Joggeuse tuée à Nîmes: Où en sont les enquêteurs?

DECRYPTAGE Un homme a été placé en garde à vue lundi soir...

B.D. avec agences
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Illustration police nationale.
Illustration police nationale. — Vincent Wartner/20 Minutes

Que s’est-il passé jeudi?

Une joggeuse de 34 ans a été retrouvée morte à Nîmes (Gard). Le corps de cette mère de trois enfants a été découvert aux alentours de 22h15 sur un chemin dans le secteur de Courbessac, où elle avait l’habitude de courir. La victime était à moitié dénudée et présentait des blessures à la tête et au cou. Elle était partie vers 17h pour une vingtaine de minutes. Son compagnon avait signalé sa disparition après avoir été alerté par l’école parce qu’elle ne s'était pas présentée à la sortie des classes à 18h. Un important dispositif avait été mis en place par les forces de l'ordre, avec notamment une équipe cynophile.

Les enquêteurs ont-ils déjà un suspect?

Un homme a été placé en garde à vue lundi soir, a-t-on appris auprès du procureur mardi matin.

Selon les informations d'Europe 1,  cet homme qui vit dans les environs de Courbessac, où a eu lieu le  meurtre, aurait pu être identifié grâce au portrait robot que la police aurait pu rendre  public. Toujours d'après Europe 1, ce suspect avait déjà été interrogé  par les enquêteurs au tout début de l'affaire.

Selon RTL, au moins trois riverains auraient, sans se concerter, dit avoir vu «un homme brun, grand et âgé d'une trentaine d'années». L'un des témoins «l'aurait vu surgir du fourré où le corps a été retrouvé» peu de temps après l'heure du crime, un autre l'aurait aperçu «une demi-heure avant le début du jogging, semblant se cacher», et un troisième l'aurait également vu «à deux reprises dans le secteur entre 15h50 et 16h30». Les vérifications sur la pertinence de la piste pourraient prendre deux à trois jours.

L’étude de la scène de crime et l’autopsie ont-elles donné des pistes?

L'autopsie, pratiquée vendredi, a permis de confirmer que la victime a été tuée à l'arme blanche et victime d'une agression sexuelle. «On ne peut pas parler de viol, mais d'agression sexuelle. La victime se serait débattue et l'agresseur n'aurait pas pu parvenir à ses fins», a indiqué une source commentant les premiers résultats de l'examen médico-légal.

Les résultats des analyses des traces biologiques prélevées sur la scène de crime devraient être connus ce lundi. Deux pierres et une lame de cutter portant des traces de sang, qui pourraient être les armes du crime, ont été retrouvées à proximité du cadavre de la mère au foyer.