Covid-19 : Une quatrième dose non obligatoire ouverte pour les soignants

VACCINATION Cette nouvelle campagne concerne les soignants, pompiers, aides à domicile et autres salariés de la santé et du médico-social

20 Minutes avec AFP
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Injection de Vaccin COVID-19 Pfizer par une infirmiere, Centre de vaccination, Antibes Juan-les-Pins.
Injection de Vaccin COVID-19 Pfizer par une infirmiere, Centre de vaccination, Antibes Juan-les-Pins. — SYSPEO/SIPA

Rebelote pour les personnels soignants. Sans aucune obligation de s’y soumettre, les soignants, pompiers, aides à domicile et autres salariés de la santé et du médico-social, peuvent désormais prétendre au deuxième rappel de vaccination contre le Covid-19.

Cette décision de la direction générale de la Santé (DGS) s’applique également aux « salariés du secteur de la santé et du secteur médico-social, aux aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables, aux professionnels du transport sanitaire, ainsi qu’aux pompiers », sans critère d’âge, d’état de santé ni de « mode d’exercice ».

Possible « six mois après le premier rappel », ou trois mois après une éventuelle infection survenue entre-temps, « ce deuxième rappel est ouvert aux professionnels qui le souhaitent » et « ne rentre pas dans le champ de l’obligation vaccinale », précise la DGS, alors que la troisième dose est requise depuis le 30 janvier pour ces mêmes métiers.

Campagne vaccinale élargie

Le gouvernement a d’ailleurs maintenu vendredi son refus de réintégrer les personnels suspendus pour non-respect de cette obligation, après plusieurs avis défavorables des autorités sanitaires. Il a en revanche élargi à plusieurs reprises la campagne vaccinale pour la quatrième dose : d’abord réservée aux plus de 60 ans​ et aux immunodéprimés, elle est également ouverte depuis la semaine dernière à tous les adultes « à risque de forme grave de Covid », aux femmes enceintes et à tous ceux « vivant dans l’entourage » de ces différents publics.

Soit 17 millions de personnes « éligibles », sans compter les soignants, pour un peu plus de 4,8 millions d’injections selon le décompte du ministère, arrêté à dimanche.