Coronavirus en Loire-Atlantique : Le département pourrait bientôt passer en « alerte renforcée »
EPIDEMIE Les indicateurs sont à la hausse depuis quelques jours en Loire-Atlantique
- En Loire-Atlantique, le taux d’incidence est désormais de 91,4 cas pour 100.000 habitants et le taux de positivité est de 8 %.
- Des chiffres à la hausse qui pourraient prochainement faire passer le département en zone d'« alerte renforcée ».
Jusqu’alors plutôt épargnée par la deuxième vague de coronavirus qui déferle sur le pays, la Loire-Atlantique n’est finalement pas en reste. Ce jeudi soir, l’agence régionale de santé a annoncé que « la pression épidémique » était « particulièrement forte » depuis quelques jours sur le territoire. « La situation est préoccupante avec des indicateurs qui ne sont pas bons », estime Jean-Jacques Coiplet, le directeur de l’ARS.
En Loire-Atlantique, le taux d’incidence est désormais de 91,4 cas pour 100.000 habitants et le taux de positivité est de 8 %. Sur la ville de Nantes, les chiffres sont encore bien plus élevés et continuent d’augmenter avec un taux d’incidence de 170, une positivité de 9,3 % et un taux d’incidence chez les plus de 65 ans égal à 79.
« Au vu du contexte, tout laisse à penser que la métropole de Nantes ou le département de Loire-Atlantique vont rejoindre la liste des territoires classés en "alerte renforcée" [comme Rennes ou Rouen] », annonce le préfet Didier Martin, sans pour autant préciser dans quel délai cette décision pourrait intervenir. En attendant, la préfecture n’a pas décidé de nouvelles restrictions. Les mesures de port du masque obligatoire (qui concerne désormais la moitié des habitants de Loire-Atlantique) et d’une jauge limitée à 30 personnes pour les fêtes ont cependant été prolongées.
Ça s’aggrave aussi en Mayenne
Dans le reste de la région des Pays-de-la-Loire, la situation suit la même hausse même si les chiffres sont inférieurs. Le préfet Didier Martin a notamment indiqué que le département de la Mayenne (placé en vulnérabilité élevée depuis quelques jours) pourrait prochainement être classé en « zone d’alerte », comme le sont déjà la Sarthe, le Maine-et-Loire et la Loire-Atlantique.