Essonne: Il enferme sa fille de 3 ans dans une boîte en plastique

FAIT-DIVERS L'enfant, qui a également subi des coups à la tête, a été transportée dans un hôpital de la région parisienne et plongée dans un coma artificiel...

20 Minutes avec AFP
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Le bijoutier qui a tué jeudi un braqueur à Sézanne (Marne), avait une "autorisation préfectorale" de détention d'arme, et l'enquête dira s'il a agi "en état de légitime défense", a déclaré vendredi le procureur de Châlons-en-Champagne.
Le bijoutier qui a tué jeudi un braqueur à Sézanne (Marne), avait une "autorisation préfectorale" de détention d'arme, et l'enquête dira s'il a agi "en état de légitime défense", a déclaré vendredi le procureur de Châlons-en-Champagne. — Philippe Huguen AFP

Un homme suspecté  d'avoir violenté sa fille en l'enfermant notamment  dans une boîte en  plastique a été interpellé ce jeudi matin par la police  à son domicile de  Montgeron, dans l'Essonne, a-t-on appris de sources  concordantes, confirmant  une information du Parisien.fr.

Les policiers ont été alertés par la mère de l'enfant venue  au  commissariat déposer plainte pour des violences commises sur son fils   âgé de 5 ans, victime de coups à la tête, selon une source proche de   l'enquête.

Alarmés par l'absence à l'école de la soeur du garçonnet,  âgée de  trois ans, des fonctionnaires de police se sont rendus au  domicile  familial où ils ont découvert l'enfant enfermée dans une boîte  en  plastique recouverte d'une couverture, tandis que le père se   retranchait dans une pièce de la maison menaçant de se suicider.

Des interrogations sur les séquelles

Selon une source judiciaire, l'enfant, qui a également subi  des  coups à la tête, a été transportée dans un hôpital de la région   parisienne et plongée dans un coma artificiel.

Si, selon des sources policière et judiciaire, son pronostic  vital  ne serait plus engagé, des interrogations demeurent sur les  séquelles  que la jeune victime pourrait garder de son enfermement dans  la boîte.  La durée de celui-ci demeurait inconnu à ce stade de  l'enquête.

Le père de famille a été placé en garde à vue dans les locaux  de la  sûreté départementale de l'Essonne chargée du dossier, avant  qu'un  médecin ne décide de son hospitalisation d'office au regard de son  état  mental.