Var: Le corps du gendarme du GIGN disparu en mer a été retrouvé

ACCIDENT L'homme de 28 ans étai tombé en mer jeudi lors d'un exercice...

20 Minutes avec AFP
— 
Le blason du GIGN sur la manche de l'uniforme d'un gendarme, le 4 août 2010 près de Versailles.
Le blason du GIGN sur la manche de l'uniforme d'un gendarme, le 4 août 2010 près de Versailles. — WITT/SIPA

Le corps sans vie du gendarme du GIGN tombé et disparu en mer  au  large de Giens (Var) lors d'un entraînement jeudi soir a été   retrouvé  dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris auprès de la  préfecture  maritime de la Méditerranée.

Le corps a été retrouvé «vers 02h15 ce matin, avec les  moyens  d'investigations sous-marins mis en oeuvre par l'équipe  spécialisée de  la Force d'action navale, depuis le bâtiment  d'assistance, de soutien  et de dépollution Jason», a indiqué à l'AFP un  porte-parole de la  préfecture maritime. Le lieu précis où le corps a été repêché n'a pas été précisé. La dépouille a été «prise en charge par les enquêteurs de  la  gendarmerie maritime présents à bord» et la famille du défunt à été   prévenue, a-t-il précisé.

Un exercice d'abordage de bateau en mer

L'accident s'est produit jeudi vers 21h, lors d'un  entraînement  organisé conjointement avec la Marine nationale. Quelque  280 militaires  ont participé aux recherches et d'importants moyens  nautiques et  aériens ont été mobilisés pour retrouver le gendarme, juste  après  l'accident.

L'homme, âgé de 28 ans, était à bord d'une embarcation  pneumatique  lorsqu'il a entrepris, en compagnie d'autres militaires, de  monter à  bord du «Tonnerre», bâtiment de projection et de commandement,  au cours  d'un exercice d'abordage de bateau en mer. Le gendarme, qui  grimpait à  l'aide d'une échelle, est tombé alors que le navire se  trouvaient à 11  kilomètres au large de Giens. Une procédure judiciaire a été ouverte sous l'autorité du  procureur  de la République à Marseille, chargé des affaires militaires.

Depuis la création du GIGN en 1973 et après la  restructuration de  2007 qui a rassemblé sous cette unité le GSPR (Groupe  de sécurité de la  présidence de la République) et l'EPIGN (Escadron  parachutiste  d'intervention de la gendarmerie nationale), 16 gendarmes  sont morts à  l'entraînement et deux en opérations.