Les trois infos à retenir de ce lundi de grève à la SNCF
>> La grève sera reconduite mardi, annonce la CGT-Cheminots. Selon le porte-parole de ce syndicat, «la mobilisation reste importante», notamment chez les conducteurs, contrôleurs, agents de réparation de matériels et maintenance des voies, ainsi qu'aux guichets.
>> Lundi matin, le taux de participation s'élevait à 14,08% pour l'ensemble du personnel, en recul de près de 14 points par rapport au premier jour, selon la direction de la SNCF.
>> Lundi en fin d'après-midi, les deux syndicats tiendront une conférence de presse commune au siège de la CGT à Montreuil, près de Paris.
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20h42 : Les industriels de la chimie craignent de «graves conséquences» sur leurs activitésCes industriels ont affirmé lundi que la grève à la SNCF entraînait des «graves conséquences» sur leur activité et engendre «une situation très critique pour plusieurs entreprises du secteur».«Certaines unités de production risquent de s'arrêter si elles ne sont pas livrées par voie ferroviaire au plus vite», déclare l'Union des industries chimiques (UIC) dans un communiqué.La fédération explique que «certains sites industriels ne peuvent recevoir leurs matières premières ou expédier leurs produits finis que par voie ferrée», ajoutant que «tout report modal sur la route ne peut donc être envisagé».
19h50 : François Fillon accuse le gouvernement «d'improvisation»«J'accuse cette minorité de grévistes et certains de leurs syndicats de jouer la politique du pire pour de faux motifs car le risque de privatisation de la SNCF n'est pas à l'ordre du jour», critique l'ancien Premier ministre dans un communiqué en s'en prenant à un «corporatisme archaïque».«J'accuse le gouvernement d'improvisation sur son projet. Il est perdant sur tous les fronts. D'un côté, en tentant de restaurer le monopole de la SNCF sur ses réseaux, il a ouvert une boîte de pandore dans laquelle s'engouffrent tous les conservatismes; de l'autre côté, son projet bloque la modernisation nécessaire du transport ferroviaire qui a besoin de s'ouvrir à d'autres opérateurs européens», ajoute-t-il.Ce conflit est «le reflet d'un pays en panne, sans perspectives capables de transcender les intérêts catégoriels. Il est à l'image d'un pouvoir flottant qui est devenu la cible des revendications les plus radicales», estime François Fillon.
19h17 : La carte du trafic pour mardi
18h59 : La CGT-cheminots et SUD-Rail, qui ont été reçus par la direction de la SNCF, l'accusent d'avoir «joué la provocation en radicalisant» son attitude envers les grévistesLes grèvistes protestent contre la réforme ferroviaire et ces derniers appellent les cheminots à «faire grandir le rapport de force».Dans un texte commun, les deux syndicats reprochent à la direction d'avoir jugé «les revendications des cheminots hors-sujet». Les questions abordées avec la direction portaient sur les salaires, l'emploi, les conditions de travail et non pas sur la réforme, mais pour ces syndicats «tout est lié».
18h15 : Amélioration du trafic prévue mardiLe trafic ferroviaire connaîtra une «amélioration notable» mardi notamment sur les lignes régionales et en région parisienne, a indiqué mardi la direction de la SNCF, alors que les cheminots en grève contre la réforme ferroviaire ont reconduit une nouvelle fois leur mouvement.Au septième jour de grève, six TER sur dix circuleront en moyenne et un train sur deux en moyenne en Ile-de-France. Seul le RER A connaîtra un trafic normal. Sur le RER B, la circulation sera d'un train toutes les dix minutes à Paris Nord et sur le RER D d'un train tous les quarts d'heure aux heures de pointe. Un train sur deux circulera sur le RER C et un train sur trois sur le RER E.Six trains sur dix circuleront en moyenne sur les grandes lignes avec deux TGV sur trois sur l'axe Est, six TGV sur dix sur les axes Nord et Atlantique et quatre TGV sur dix sur l'axe Sud-Est les relations province-province.Quatre trains Intercités circuleront en moyenne tandis que l'Eurostar et le Thalys rouleront normalement. La circulation sera normale vers l'Allemagne mais seulement un TGV sur deux circulera vers l'Italie et la Suisse et un sur trois vers l'Espagne.Et de nouveau, les trains qui permettent aux candidats au baccalauréat de rejoindre les centres d'examen «seront à nouveau particulièrement suivis», indique la SNCF.
17h34 : Le gouvernement ne devrait pas être «droit dans ses bottes»La députée communiste Marie-George Buffet a estimé lundi que le gouvernement, au lieu d'être «droit dans ses bottes» face à la grève à la SNCF «ferait mieux de réfléchir et d'écouter un peu les salariés». L'ancienne ministre a aussi jugé, dans les couloirs de l'Assemblée, que François Hollande «se trompe de rôle» lorsqu'il estime que la grève doit s'arrêter. Selon elle, «ce n'est pas à un président quel qu'il soit de décider de la fin d'une grève. La démocratie sociale, c'est que ce soient les salariés qui décident de la pousuite ou de la fin d'une grève».
16h45 : Des députés gênés par la grève...Principal orateur de l'UMP sur la proposition de loi sur l'autorité parentale et l'intérêt de l'enfant, Philippe Gosselin a noté: «sur les bancs de la majorité, bien maigrichons, comme sur les nôtres, peu fournis, la grève des transports pose quelques soucis», a affirmé cet élu de la Manche. Une vingtaine d'élus étaient présents à l'ouverture des discussions. En raison de «la grève des trains, j'ai dû partir à 7h30 depuis Bourg-en-Bresse», s'est plaint le député Xavier Breton (Ain), assurant que «tout le monde n'a pas pu le faire».
15h10 : Toutes les réactions des hommes politiques, c'est par iciRéactions à la grève SNCF: «Le bac c'est sacré!» par 20Minutes
14h30 : Benoît Hamon «plutôt content et satisfait»«Le bilan est plutôt bon, on a eu très peu de retards», s'est félicité le ministre de l'Education alors que la première épreuve du bac a été un peu perturbée par les grèves SNCF. «Nous avons dû pour certains leur permettre effectivement de poursuivre leur composition, étant donné leur retard, mais je suis plutôt content et satisfait», a-t-il poursuivi, faisant référence au délai supplémentaire accordé aux étudiants retardataires.
13h37 : Le ministre Benoît Hamon «plutôt content et satisfait» du faible nombre de retards enregistrés au bac à cause de la grèveLe ministre de l'Education nationale, Benoît Hamon, s'est dit, lundi, «plutôt content et satisfait» du faible nombre de retards enregistrés dans la matinée pour la première épreuve du baccalauréat malgré la poursuite de la grève des cheminots.«Le bilan est plutôt bon, on a eu très peu de retards», a affirmé le ministre, interrogé à l'issue d'une conférence entre patronat et syndicats à Matignon.«Nous avons dû pour certains leur permettre effectivement de poursuivre leur composition, étant donné leur retard, mais je suis plutôt content et satisfait», a-t-il poursuivi, faisant référence au délai supplémentaire accordé aux étudiants retardataires.«Je ferai le point dans l'après-midi sur les conditions d'accueil des étudiants» qui ont encore des épreuves à passer, a-t-il ajouté.
13h25 : Jean-Paul Huchon dénonce une «grève politique»Le président PS de la région Ile-de-France a estimé ce lundi sur France Bleue que la grève à la SNCF était «une grève politique» et qu'à ce titre «elle est totalement inadmissible».«Cette grève est une grève politique, il faut dire les choses comme elles sont. De ce fait, elle est totalement inadmissible. Pourquoi? Tout simplement parce que la réforme RFF-SNCF, la fusion des deux, est nécessaire sinon on aura sans arrêt des dysfonctionnements», a affirmé Jean-Paul Huchon.«Moi je dis qu'il faut savoir arrêter une grève, le président l'a dit, le Premier ministre l'a dit, tout le monde l'a dit», a-t-il ajouté. «Tout ça est franchement irresponsable» et dénote «une dérive irresponsable, assez gauchiste», a-t-il souligné.
13h19 : La grève à la SNCF est reconduite ce lundi pour 24 heures, annonce la CGT-Cheminots
12h43 : «Personne ne peut mettre en doute la très grande fermeté du gouvernement»«Cette grève personne n'en comprend le sens», tacle Manuel Valls à la sortie d'une réunion avec le patronat et les syndicats. «J'espère que dans les prochaines heures, dans les prochains jours, l'esprit de responsabilité s'imposera à chacun». Et d'ajouter, sur le perron de Matignon: «Personne ne peut mettre en doute la très grande fermeté du gouvernement à mener la réforme nécessaire pour le pays, on a trop attendu».
12h30 : «Qui comprend les revendications des grévistes?», s'interroge Pierre GattazLe président du Medef dénonce la poursuite de la grève, ne mâchant pas ses mots dans une tribune publiée lundi sur son blog interrogeant les motivations des grévistes et évoquant le «retour des grandes grèves préventives». Parlant comme le Premier ministre Manuel Valls, il dénonce l'«irresponsabilité» des grévistes, tant du point de vue économique en période de crise que social alors que le chômage atteint des sommets.«Qu'on se comprenne bien, car je sais que la caricature n'est jamais loin, je ne conteste pas le droit de grève», se défend le responsable patronal, pour qui néanmoins «cette arme doit être maniée avec précaution, surtout quand elle peut bloquer largement au-delà de sa propre activité».
12h00 : La direction de la SNCF a rencontré des représentants de Sud Rail et de la CGT Cheminot pour la première fois depuis le début du conflitEst-ce le début d'une sortie de crise? En tout cas, «pour la première fois, au 6ème jour de grève la fédération CGT des cheminots et SUDRail ont demandé à être reçues par la direction de la SNCF», précise un communiqué de la direction. Plusieurs revendications ont été mises sur la table, «augmentations salariales, temps de travail, embauches, …etc», sans «relation avec le projet de loi» décrié. La direction «s'étonne que ces questions qui relèvent de la vie courante del’entreprise, et non du projet de loi, soient aujourd’hui mises en exergue pour prolonger lemouvement de grève. Ces sujets relèvent du cadre normal de la négociation d’entreprise et nejustifient en rien le conflit social en cours», précise le texte. Du coup, la direction a proposé la mise en place d'un «agenda social» pour discuter de ces sujets....
11h40 : Vous vous demandez pourquoi les agents de la SNCF sont en grève? Vous n'y comprenez rien? Alors ce blog d'un agent SNCF en grève est fait pour vous. Il explique les tenants et les aboutissants de ce conflit. A lire d'urgence pour comprendre pourquoi la SNCF en est à son 6ème jour de grève...
11h25 : Le taux de gréviste ce lundi s'élève à 14%, en recul de 3,5 points par rapport à vendredi, selon la direction de la SNCF
10h55 : Un éditorialiste du Figaro tacle le revirement de Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP, qui demande, comme les syndicats, le retrait de la réforme ferroviaire....@LucChatel demande le retrait de la réforme sncf. Je ne savais pas qu'il avait été nommé secrétaire général du Front de Gauche. #Demagogie— Guillaume Tabard (@GTabard) 16 Juin 2014
10h45 : Cécile Duflot, grande utilisatrice de la SNCF, garde le sourire...Quoi que l'on pense de la situation la gentillesse des cheminots qui tentent d'aider les voyageurs ds un climat tendu est remarquable #sncf— Cécile Duflot (@CecileDuflot) 16 Juin 2014
10h05 : Prévision de traficEn moyenne, la SNCF prévoit deux TGV sur trois sur l'axe Est, 1 sur 2 sur les axes Nord et Atlantique, 1 sur 3 sur l'axe Sud-Est et les relations Province-Province. En moyenne, 4 trains intercités sur 10 rouleront, un TER sur deux, et en Ile-de-France 4 trains sur 10. En revanche le trafic sera normal sur Thalys et Eurostar. Sur Lyria il est prévu un train sur deux. En direction de l'Italie et de l'Espagne, un sur trois. Plus d'infos par ici .
09h54 : La grève coûterait 80 millions selon PepyRéforme ferroviaire: Le directeur de la SNCF, Guillaume Pepy estime à 80 millions d'euros le coût de la grève. Entre le manque à gagner des trains ne circulant pas et l'indemnisation exceptionnelle des voyageurs prévue en juillet, «le coût global atteint déjà 80 millions d'euros» a assuré Guillaume Pepy sur RMC.
09h36 : La CFDT demande l'arrêt de la grèveLe numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a réitéré lundi sa demande d'arrêter la grève «inutile» des cheminots, au sixième jour du conflit lancé par la CGT et SUD-Rail, et déclaré qu'il y avait «un peu de tension dans les dépôts» entre grévistes et non-grévistes.«Il n'aurait pas fallu commencer cette grève contre la réforme ferroviaire débattue mardi à l'Assemblée nationale. Il faut qu'elle s'arrête», a répété Laurent Berger sur RMC.«Il ne faut pas retirer cette réforme qui permet de réunifier deux entités qui étaient désunies, les Réseaux ferrés de France qui s'occupent des voies et la SNCF qui s'occupe du transport», a-t-il précisé, ajoutant que «tout le monde dénonçait» cette séparation.
08h38 : TÉMOIGNEZ - Vous êtes en route pour passer le bac et bloqué par la grève? Racontez-nous votre périple dans les commentaires ou écrivez-nous à contribution@20minutes.fr
08h35 : Une décision sur les intermittents dans les prochains joursAutre mobilisation, celle des intermittents également en grève. «J’entends cette inquiétude. J’attends les propositions du député pour prendre des décisions. Nous devons remettre à plat ce dispositif.» Il assure qu’avec les ministres de la Culture et du Travail qu’il s’exprimera sur cette question dans les jours qui viennent. «Sans culture la France ne serait pas la France. Nous avons besoin de ces artistes mais sans doute il faudra aller plus loin. Le système est arrivé à bout de souffle.»
08h34 : «Six jours, c’est trop long.»Revenant sur les dispositifs spéciaux pour que les candidats au bac puissent passer leur examen, le Premier ministre salue «la mobilisation exceptionnelle des services de l’Education nationale et de la SNCF». «Le gouvernement n’est pas fermé, n’est pas obtus. Le dialogue est indispensable. Je crois au dialogue social. Six jours, c’est trop long.»
08h33 : «cette réforme est indispensable»«Je regrette profondément que cette grève soit maintenue alors qu’on n’en comprend pas le sens. Ce texte est nécessaire, cette réforme est indispensable », souligne Manuel Valls interviewé par France Info.
8h19 : Manuel Valls refuse tout report de la réformeLe Premier ministre est interrogé ce lundi matin sur France Info.
8h10 : Luc Chatel pour le retrait de la réforme ferroviaireLuc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, a demandé ce lundi le retrait de la réforme ferroviaire, sur fond de grève menaçante pour les candidats au bac. Sur RTL, l'ancien ministre de l'Education a vu dans le conflit social une «prise d'otages indigne» des élèves, mais a demandé au gouvernement de retirer sa réforme «parce que c'est un mauvais texte» et parce qu'il y a «une crise dans le pays qui va jusqu'à la désorganisation de l'examen le plus important pour les jeunes Français».
7h55 : La SNCF met en place un dispositif pour les candidats au BacC'est à lire par ici
Alors que le mouvement social pour contrer la réforme ferroviaire prévue par le gouvernement se poursuit à la SNCF ce lundi pour le sixième jour d'affilée, un dispositif spécial a été mis en place par la société de transports pour aider les bacheliers à se rendre sur leurs site d'examen, pour le premier jour des épreuves du Bac.