Antibes: Un crâne retrouvé avec l'inscription «mort aux pédophiles»

SOCIETE Une inscription réalisée à l'encre indélébile...

M. Go. avec AFP
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Googlemap de localisation d'Antibes.
Googlemap de localisation d'Antibes. — 20 MINUTES / GOOGLEMAP

Des ossements retrouvés. L'histoire pourrait être presque banale pour la police. Seulement à Antibes, parmi les ossements de quatre personnes retrouvés en mer, un crâne a attiré l'attention des enquêteurs. Cette tête masculine porte en particulier l'inscription à l'encre    indélébile «mort aux pédophiles», légèrement effacée en raison de son    séjour dans la Méditerranée.

Le procureur de Grasse s'est dit «très troublé par cette  affaire». Georges Gutierrez, a annoncé mercredi  l'ouverture d'une information  judiciaire pour «homicides» dans le cadre  de cette mystérieuse découverte  en mer, à Antibes, d'ossements  appartenant à quatre personnes dont un mineur disparu il y a vingt ans.

Les 10 et 27 février, un plongeur puis des gendarmes, avaient  découvert près de la côte d'Antibes,  à six mètres de fond, un fémur, 2  humérus, un crâne et un morceau de  mandibule, a détaillé le procureur  lors d'un point de presse. Les tests ADN effectués ont révélé qu'il  appartenaient à deux hommes et deux femmes.

Une inscription à l'encre sur un crâne

L'humérus masculin appartient à Stéphane Hirson, un jeune  homme de  Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) porté disparu début 1994,  juste avant  ses 18 ans, comme l'avait révélé mardi à l'AFP Christian  Girard,  procureur de Meaux, avant de transférer le dossier au parquet de   Grasse.

Georges Gutierrez a annoncé l'ouverture d'une information  judiciaire  pour «homicides volontaires, séquestrations, enlèvements et  recel de  cadavre» pour «essayer de découvrir à qui appartiennent les  autres  ossements et si ces personnes ont été tuées volontairement».