Variole du singe : Un premier cas détecté à La Réunion
EPIDEMIE L'homme contaminé a été placé à l’isolement et son état « n’inspire pas d’inquiétude »
La variole du singe semble se répandre dans les territoires français. L’Agence régionale de santé (ARS) de La Réunion a signalé ce mercredi un premier cas confirmé de variole du singe chez un homme qui a été placé à l’isolement et dont l’état « n’inspire pas d’inquiétude ».
« Il s’agit d’un homme de retour récemment de Métropole, où il a très probablement contracté l’infection », selon l’ARS de la Réunion. Le cas a été détecté après des analyses biologiques réalisées chez ce patient qui avait consulté un médecin mercredi. La personne est isolée à son domicile et son état de santé n’inspire pas d’inquiétude, note l’ARS.
Une flambée dans une quarantaine de pays
Une enquête épidémiologique a été mise en œuvre par l’ARS et Santé publique France, « en lien avec le médecin ayant pris en charge le patient ». La variole du singe (« monkeypox » en anglais), dont la flambée frappe une quarantaine de pays, se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée. La maladie, jusqu’alors contenue dans une dizaine de pays africains, guérit d’habitude spontanément après deux à trois semaines.
En France, le virus touche essentiellement des adultes, et en très grande majorité des hommes. Selon les chiffres transmis par l’ARS de La Réunion, au 12 septembre, 3.833 cas ont été recensés en France et « aucun décès n’a été signalé à ce jour ».