CanneSeries: On a vu les premières images de «La Vérité sur l'affaire Harry Québert», la série avec Patrick Dempsey (bientôt sur TF1)
WORK IN PROGRESS La mini-série «La Vérité sur l'affaire Harry Québert», d'après le best-selller de Joël Dicker, s'est dévoilée lors de la cérémonie d'ouverture de CanneSeries...
Après quatre jours de projections et de rencontres, dans le cade de la programmation CanneSeries Addict, a lancé officiellement sa compétition samedi, avec la présentation de son jury présidé par Harlan Coben, un prix d’honneur (le Variety Icon Award) remis à l’actrice Michelle Dockery de et surtout la projection hors compet' de , l’adaptation événement du roman de Joël Dicker, réalisée par Jean-Jacques Annaud et portée par Patrick Dempsey.
« Un film de huit heures » (sic)
Il fallait bien dix épisodes pour adapter les 670 pages du best-seller, « l’équivalent de quatre longs-métrages », précise le cinéaste au micro de Laurent Weil, le Monsieur cinéma de Canal +. Ah. « La Vérité sur l’affaire Harry Quebert est comme un film de huit heures », enchaîne-t-il. Oh. « Cette série… enfin ce film, car c’est un film », renchérit . Aoutch. Se seraient-ils trompés de festival de Cannes ? Toujours est-il qu’avant même de monter les marches, les deux auteurs se prennent les pieds dans le tapis (rose) et tombent dans le piège, ou pour leur accorder le bénéfice du doute, la maladresse, de, encore et toujours, comparer la télévision au cinéma, les séries aux films, dans un étrange complexe d’infériorité.
Une première idée de la série
D’ailleurs, Jean-Jacques Annaud n’est pas venu à CanneSeries pour présenter le pilote ou les premiers épisodes de sa mini-série, mais une longue bande-annonce, un « sneak peek » pour reprendre le terme hollywoodien utilisé par le réalisateur, en fait un montage de 35 minutes de différentes scènes tirées de différents épisodes, spécialement conçu pour le festival. Un format inhabituel (on voit le clap à l’écran), qualifié d'« art éphémère » par Jean-Jacques Annaud, mais qui permet se faire une première idée de la série.
Le premier extrait relate la rencontre entre Harry Quebert () et Nola Kellergan (Kristine Froseth) sous la pluie, tout en emphase et en kitsch. Nous sommes en 1975, et trente ans plus tard, l’ancien écrivain devenu professeur d’université se verra accusé du meurtre de l’adolescente disparue à l’époque. Un de ses étudiants et auteur à succès, Marcus Goldman (Ben Schnetzer), fera tout pour l’innocenter. Pour qui a lu le roman, ces premières images renvoient très vite à un univers familier, à l’idée que l’on pouvait se faire de la ville côtière d’Aurora, devenu Somerdale (et pas ) : paysages somptueux, grandes bâtisses, diner du coin… c’est l’Amérique (tournée au Canada) !
Diffusion cette année en prime sur TF1
L’esprit du roman semble donc respecté, jusque dans son jeune héros tête-à-claques. Si le trio d’acteurs principaux fait le job, la surprise du casting vient des rôles secondaires, avec plein de têtes que l’on aime voir et revoir sur petit écran, qu’il s’agisse de Coach de New Girl et Newman de Seinfeld, ici à contre-emploi, les « gueules » Colm Feore (24, House of Cards) et Stephen McHattie (X-Files, Orphan Black), ou la toujours impériale Virginia Madsen. Actuellement en montage à Montréal, la mini-série La Vérité sur l’affaire Harry Quebert sera diffusée en prime time sur TF1 dans le courant de l’année.