre Charlie Hebdo, au micro de RCJ.
12h36: Fausse alerte à Gare du Nord
Le site internet du Monde indique que la gare a rouvert, et que l'annonce d'un colis suspect présent sous le siège d'une buvette était en réalité une fausse alerte.
12h23: Surveillance renforcée à toutes les portes de Paris, confirment des sources préfectorales à 20 Minutes
Après leur braquage, les deux suspects ont emprunté la RN2 vers le Nord-Est de Paris, selon nos informations.
12h13: Pelloux, urgentiste et chroniqueur réagit en larmes, sur France Inter
Patrick Pelloux : "Hier matin, je devais être à... par franceinter
A lire: «Charb a dû se lever pour leur faire un bras d'honneur avant d'être abattu», déclare Patrick Pelloux
12h08: Appel général à la vigilance des forces de l'ordre en Ile-de-France
Un appel général à la vigilance a été diffusé jeudi en milieu de matinée aux forces de l'ordre, après un signalement de deux hommes armés à bord d'une voiture et pouvant être les auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo, a-t-on appris de source policière.
L'appel concerne un «un véhicule en déplacement type Clio vers la capitale sur la nationale N2 avec des armes à bord dont un lance-roquette», a affirmé cette source.
12h05: Une minute de silence dans toute la France en hommage aux victimes
La France a observé une minute de silence jeudi à 12h00 en hommage aux victimes de l'attentat contre le journal Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts mercredi à Paris.
11h57: Vidéo: Des images de Chérif Kouachi, l'un des suspects, tournées en 2004
Attentat à Charlie Hebdo: Des images de Chérif... par 20Minutes
11h50:Charlie Hebdo va «sortir la semaine prochaine», déclare Patrick Pelloux, chroniqueur du journal
L'urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, a assuré jeudi à l'AFP que l'hebdomadaire satirique, dont la rédaction a été décimée mercredi dans une attaque terroriste, paraîtrait mercredi prochain.
«On va continuer, on a décidé de sortir la semaine prochaine. On est tous d'accord», a indiqué le médecin urgentiste, précisant que l'équipe du journal devait très prochainement se réunir.
11h49: Tirs contre une mosquée: Le Foll au Mans jeudi après-midi
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, se rendra au Mans jeudi après-midi après qu'une balle et des grenades d'exercice ont été tirées sur une mosquée du quartier populaire des Sablons, a-t-il annoncé
11h47: Dispositif policier en cours de déploiement
Un important dispositif policier était en cours de déploiement, pour assurer leur interception éventuelle. «Les brigades d'intervention, stationnées porte de la Villette (à Paris), ont reçu l'ordre de s'équiper de fusils d'assaut et d'équipements de protection», a ajouté une source policière à l'AFP.
11h32: Les deux suspects seraient armés de kalachnikov et de lance-roquettes
Le gérant d'une station-essence à proximité de Villers-Cotterêt (Aisne) a «formellement reconnu les deux hommes soupçonnés d'avoir participé à l'attentat de Charlie Hebdo», a expliqué une source proche du dossier. «Les deux hommes sont cagoulés, avec kalachnikov et lance-roquettes apparentes», a confirmé une autre source.
11h26: Les imams de toutes les mosquées de France appelés à condamner la violence lors de la prière du vendredi
La plupart des grandes fédérations musulmanes ont appelé jeudi «les imams de toutes les mosquées de France» à condamner avec la plus grande fermeté la violence et le terrorisme» lors de la grande prière de vendredi, après l'attentat visant Charlie Hebdo.
Dans un communiqué, les dirigeants du Conseil français du culte musulman (CFCM), instance représentative de l'islam de France, ainsi que l'UOIF (proche des Frères musulmans) appellent également «les citoyens de confession musulmane à rejoindre massivement la manifestation nationale» prévue dimanche.
11h13: Les deux suspects de l'attentat de Charlie Hebdo ont braqué une station essence dans l'Aisne, selon des témoins
Les deux suspects de l’attentat de Charlie Hebdo ont braqué ce jeudi matin une station essence Avia à Villers-Cotteret, selon des témoins, ont rapporté des sources policières à 20 Minutes.
Selon le Parisien, les deux suspects auraient été localisés ce matin sur la RN2. Les deux hommes, correspondant au signalement des deux suspects en fuite, circulaient à bord d'une Renault Clio blanche et portaient des cagoules, indique le journal. Des armes longues étaient visibles à l'arrière du véhicule. L'information a été confirmée à l'AFP par des sources proches du dossier.
Selon plusieurs journalistes sur place, la Brigade régionale d'intervention (BRI) s'apprêterait à investir un immeuble où le tireur de Montrouge serait retranché. Le périmètre de sécurité a même été élargi à nouveau.
Prévue samedi, elle a finalement été décalée par les autorités. Elle aura lieu dimanche à Paris. Invité à l'Elysée, ce jeudi matin, Nicolas Sarkozy n'a pas exclu que l'UMP pourrait appeler ses adhérents à y prendre part. François Hollande doit encore évoquer le sujet avec les responsables des autres partis ce jeudi après-midi.
L'AFP vient de confirmer que la policière municipale visée par des tirs de kalachnikov, ce jeudi matin, à Montrouge est décédée.
20 Minutes a compilé toutes les informations sur la fusillade de Montrouge. C'est à regarder juste ci-dessous.
L'un des journalistes blessés par balle à la machoire, mercredi, dans l'attaque à Charlie-Hebdo est, selon une source médicale, contactée par 20 Minutes «en salle de réveil». Un autre journaliste est toujours en réanimation à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris, 13e)
Là encore, il n'y aurait pas eu de victimes.
Selon nos confrères de Ouest-France, quatre grenades d'exercice ont été jetées, ce jeudi matin, dans la mosquée du Mans (Sarthe). L'une d'entre elles a explosé sans faire de victimes. Les policiers ont également relevé un impact de balles sur une fenêtre, selon nos confrères.
Contacté par 20 Minutes, le ministère de l'Intérieur assure que le jeune de 18 ans qui s'est rendu à la police au commissariat de Charleville-Mézières, mercredi soir, a été mis «hors de cause». De nombreux de ses camarades avaient assuré qu'il ne pouvait pas avoir participé à la fusillade à Charlie car il était en cours avec eux à ce moment-là.
L'ancien chef de l'Etat a rencontré son successeur après l'attaque de Charlie. «Je suis assez impressionné et bouleversé par l'attitude de nos compratriotes et les démonstrations spontanées.»
«C'était un devoir, pour moi, de répondre à cette invitation. Nous devons montrer un front uni...»
Sur le fait de participer à la manifestation en hommage aux victimes prévue dimanche, l'ancien Président assure qu'il partage le point de vue de François Hollande. «Si les conditions sont réunies, nous appelerons à manifester. D'ailleurs, je dois reparler avec le président Hollande cet après-midi après qu'il aura reçu les représentants des différentes formations politiques.»
Notre journaliste sur place a recueilli le témoignage de Magid Amare qui était avenue Pierre Brossolette, entre Malakoff et Montouge ce jeudi matin, où une fusillade a éclaté.
«J’étais avec mon fils. On attendait à l’arrêt de bus. On a vu la police municipale intervenir sur un banal accident de la route. Et puis, on a entendu des coups de feu. On s’est mis à courir. On a eu peur avec ce qui s’est passé hier. Je connais bien le collègue de la voierie qui a été blessé car je travaille à la mairie de Montrouge. Ca fait peur…»
Dans l'affaire concernant l'attaque de Charlie-Hebdo, la police confirme que quatre personnes ont été interpellées à Reims (Marne), une à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et deux à Charleville-Mézières (Ardennes). «Il s'agit de personnes proches des suspects recherchés mais ce ne sont pas les suspects», a indiqué Manuel Valls.
Dans la fusillade de la porte de Châtillon de ce jeudi matin, nous sommes en mesure d'une personne a été interpellée. Mais l'auteur présumé des coups de feu, qui ont blessé grièvement deux personnes, est en fuite.
Le déplacement de Manuel Valls prévu vendredi a été annulé, selon Matignon.
Le Premier ministre qui multiplie réunions et interventions consacrées à cet attentat, devait signer à Poitiers le contrat de plan Etat-région Poitou-Charentes 2015-2020.
Le tireur de Chatillon est en fuite. Selon Bernard Cazeneuve, la personne interpellée ne serait pas l'auteur des coups de feu.
«Le procureur de la République va nous rejoindre et va enclencher l'action publique de manière à ce que l'auteur de ce crime soit immédiatement identifié et puisse être arrêté», a déclaré le ministre qui s'est rendu sur place. Un homme âgé de 52 ans a été interpellé peu après les faits, selon des sources policières.
«Le pronostic vital de l'une d'entre elles est engagé», assure le ministre qui déplore que les policiers paient «un lourd tribut».
Le ministre ne veut pas en dire plus sur le déroulement de l'enquête.
«Le procureur de la République va nous rejoindre afin que l'auteur de ce crime puisse être identifié et arrêté. J'appelle chacun à la responsabilité. Nous devons aux Français une information précise. Beaucoup d'informations diffusées peuvent nuire aux enquêtes...»
Selon la police, un homme aurait pris la fuite à bord d'un véhicule après la fusillade de Châtillon.
Il a été accueilli par François Hollande sur le perron. C'est la première fois qu'il revient à l'Elysée depuis la passation de pouvoir en 2012.
Visés dans le dos par un tireur à l'arme lourde, ce jeudi matin, une policière et un agent de la voierie qui intervenaient sur un accident de la circulation à la porte de Châtillon sont «dans un état critique».
L'attaque perpétrée ce jeudi matin à Châtillon n'aurait aucun lien avec l'attaque à Charlie-Hebdo, selon la police qui a annoncé cette information à 20 Minutes.
Selon notre journaliste sur place, l'homme qui a tiré sur les deux policiers municipaux à la porte de Châtillon n'a poussé ni cri, ni revendication. Sept témoins ont assisté à la scène et sont unanimes.
«Je peux estimer qu'il est tombé au champ d'honneur de sa profession. Et que, ce qui s'est passé hier, c'est une guerre contre la liberté. Et cette guerre, nous devons la gagner», a expliqué Maryse Wolinski, dont l'époux figure sur la liste de victimes.
«Toute information peut mettre en cause le travail d'enquête et ne pas permettre les interpellations tant attendues... Je vous appelle tous à la prudence. Je vous en remercie», demande le Premier ministre.
Le Premier ministre fait un point sur la réunion de crise. «Nous avons fait le point sur la situation, sur la sécurité, sur les rendez-vous prévus sur le plan politique pour garantir l'unité nationale et sur le dispositif pour interpeller les suspects».
Dessinateur historique de Charlie-Hebdo, Luz a réagi ce matin sur son compte Facebook. «Merci à ceux qui nous soutiennent dans la rue et ailleurs! On marche dans le brouillard mais on marche.»
Il serait né en 1962, ce qui voudrait dire qu'il n'est pas considéré comme le suspect de l'attentat de Charlie.
Selon les premiers éléments, cet homme vêtu de noir et porteur d'un gilet pare-balles, aurait surgi de sa voiture pour tirer à l'aide d'une kalachnikov sur une policière municipale et un agent de la voierie. Les deux agents sont gravement blessés.
Notre journaliste est sur place. Tout le quartier est bouclé selon elle.
Invitée de France Info, ce jeudi matin, Christiane Taubira, la ministre de la Justice a tenu à insister : «Je voudrais dire et il faut qu'ils le sachent. Ils n'auront pas le dernier mot. Ils n'auront pas le dernier mot.»
Christiane Taubira aux terroristes : "Ils n... par FranceInfo
Le ministre de l'Intérieur est arrivé sur les lieux où deux policiers ont été pris pour cible. Selon Le Monde, il n'y aurait en fait eu aucune interpellation, en se basant sur des sources policières.
Marine Le Pen (FN) a rappelé jeudi qu'elle voulait proposer, si elle était élue présidente, un «référendum sur la peine de mort» à laquelle elle est «personnellement favorable», au lendemain de l'attentat meurtrier contre Charlie Hebdo.
«Moi à titre personnel, je pense que la peine de mort doit exister dans notre arsenal juridique, à charge évidemment pour les jurés, pour les crimes les plus odieux, de pouvoir faire ce choix», a expliqué Marine Le Pen.
Selon des informations du Progrès, confirmée par les pompiers, une explosion a eu lieu ce jeudi matin vers 6 heures à proximité de la mosquée de Villefranche-sur-Saône. La vitrine d'un restaurant rapide voisin du lieu de prière a été soufflée par l'explosion, au 249 rue de la Quarantaine.
Selon le quotidien régional, il n'y a pas de blessé. Le quartier a été bouclé par la police. Les pompiers, joints par 20 Minutes, ont confirmé l'explosion, mais se refusent à donner tout autre détail.
Un homme soupçonné d'avoir ouvert le feu jeudi matin sur des policiers municipaux, blessant grièvement l'un d'eux, au sud de Paris, a été interpellé, assure l'AFP.
Un homme porteur d'un gilet pare-balles et d'un fusil mitrailleur a tiré à 8H19 sur un policier municipal, qui a été grièvement blessé, à proximité de la porte de Châtillon, dans le sud de Paris, selon la source policière.
Aucun lien ne peut être établi pour l'instant, assure le quotidien du soir dans son Live.
Selon Le Parisien, un accident de la circulation impliquant une Clio blanche se serait produit, porte de Châtillon, vers 7h15. Alors que les agents de police arrivaient sur place, un ou deux hommes aurait sortis une arme de type kalachnikov et aurait ouvert le feu.
Le ministre de l'Intérieur était en réunion de crise qu'il a quittée en urgence.
Toujours impossible de faire le lien avec l'attaque de Charlie-Hebdo
La police vient de confirmer à 20 Minutes que deux policiers dont un agent municipal sont blessés. Ils ont été victimes d'arme d'assaut.
Impossible pour le moment de faire le lien avec l'attaque de Charlie-Hebdo comme le rappelle Le Monde.
Sur Twitter, des informations circulent assurant que le tireur se trouve sur la Ligne 4 (information non confirmée).
L'AFP confirme l'information et assure, en se basant sur des sources syndicales, que deux policiers sont «à terre».
Sur place, la journaliste Carrie Nooten assure que deux coups de feu ont été entendus et qu'une agent municipale est en cours de réanimation.
Selon plusieurs sources, c'est une kalachnikov qui aurait été utilisée porte de Châtillon.
Les informations arrive au compte-goutte sur le réseau social Twitter. Une femme policier aurait été la cible de coups de feu, porte de Châtillon. Le tireur serait en fuite dans le métro.
Il se passe quelque chose aux abords de la porte de Châtillon.
C'est «France-Info» qui vient de l'annoncer, sans que l'on sache si cette information a un lien avec l'attaque à Charlie-Hebdo
«Je comprends cette question. Mais non, la menace n'a pas été sous-estimée. Nous avons fait deux lois. Il y aura une réponse à toutes ces questions. Aujourd'hui, la mobilisation autour de nos valeurs et la mobilisation pour interpeller ces hommes.»
Manuel Valls rappelle que la France a déjoué plusieurs attentats «ces dernières années, ces derniers mois et ces dernières semaines». «Nous faisons face à une menace terroriste sans précédent, comme tous les grands états. En Belgique, encore, il y a quelques semaines...
«La France est en guerre contre le terrorisme.»
«Il faut être prudent, rappelle le Premier ministre. Laissons la police faire son travail. Toute information divulguée aujourd'hui peut nuire au travail de l'enquête.» Manuel Valls reconnaît qu'on ne sait pas si les deux hommes ont séjourné et se sont entraînés en Syrie.
«La France est touchée en son cœur comme nous l'avons dit, attaque le Premier ministre. En même temps, je suis touché par la formidable réaction des Français. Il faut que cela dure. Nous avons besoin de nous rassembler, de dire ''non''».
«Je vois qu'il y a beaucoup d'informations sur les médias, sur internet, il ne faut pas que cela nuise au travail des enquêteurs», a relevé le chef de gouvernement et ex-ministre de l'Intérieur. «J'en appelle à la responsabilité. C'est aux enquêteurs, à la police, à la gendarmerie, la justice, de mener» l'enquête «pour appréhender ceux qui ont commis cet attentat abominable».
«Les service de police et de justice ont démantelé de nombreux groupes, contrariés des projets d'attentat. C'est bien la preuve que nous agissons. Ce sont des centaines d'individus qui sont suivis, des dizaines de personnes qui ont été interpellées, des dizaines de personnes qui ont été incarcérées. Cela montre la difficulté devant laquelle sont placés nos services: le nombre d'individus qui représentent un danger. Ces individus étaient sans doute suivis mais il n'y a pas de risque zéro. C'est terrible à dire parce qu'il y a des victimes, un attentat terrible et nous sommes tous touchés, bouleversés», a déclaré le Premier ministre sur RTL.
Sept personnes ont été placées en garde à vue selon une source judiciaire. Hommes et femmes, ces personnes ont été placées en garde à vue tard mercredi soir. Les lieux d'interpellation n'ont pas été précisés dans l'immédiat.
«Il y a plusieurs interpellations cette nuit, il y a des gardes à vue», a déclaré le Premier ministre sur RTL, sans vouloir citer de chiffre alors qu'on lui demandait avec insistance s'il s'agissait de deux ou trois individus arrêtés.
Une minute sérieuse dans les talk-shows nocturnes à la télévision américaine. Mercredi soir, les présentateurs Conan O'Brien et Jon Stewart ont évoqué dans leurs émissions respectives l'attentat contre le journal français, rendant hommage aux victimes et rappelant leur attachement à la liberté d'expression.
La Polynésie a rendu hommage aux victimes de l'attentat dans le centre-ville de Papeete mercredi soir. «On ne peut répondre à la critique par les armes, même si les crayons de Charlie Hebdo étaient eux-mêmes des armes», a estimé Marcel Tuihani, le président de l'Assemblée de la Polynésie, qui s'est joint au mouvement.
Dans un communiqué, Ashraf Ghani, dont le pays est confronté quasi-quotidiennement à des attentats talibans, a condamné «fermement l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo».
«Tuer des gens sans défense et des civils est un acte terroriste de haine, il n'y a pas de justification à cet acte de haine», a ajouté le président afghan, qui a présenté ses condoléances au président français, aux familles des victimes et au «peuple de France».
En septembre 2012, entre 200 et 300 personnes avaient marché à Kaboul pour dénoncer la publication par Charlie Hebdo de nouvelles caricatures de Mahomet et la diffusion du film américain anti-islam L'innocence des musulmans.
Jeudi a été «déclaré jour de deuil national» en hommage aux douze personnes tuées dans l'attentat contre Charlie Hebdo.
François Hollande a précisé mercredi dans une allocution télévisée que les drapeaux seront mis en berne pendant trois jours et qu'un «moment de recueillement dans tous les services publics» sera observé à midi jeudi. Au même moment, une cérémonie d'hommage et de recueillement aux victimes de l'attaque se déroulera dans la cour d'honneur de l'Assemblée nationale.
La cathédrale Notre-Dame de Paris fera sonner le glas, puis une messe sera célébrée, a de son côté annoncé le diocèse.
6h30: Le point au réveil
Bonjour à tous. Alors que la presse française et internationale est sous le choc après l'attentat contre Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts, l'enquête a avancé pendant la nuit. La police a lancé un avis de recherche contre deux frères, Saïd et Chérif Kouachi, 32 et 34 ans, soupçonnés d'avoir participé à l'attaque terroriste de mercredi. L’aîné est bien connu des autorités: en 2008, il avait été condamné à à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour sa participation à la filière irakienne du 19e arrondissement, une cellule de recrutement et d'envoi de djihadistes en Irak. Une intervention du RAID, à Reims, n'a pas permis d'arrêter les suspects, qui sont toujours en fuite. Soupçonné d'avoir aidé les frères Kouachi, Hamyd Mourad, 18 ans, s'est rendu à Charleville-Mézières dans la nuit. Ses camarades affirment qu'il était en classe mercredi matin.