L’institut Curie a recruté un chien à plein temps, une première pour un hôpital français

THéRAPIE La pratique est davantage répandue dans d’autres pays, comme aux États-Unis ou au Canada

20 Minutes avec agences
Snoopy n'est pas autorisé à entrer dans les zones réservées aux thérapies ou dans les chambres des malades trop faibles (illustration)
Snoopy n'est pas autorisé à entrer dans les zones réservées aux thérapies ou dans les chambres des malades trop faibles (illustration) — A. Bernal / SIPA

Snoopy, un setter anglais noir et blanc âgé de deux ans, est présent à plein temps dans les locaux de l’Institut Curie à Paris depuis décembre dernier. C’est la première fois qu’un chien est « recruté » de cette manière par un établissement hospitalier français. La pratique est davantage répandue ailleurs, comme aux États-Unis ou au Canada. L’animal est là pour aller au contact des patients soignés dans le centre spécialisé en cancérologie.

Utile aux malades et au personnel

Des travaux scientifiques ont montré que la proximité d’un animal, comme un chien ou un chat, permet d’augmenter le degré d’implication d’un patient lors d’une thérapie. Snoopy ne peut en revanche pas entrer dans les espaces réservés aux thérapies ou dans les chambres des malades les plus affaiblis pour des raisons d’hygiène et de sécurité. Les actions de l’animal dans l’hôpital font l’objet d’une étude sur les effets bénéfiques de sa présence.