Tristesse, fatigue, anxiété avant les règles… Mélanie souffre de trouble dysphorique prémenstruel

MA TETE ET MOI (5/7) Dans ce cinquième épisode de la saison 3 de la série de « 20 Minutes » sur la santé mentale des jeunes, Mélanie parle de son long combat pour faire reconnaître sa maladie : le trouble dysphorique prémenstruel

Lise Abou Mansour
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Tristesse, fatigue, anxiété avant les règles... Mélanie souffre de trouble dysphorique prémenstruel — 20 Minutes
  • « Ma tête et moi », c’est le programme vidéo de 20 Minutes consacré aux jeunes qui souffrent ou ont souffert de troubles psychiques.
  • Le but de ce rendez-vous hebdomadaire : mieux connaître et déstigmatiser les pathologies mentales grâce aux témoignages de jeunes directement concernés par des maladies comme la schizophrénie, l’addiction, la dépression ou encore les TOC.
  • Dans ce cinquième épisode de la saison 3, Mélanie parle de son long combat pour faire reconnaître sa maladie : le trouble dysphorique prémenstruel.

Chaque mois, à l’approche de ses règles, Mélanie se sent mal. Elle est triste, anxieuse, à cran, fatiguée, négative et paranoïaque. « L’impression qu’on n’arrive à rien, qu’on ne sert à rien et qu’on ne va jamais sortir de cet état », résume la jeune femme. Pendant plus de dix ans, elle consulte un tas de professionnels de santé qui la reçoivent et l’écoutent… mais ne comprennent pas ce qu’elle a. 

Il y a cinq ans, son généraliste constate son mal-être et lui dit de revenir quinze jours plus tard pour voir si elle se sent toujours mal, et pour éventuellement passer à un traitement antidépresseur. Sauf que quinze jours après, Mélanie se sent mieux. Car à l’arrivée de ses règles, tous ses symptômes disparaissent. Et c’est justement cela, la particularité du trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) par rapport à une dépression ou une bipolarité.

Désespérée, Mélanie décide de rencontrer une spécialiste du TDPM, la psychologue Hélène Marais-Thomas. Depuis, elle apprend, grâce à une thérapie comportementale et cognitive, à vivre ses symptômes moins intensément. « Ce trouble, je le vois comme le moment où je vais me donner de la douceur, prendre du temps pour moi et y aller plus doucement. Ça m’aide à beaucoup mieux le vivre. »

Le témoignage en vidéo de Mélanie est à retrouver en tête de cet article.