Monde virtuel, gaspillage réel
—
Un avatar de Second Life consomme en moyenne deux fois plus d’énergie qu’un algérien : c’est ce que démontre sur son blog le journaliste économique américain Nicholas Carr.
Le monde virtuel Second Life de Linden Research est un incontestable succès , mais certains commencent à s’interroger sur son impact écologique. En effet, pour faire interagir 10 à 15 000 avatars virtuels, Linden Research doit faire fonctionner en permanence 4000 serveurs et d’imposants systèmes de refroidissement qui consomment une énergie bien réelle ; une consommation électrique à laquelle s’ajoute celle des PC des utilisateurs de Second Life.
Le monde virtuel Second Life de Linden Research est un incontestable succès , mais certains commencent à s’interroger sur son impact écologique. En effet, pour faire interagir 10 à 15 000 avatars virtuels, Linden Research doit faire fonctionner en permanence 4000 serveurs et d’imposants systèmes de refroidissement qui consomment une énergie bien réelle ; une consommation électrique à laquelle s’ajoute celle des PC des utilisateurs de Second Life.
Le monde virtuel Second Life de Linden Research est un incontestable succès , mais certains commencent à s’interroger sur son impact écologique. En effet, pour faire interagir 10 à 15 000 avatars virtuels, Linden Research doit faire fonctionner en permanence 4000 serveurs et d’imposants systèmes de refroidissement qui consomment une énergie bien réelle ; une consommation électrique à laquelle s’ajoute celle des PC des utilisateurs de Second Life.
Le monde virtuel Second Life de Linden Research est un incontestable succès , mais certains commencent à s’interroger sur son impact écologique. En effet, pour faire interagir 10 à 15 000 avatars virtuels, Linden Research doit faire fonctionner en permanence 4000 serveurs et d’imposants systèmes de refroidissement qui consomment une énergie bien réelle ; une consommation électrique à laquelle s’ajoute celle des PC des utilisateurs de Second Life.
Sur son blog, le journaliste américain Nicholas Carr s’est ainsi amusé à calculer la consommation d’énergie par avatar. En additionnant la consommation électrique des PC des quelques 12500 utilisateurs-avatars connectés à tous moments à Second Life, à celle des 4000 serveurs et de leurs systèmes de refroidissement, Carr estime que le monde virtuel consomme chaque jour 60 000 kW heure ; soit 4,8 kWh par avatar (60000/12500) et par jour.
Au total, un avatar virtuel de Second Life consomme donc 1752 kWh d’énergie électrique réelle par an. A titre de comparaison, en 2003, la consommation électrique moyenne par habitant était de 5765 kWh en Europe, 7585 kWh en France, 1706 kWh en Amérique du Sud, 1118 kWh en Tunisie ou 796 kWh en Algérie. De quoi ébranler la bonne conscience écologique des amateurs d’univers virtuels persistants.
Au total, un avatar virtuel de Second Life consomme donc 1752 kWh d’énergie électrique réelle par an. A titre de comparaison, en 2003, la consommation électrique moyenne par habitant était de 5765 kWh en Europe, 7585 kWh en France, 1706 kWh en Amérique du Sud, 1118 kWh en Tunisie ou 796 kWh en Algérie. De quoi ébranler la bonne conscience écologique des amateurs d’univers virtuels persistants.
Surtout si, comme l’un des visiteurs du blog de Carr, on poursuit l’exercice en transformant cette consommation électrique en équivalent carbone. On arrive alors à 1,17 tonnes de CO2 émise par an par avatar -un cinquième des émissions d’un français du monde réel- soit la quantité de CO2 rejetée par un vrai 4x4 parcourant 4000km. Reste à savoir si Second Life doit maintenant être assujetti aux contraintes du protocole de Kyoto…
Surtout si, comme l’un des visiteurs du blog de Carr, on poursuit l’exercice en transformant cette consommation électrique en équivalent carbone. On arrive alors à 1,17 tonnes de CO2 émise par an par avatar -un cinquième des émissions d’un français du monde réel- soit la quantité de CO2 rejetée par un vrai 4x4 parcourant 4000km. Reste à savoir si Second Life doit maintenant être assujetti aux contraintes du protocole de Kyoto…
Surtout si, comme l’un des visiteurs du blog de Carr, on poursuit l’exercice en transformant cette consommation électrique en équivalent carbone. On arrive alors à 1,17 tonnes de CO2 émise par an par avatar -un cinquième des émissions d’un français du monde réel- soit la quantité de CO2 rejetée par un vrai 4x4 parcourant 4000km. Reste à savoir si Second Life doit maintenant être assujetti aux contraintes du protocole de Kyoto…
Surtout si, comme l’un des visiteurs du blog de Carr, on poursuit l’exercice en transformant cette consommation électrique en équivalent carbone. On arrive alors à 1,17 tonnes de CO2 émise par an par avatar -un cinquième des émissions d’un français du monde réel- soit la quantité de CO2 rejetée par un vrai 4x4 parcourant 4000km. Reste à savoir si Second Life doit maintenant être assujetti aux contraintes du protocole de Kyoto…