EPIDEMIEChômage partiel pour les salariés contraints de garder leurs enfants

Coronavirus : Du chômage partiel pour les salariés contraints de garder leurs enfants et ne pouvant télétravailler

EPIDEMIELe gouvernement en a fait l'annonce ce mercredi soir
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les fermetures de classes voire d'établissements en entier se multiplient avec l’apparition de cas de Covid-19 dans le milieu scolaire. Alors pour les salariés du privé contraints de garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, et qui seront dans l’impossibilité de télétravailler, le gouvernement a annoncé ce mercredi soir dans un communiqué qu’ils seront placés en activité partielle.

Ils pourront ainsi « bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail, et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement », précise le ministère des Solidarités et de la Santé. « Cette indemnisation pourra bénéficier à un parent par foyer, en cas d’incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d’un justificatif ».

« La priorité est que les parents puissent continuer à travailler »

Trois cas sont prévus : les salariés du privé seront placés en situation d’activité partielle (rémunérée à hauteur de 84 % du salaire net jusqu’au 1er novembre, puis à un taux dégressif) ; les travailleurs indépendants et les contractuels de droit public bénéficieront d’indemnités journalières ; les fonctionnaires seront placés en autorisation spéciale d’absence (ASA).

Ces dispositifs d’indemnisation « permettent de couvrir tous les arrêts concernés à partir du 1er septembre 2020 », ajoute le communiqué.

Elisabeth Borne et Jean-Michel Blanquer, invités de BFMTV lundi, avaient indiqué qu’un dispositif enfant malade « spécial Covid » allait être dévoilé pour les parents qui doivent garder leur enfant qui ne peut plus être scolarisé. « La priorité est que les parents puissent continuer à travailler, rappelait Elisabeth Borne, la ministre du Travail. Si ça n’est pas possible, on finalise un dispositif, que ce soit des indemnités journalières ou de l’activité partielle qu’on est en train d’arbitrer. »