Coronavirus : Les tests deviennent payants pour les touristes étrangers à partir du 7 juillet, annonce Gabriel Attal
PANDEMIE Ils seront facturés 49 euros pour les PCR et 29 euros pour les antigéniques
Les touristes étrangers qui viendraient en France vont devoir mettre la main au portefeuille pour profiter de certaines activités. Gabriel Attal a affirmé dans une interview accordée aux Echos que les tests de détection du Covid-19 deviendront « payants dès le 7 juillet » pour ces personnes. Ils seront facturés « à hauteur de 49 euros pour les PCR et 29 euros pour les antigéniques », a ajouté le porte-parole du gouvernement. Pour lui, il s’agit d’une « question de réciprocité sachant que ces tests sont payants dans la plupart des pays pour les Français qui voyagent ».
Gabriel Attal, qui avait estimé lundi qu’il fallait « s’interroger » sur cette question, a rappelé que « les touristes qui viennent chez nous sont évidemment soumis au pass sanitaire ». Plus largement, la question du déremboursement des tests PCR dits « de confort » va évidemment se poser « pour la rentrée » pour les Français, a-t-il répété.
La vaccination obligatoire des soignants envisagée
En matière de vaccination des soignants, « nous avons fait jusqu’à maintenant le choix de la conviction plutôt que de la coercition, mais cela pourrait évoluer » car « on ne peut accepter aucune prise de risque pour les résidents des Ehpad liée à des soignants non vaccinés », a-t-il ajouté. Jean Castex a annoncé mercredi qu’il allait lancer « dans les jours qui viennent » une consultation avec les associations d’élus locaux et les présidents de groupes parlementaires autour de la vaccination obligatoire des soignants.
Par ailleurs, Gabriel Attal a assuré qu'« il y aura une réforme des retraites. La question n’est pas "si", mais "quand", à savoir à l’automne ou l’année prochaine. » « J’entends les réserves des partenaires sociaux, mais il y a une décision politique à prendre, nous la prendrons, notamment en fonction de l’épidémie et de l’ampleur de la reprise de l’économie », a-t-il ajouté, expliquant que, « si le redécollage économique se confirme cet été et à la rentrée, et que la situation épidémique est maîtrisée, il est possible d’agir et d’enclencher un mouvement ».