Médicaments : Deux antiépileptiques ne pourront plus être substitués par des génériques

TRAITEMENT Ces deux traitements portent à quinze la liste des médicaments qui peuvent échapper à la substitution par un générique

20 Minutes avec agence
Deux traitements antiépileptiques s'ajoutent à la liste des médicaments non substituables par un générique (illustration).
Deux traitements antiépileptiques s'ajoutent à la liste des médicaments non substituables par un générique (illustration). — Stephen_UK / Pixabay

Un arrêté publié ce jeudi au Journal officiel est venu allonger la liste des médicaments considérés comme à « marge thérapeutique étroite » (MTE). Il s’agit des traitements qui peuvent échapper à la substitution par un générique en pharmacie, rapporte Capital.

La substitution du princeps (médicament d’origine) par un générique a été mise en place en novembre 2019 par la Sécurité sociale pour engranger des économies. Les génériques sont en effet en moyenne 30 % moins chers que le traitement principal. Mais des exceptions sont prévues et laissées à l’appréciation des médecins.

« Non substituable MTE »

Les deux nouveaux médicaments qui rejoignent la liste des exceptions sont des antiépileptiques : il s’agit du Vimpat, du laboratoire UCB, et du Trileptal de Novartis. Comme pour les autres, il faudra que le médecin indique « non substituable MTE » sur l’ordonnance afin que le pharmacien ne donne pas automatiquement un générique au patient.

Le Vimpat et le Trileptal rejoignent les treize traitements déjà concernés par cette exception. La liste comporte déjà plusieurs antiépileptiques (Lamictal, Lyrica, Zonegran, Epitomax), un anticonvulsivant lui aussi utilisé contre l’épilepsie (Keppra) mais aussi des traitements contre l’addiction aux opioïdes (Subutex), des médicaments antirejet ou encore des traitements anticancéreux.